des fleurs hermaphrodites , tantôt des fleurs mâles ; le périgone
est à 6 divisions , dont 5 extérieure? très-petites, semblables à
des bractées, et 5 intérieures plus grandes ; les étamines sont
au nombre de 6 , et leurs filamens sont épais, courts, réunis
ensemble dans presque toute leur longueur, de manière à former
un godet évasé ; les fleurs hermaphrodites ont 5 styles , et
produisent un fruit composé de 3 baies monospermes.
i 852*. Chamérops humble. Chamcerops humilis.
Chamcerops humilis. Linn. spec. i 65j . Lam. Illustr. t. gotf: —
Chamoeriphes major. Goertn. Fruct. i. p. 26. t. 9. £. 4-
Dans son pays natal, ce palmier ne dépasse guère 1-2 mètres
de hauteur j mais au jardin des Plantes de Paris', on en cultive
des individus qui ont atteint 6-7 mètres d’élévation; ses feuilles
sont fermes , portées sur un long pétiole dont les bords sont épineux
, plissées dans le sens de leur longueur, divisées vers le
sommet en plusieurs lobes linéaires dont la disposition imite les
doigts de la main ; de l ’aisselle des feuilles sortent les spadix des
fleurs; ils sont enveloppés d’une spathe comprimée, dont les 2
bords sont cotonneux , soudés ensemble , et dont l’un d’eux se
fend vers le sommet pour donner passage aux fleurs ; celles-ci
sont jaunâtres , peu apparentes, h. Ce palmier , le seul de toute
cette belle famille qui soit indigène d’Europe, croît aux environs
de Nice ( Ail. ).
*875*. Potamot des Alpes. Potamogeton Alpinum■»
Potamogeton Alpinum. Balb. Mise. p. J3. — Potamogeton an-<
nulalum. Bell. act. Tur. 7. p. 445- t. i *1
Cette espèce est intermédiaire entre le potamot luisant, dont
elle a le port, et le potamot embrassant, auquel elle ressemble
par sa fleuraison ; sa lige est longue , grêle, simple ; ses feuilles
sont alternes dans le bas, opposées ou verticillées dans le haut,
longues , étroites, pointues , écartées ; les stipules sont de moitié
plus courtes que les entre-noeuds ; le pédoncule sort d’entre
la paire de feuilles supérieures, et ne passe pas leur longueur ; il
est épais , cylindrique , terminé par un épi d’un centim. de longueur.
Ce potamot croît dans les Alpes du Piémont au lac de
Chamollet et au lac deBionaprès Aouste, et dans celles du Valais
au petit lac de la vallée d’Ormond.
i l f
A D D I T I O N S E T C O R R E C T I O N S . 72.3
X 886. La plante du Jura que j’ai rapportée au fluteau parnassie,
est une simple variété du plantain d’eau; le vrai flu-
leau parnassie que j ’ai reçu du Piémont, a les feuilles
courtes, fortement échancrées en coeur , marquées de
g nervures longitudinales.
S 880. Les 2 variétés de la sagittaire sont très-bien distinguées
dans Camérarius, La variété u., appelée sagittaire
mâle par ies anciens botanistes, est figurée dans son
épitome, p. 875. La variété £, qui est la plus commune,
est représentée p. 874.
1908. Fritillaire des Py- Fritillaria Pyrenaica.
renées.
/2. Fritillaria involucrcMa. Ail. Auct. p. 3/f.
La plante décrite par Allioni ne diffère de la fritillaire des
Pyrénées que par ses feuilles , dont les supérieures sont irrégulièrement
verticillées, et forment une espèce d’involucre au-
dessous de la fleur, qui est solitaire comme dans la fritillaire pintade,
Elle croît dans les lieux pierreux des montagnes aux environs
de Nice , à Breglio , Tende , il Rifredo , Orinea (AU. ) ; à
Molinelto , d’où M. Balbis m’en a envoyé un échantillon; dans
les montagnes de 8eyne en Provence , où elle a été trouvée par
M. Clarion.
1975*. Ail feuille. Allium foliosum.
jdlliuTii foliosum. Clar. ined. Atllium schoenoprasum, FL
fr. 3. p. 227.
La plante que j’ai indiquée sous la désignation A’allium schoe-
noprasum Alpinum, constitue, selon M. Clarion, une espèce
distincte qu’il nomme allium Jbliosum. Elle diffère de la vraie
civette, parce que sa tige porte toujours une et quelquefois 2
feuilles, qu’elle ne forme pas de touffe, mais naît presque toujours
isolée; que les parties de son périgone sont plus longuesy
plus étroites et plus pointues, if. Elle a été observée par M. Clarion
dans les prairies des montagnes de Seyne en Provence, où
se trouve aussi l’ail civette; je l’ai trouvée aux chalets de Vully
près du Buet; je l’ai reçue des glaciers du Mont-Blanc, des
Alpes du Dauphiné , et des Pyrénées.
21O7 , M. Ramond a retrouvé le bouleau pubescent aux environs
de Barrèges ^ et dans les bois de Marly-la-Ville
près Paris»
- Z.z 4