
sir mal sain et infect, sur-tout en été £
lorsque les eaux se retirent. Mais les précautions
qu’on a prises depuis, les travaux
continuels auxquels on s’est livré pour la
formation et l’entretien des digues , et
pour la dessiccation du marais , ont singulièrement
purifié l’a ir , de manière que ce
pays offre aujourd’hui un territoire beaucoup
plus cultivé j sa population même est
tellement augmentée, que l’on y compte ,
«lie fournit une boisson propre à arrêter les hémorragies
de la matrice. Mat. med. de Haller, par Yicatà
tom. pag. 2 , 168. ( Note du Trad. )
Ainsi, ces roseaux ( spa^ole di p adule ) servoient
alors, comme aujourd’hui, à faire des balais avec leurs,
panaches; peut-être même qu’on les employoit aïs
même usage que le duvet des masses d’eau ( marrai
atorda. )
a.0 Le mot q u o s , au lieu de q u c t, forme un équivoque,
et même une faute dans la traduction latine.'
Elle est relative, dans le texte grec,. au substantif masculin
wot/Wc 9 et s’accorde fort bien avec le sens;
«le ce passage, dans lequel Strabon rapporte que ces;
objets étoient transportés à Rome, sur les fleuves qui
partoient de ce lac , pour se jeter dans le Tibre. En
effet, notre lac de C h iu s i portoit ses eaux par la Chiana.
-dans la P a l l i a } et de là dans le Tibre,
tant dans la ville que dans la campagne,
plus de deux mille quatre cent soixante
habitans.
Ce lac donne naissance aujourd’hui à
la Chiana, rivière dont le cours est très-
lent ; elle va passer dans le Chiaro de Monte
Pulciano, traverse ensuite le vallon ou la
plaine presque horizontale ,. à laquelle elle
donne son nom, n’ayant quinfiniment peu
de pente , et va au-dessous d A r e ^ o , se
décharger dans ÏArno.
D ’après le peu qui nous reste des écrits
des anciens à cet égard , et sur-tout de
Strabon | t de T a c ite , il paroît qu’autre-
fois cette rivière venoit de 1 Arno qu i, en
descendant des Apennins , se divisoit en
deux branches divergentes , dont la principale
passoit à Florence, à Pise , et de
là se rendoit à la mer, tandis que l’ autre,
sous le nom de Clams , passant par la
Valdichiana, alloit à Chiusi, et se rendoit
dans le Tibre par le fleuve Paglia.
Ainsi, le lit de la Chiana venant peu à
à peu se combler jusques près de J^ahana ^
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