1689. Barbon de Pro- Andropogon vence. Provinciale*
Andropogon provinciale. Lam. Dict. 1. p. 376. — Ger. Gallop.
p. 107. n. 4. t'. 4, — ïourn. Inst. 5ai. n. 1 — Andropogon
■ villosum, Lam. Pi. fr. 3. p. 634.
£. Glumisglabris. —. Andropogon Provinciale. Retz. Obs. 3.
p. 43.
Sa tige est droite , haute d’un mètre , garnie de feuilles
alongées, rudes sur les bords et les nervures , larges de 7-8
millim. ; 1 entrée de la gaîne offre une petite membrane garnie
de quelques poils ; de la feuille supérieure sortent quatre à cinq
épis rapprochés et redressés; les fleurs sont disposées deux à
deux , et ont à leur base une touffe de poils blancs ; l ’une est
sessile , hermaphrodite, terminée par une barbe droite; l’autre
est pédicellée , mâle et sans barbe : les glumes sont pâles ,
glabres ou velues. Cette plante croît en Provence, près Sainte-
Victoire., et au bois de Garduele , près Rians ( Gar. ). 1p.
1690. Barbon double-épi. Andropogon distachjon,
Andropogon distachyon. Linn. spec. 1481. Ger. Gallopr. p. 106.
n. 1. t. 3. f. 2 — Andropogon distachyum, «. Lam. Fl. fr. 3*
p. 633. Koel. Gram. 118.
Sa tige est droite, simple , haute de 6-9.décim., garnie de
feuilles longues, étroites , planes , glabres ou légèrement pu-
bescentes, rudes sur les bords; l’entrée de la gaîue est garnie
de poils; du sommet de la tige naissent deux épis droits, blanchâtres,
longs de 7-8 centim. , comprimés, un peu semblables
à ceux du vulpin des champs : l’axe est comprimé , velu • les
fleurs sont rapprochées , géminées ; l’une sessile , hermaphrodite
, barbue ; l’autre pédicellée , mâle , munie d’une très-
petite barbe : les glumes sont glabres. %. Cette espèce croît aux
heux secs et pierreux , dans les champs de Cabasse ( Gér. ) • aux
environs de Nice (AU.); au Mont-d’Or (Delarb.).
1691. Barbon hérissé. Andropogon hirtum.
Andropogon hirtum. Linn. spec. 1482. excl. syn. Scheuehz.
Lam Drct. i .p . 375. - Andropogon bicorne. Forsk. - .w |
p.173. — Andropogon distachion, 0. Lam. FI. fr. 3. p. 633
Koel. Gram. 118. — Pluk. t, 92. f. 1.
Cette espece, qu’on a souvent confondue avec la précédente
est certainement une plante distincte; sa tige émet, sur-tout
vers le haut, plusieurs rameaux filiformes ; ses feuilles sont
étroites ,
étroites , glauques , presque toujours dépourvues de poils, même
à l’entrée de leur gaîne, qui porte une membrane; les épis
sont de moitié plus courts, et ont des fleurs écartées et en petit
nombre ; les glumes sont abondamment chargées de poils
blancs. if.KUe croit dans les lieux stériles et pierreux des bords
de la Méditerranée ; près Oneille et Nice ( A il. ) ; en Provence
(Ger. ); près Montpellier; Narbonne.
1692. Barbon «l’Allioni. Andropogon Allionii.
Andropogon contortum. All.Ped. n. 2277. t .g i. f. 4* excl. syn. ( ij.
Desf. ja.ll. 2. p. 377.
Sa tige est droite , haute de 7-8 décirn. , munie de trois à
quatre noeuds , d’ou partent quelquefois des branches latérales ;
les feuilles sont longues, droites, pliées sur leur nervure longitudinale
, un peu rudes , d ’un verd presque glauque, glabres
ou munies de quelques poils longs et épars vers leur base; l’entrée
de la gaîne est garnie d’une touffe de poils très-courts ; la
tige et chaque branche se termine par un épi solitaire , comprimé
, long de centimètres ; les fleurs sont munies à leur
base d’une touffe de poils roux , sessiles , disposées deux à deux,
de manière que toutes les femelles sont d’un côté , et tous les
mâles de l’autre ; les glumes des mâles sont vertes, foliacées,
glabres , obtuses ; celles des femelles sont coriaces , brunes , couvertes
de petits poils roux , terminées par une longue arête
velue , sur-tout à sa base ; ces arêtes se tortillent les unes avec
les autres de manière à former souvent un seul faisceau. Cette
espèce croît sur les collines et les rochers, au-dessus du lac
d’Ivrée et de la vallée de Suze ( Ail. ).
C X C I I I . H OU QUE. H O L C U S .
IIolcus. Schreb. — Blumenbachia. Koel. — H o lc i sp. Linn.
C a r . Les épillets sont de deux sortes; les uns mâles , membraneux
et sans arètg ; les autres ■ hermaphrodites, coriaces ,
munis le plus souvent d’une arête qui part du réceptacle.
O b s . Les fleurs sont en panicule; les espèces à arête dorsale 1
(1) Linné dit que son andropogon contortum est originaire de l’Inde - or
Ja plante indienne différé de notre espèce européenne , par ses fleurs moins
exactement disposées sur deux rangs, par ses arêtes moins velues , par les
glumes de ses fleurs mâles hérissées vers le sommet de poils tuberculeux :
c ’est îi l’espèce indienne qu’ il faut rapporter les synonymes de Plukenet,
Scheuchzer et Morison.