
lution, peuvent se réduire à une petite
quantité d’acide carbonique libre , une
médiocre portion de sulfate de natron,
une grande partie de sulfate de chaux,
une petite quantité de muriate de chaux,
une portion prépondérante de carbonate
de chaux , et une portion à peine sensible
de carbonate de fer.
L’activité de ces eaux est très - vantée
pour la guérison des paralysies , contre
l’affoiblissement des membres, les rhumatismes
, les douleurs arthritiques, les
maladies cutanées, et autres infirmités
semblables, en se bornant à des bains
entiers ou partiels, à la douche, avec
le bain de vapeurs dans l’étuve, quand
il est prescrit à propos.
A deux ou trois cents pas des Bains,
il y a une source d’eau acidulé, renfermée
dans une petite chambre , qu’on
emploie souvent avec succès , comme
apéritive et tonique. Nous y fîmes plusieurs
expériences, dont voici le résultat:
Cette eau est froide, et a un goût aei-
<lule. Exposée à l’air dibre , et dans un
vase découvert, elle s’y évapore , devient
absolument insipide , forme à sa
surface une pellicule blanche et légère,
qui est un carbonate de chaux avec une
petite portion de sulfate de chaux, et
elle dépose au fond du vase quelques
atomes d’un sédiment orangé, qui est
l ’oxide jaune de fer.
Dans le petit puits , du fond duquel
elle sort de terre , se trouve une émanation
de gaz acide carbonique, que nous
reconnûmes par les phénomènes ordinaires
: tels que ceux d’éteindre les lumières
, de faire éprouver une impression
vivement piquante et étouffante , lorsque
nous respirions à sa surface, de rougir la
teinture de tournesol, de produire un précipité
de carbonate de chaux dans l’eau
de chaux , et d’occuper constamment la
partie inférieure à l’air atmosphérique >
comme plus pesant que IuL
D ’après les essais avec les réagens
chimiques , il paroît que Feau acidulé a
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