18gi2. Troscart des marais. Triglochin patuslrë.
Triglachin palustre. Linn. spec. 482. Lara. Illustr. t. 270. f. u
— Lob. Ic. t. 17. f. 1. '
Triglochin bulbosum. Rouss. Caly 70. non Linn. — Barr. le.
t. 271.
Sa tige est une hampe grêle , cylindrique , droite , et qui s’élève
jusqu’à 5 décimètres; ses feuilles sont longues , line'aires *
un peu charnues , et naissent toutes de la racine. Les fleurs sont
presque sessiles, un peu rougeâtres, et forment un e'pi grêle ,
fort long et peu garni. Les capsules sont droites , linéaires , sillonnées
, plus longues que leur pédoncule propre et à trois loges*
La variété $ , qui a été trouvée sur les bords de la mer , à Toulon
, par M. Noisette, et qui est indiquée comme indigène
d’Oystraham en Normandie (Rouss.), a la racine bulbeuse ;
mais elle diffère , par son fruit, du troscart bulbeux , lequel est
originaire du cap de Bonne-Espérance. On trouve cette plante
dans les marais et les prés humides. O g
l8g3. Troscart maritime. Triglochin Tnaritinttitn*
Triglochin maritimum. Linn. spec. 482. Lara. Illustr. t. 2-0.
f. 2. — Lob. Ic. t. 16. f. a.
Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles plus
longues en raison de la tig e, par son épi de fleurs beaucoup
plus court, et sur—tout par ses capsules presque rondes , divisées
en un plus grand nombre de loges. Elle croît dans les lieux
maritimes des provinces méridionales. Je l ’ai trouvée dans les
prairies salées, entre Dieuze et Moyenvic, en Lorraine.
DIX-NEUVIEME FAMILLE.
COLCHICACEES. COLCHICACEÆ.
Merenderoe. Mirb. — Juncorum. gen. Juss. Vent. Lam. —
Liliacearumgen. Adans. —‘ Spathacearumgen. Linn.
Les colchicacéessont très-voisines , soit par leur port, soit paf
leurs caractères des alismacées dont elles diffèrent par la présence
d’un périsperme et par leur ovaire simple; et des liliacées dont
on les distingue , parce que les valves de leur fruit ne portent
pas de cloisons longitudinales sur le milieu de leur face interne :
ce fruit est une capsule à trois valves , dont les bords se replient
vers l’intérieur, et forment autant de loges qui s’ouvrent vers
le
D E S C O L C H I C A C È E S . r95
le sommet du côté intérieur ; les graines sont nombreuses , attachées
sur deux séries au bord rentrant des valves. L ’embryon
est environné d’un périsperme charnu ; le périgone est
simple , libre, pétaloïde , à six divisions profondes : l’ovaire est
simple , surmonté de trois styles ou d’un style à trois stigmates :
les étamines sont au nombre de six, attachées à la base ou au
milieu des divisions du périgone.
C C X X Y I . T O F I E L D I E . T O F I E L D I A .
Tofieldia.Huds. Sm.— Narthecium. Juss.Lam. Vill. nonMoerh.
Hop. — Heritiera. Schrank. non Bosc. Retz. — Anthericum,
Hall, non Juss. — Anlherici sp. Linn. — Scheuchzerice sp.
Scop. — Heloniadis sp, Wild.Hop.
C a r . Le périgone est à six divisions égales , et entouré à sa
base d’un petit involucre à trois lobes. Les étamines sont glabres;
le fruit est une capsule à trois ou six loges polyspermes,
uniloculaires, séparées dans leur partie supérieure.
Obs. Le nombre des parties est variable.
1894. Tofieldie des marais. Tofieldia palustris.
Tofieldia palus tris. Huds. Angl. 167. — Narthecium calycula-
tum. Lam. Illustr. t. 268. —• Narthecium iridifolium. Vill.
Dauph. 2. p. 225. — Anlhericum calyculatum. Linn. spec.
447. — Anthericum pseudo-asphodelus. Jacq. Vind. 233. —*
Scheuchzeria pseudo-asphodelus. Scop. Carn. n. 44^- — //c-
ritiera anthericoides. Schrank. BaV. 11. 58o. — Helonias bo-
realis. Wild. sp. 2. p. 274. — Helonias anthericoides. Hop.
PI. Rar. Cent. 2.
Sa tige est haute de 1-2 décim., simple et feuillée dans sa
partie inférieure ; ses feuilles sont étroites, pointues , et s’en—
gainent par le côté comme celles des iris : les radicales sont
nombreuses , planes, un peu dures, et disposées en gazon. Les
fleurs sont petites , verdâtres , portées sur de très-courts pédoncules
, et ramassées en épi terminal un peu interrompu ;
elles sont composées d’un périgone à six divisions herbacées, de
six étamines, et d’un seul ovaire chargé de trois styles courts ,
mais très-distincts. Un peu au-dessous de la fleur , le pédoncule
est chargé de trois petites dents qui paroissent former un petit
calice. On trouve cette plante dans les lieux humides des montagnes
des Alpes , du Jura et des Pyrénées.
T o m e l î l . N