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crénelas, un peu ridées; les inférieures sont portées sur cTe
longs pétioles; les supérieures courtes, sessiles et entières; à
leur aisselle naissent des verticilles de deux à six fleurs; le calice
est laineux, assez évasé, à cinq divisions; la corolle est
jaunâtre, grande , velue en dehors, à deux lèvres divergentes,
et presque égales; les étamines sont saillantes hors du tube.^G
Cette plante croît au bord de la mer et des étangs , à Narbonne?
aux environs de Montpellier, à Mauguio , Perauls et Lattes ; à
Marseille et à Saint-Tropez ( Gou. )•
2572. Epiaire hérissée. Stachjs hirta.
Stachys hirta. Linn. speç. a. p. 81a. Ail. Ped. n. 113. t. 2. f. 3,.
-T- Galeopsis hirsuta. Linn. spec. 1. p. 58o. —■ Siderilis ocy-
mastrum. Gou. Hort. aj8. — Dalech. Hist. 684- in.
Cette plante est tantôt droite , tantôt étalée , quelquefois
même couchée, hérissée sur toute sa surface de poils épars
nullement appliqués, plus nombreux vers le sommet; la tige
est rameuse ; les feuilles sont péliolées , ovales, en forme de
coeur , bordées de larges crénelures , obtuses au sommet, terminées
(au moins les supérieures ) par une petite épine qui fait
le prolongement de la nervure du milieu ; les feuilles florales
sont plus petites, presque sessiles; les verticilles ont quatre à
six fleurs; le caliee est à cinq lanières épineuses , très-acérées et
égales à la lèvre supérieure de la corolle ; il est mal représenté
dans la figure d’AUioni : la corolle est jaunâtre. ^ . Elle croît
parmi les rochers sur les collines, à Pézenas et Gigean près.
Montpellier (Gou.); aux environs de Nice (Ail. ).
^575* Epiaire crapaudine. Stachys sicleritis.
Stachys siderilis. Vill. Dauph. 2. p .3^5.— Stachys recta. Linn.
Mant. 82. Jacq. Anslr. t. 35g. — Stachys procumbens. Lam.
Fl.fr. 2. p. 385. — Stachys bufonia. ïh u il.F l. paris. II. 1. p..
2g5. —— Stachys betonica. Crantz. Austr. pf 264. — Sideritis
hirsuta. Gou. Fl. p. 85. — Betonica hirta. Gou. Hort. 276.—
Tetrahit herbariorum. Gcr. Gallopr. 2 7 2 Betonica decur/i-
bens. Moench. Mcth. 3g6.
Ses tiges sont longues de 5 décimètres, couchées seulement
dans leur partie inférieure , velues, branchues et à quatre
angles obtus ; ses feuilles sont ovales-oblongues , velues , un
peu ridées, et légèrement dentées en leur bord ; les fleurs
sont d’un jaune pâle avec des taches ou de petites veines rour-
geâtres ’h leurs verticilles forment un épi terminal un peu;
D E S D A B I É E S. 55*
interrompu à sa base; la lèvre supérieure de la corolle est
étroite, redressée et fort écartée de l ’inférieure; les dents ca-
licinales sont un peu épineuses ; les bractées sont lancéolées ,
terminées quelquefois par une épine presque insensible , mais
leurs bords n’en portent aucune. Celte plante', connue sous le
nom vulgaire de crapaudine, croît dans les terreins secs an
bord des chemins.
2674. Epiaire annuelle. Stachjs annua.
Stachys annua. Linn. spec. 8i 3. Jacq« Austr. t. 36ô.— Betonica
annua. Linn. spec. ed. i. p. 5^3: — Slachys< annua, var. et.
Lara. Fl. fr. 2. p. 388. — Stachys ne ri'osa. Gau Fl. monîanb,.
107. — Betonica annua. Moencli. Meth. 896.
Sa tige est droite, branchue , quadrangulaire , presque glabre
et haute de 2-5 décim. ou quelquefois beaucoup moins ; ses
feuilles sont péliolées, légèrement ridées et d’une couleur pâle
un peu jaunâtre; les inférieures sont ovales-oblongues, crénelées
et un peu obtuses; les supérieures sont plus étroites, pointues
et dentées en scie : les fleurs sont assez grandes , d’un,
jaune pâle et chargées de points ou de raies rougeâtres à la
naissance de là lèvre inférieure de leur corolle. Cette plante
croît sur le bord des chemins et dans les lieux pierreux. Q.
25j 5 . Epiaire des champs. Stachys arvensis.
T Stachys arvensis. Linn. spec. 834'. Fl. dan. t. 587----Cardiaca.
arvensis. Lam. FL fr. 2. p. 383. — Glechoma marrubiaslrùrii.
Vill. Dauph. 2. p. 3'y i. — Marrûbiaslrum vulgain, Tourn, t.
8g. — Trixago cordijolia. lVloeueh. Meth.3g8.
Sa tige s’élève à-peu-près à la hauteur de 5 décimètres ; elle
est un peu branchue, foible , velue et à quatre angles obtus ;
^sés feuilles sont péliolées , en forme de coeur, obtuses , crénelées
et moins velues que les autres parties de la plante ; elles Sont
plus courtes que les entre-noeuds : les fleurs sont fort petites,
blanchâtres ou de couleur de chair, avec des taches en leur
lèvre inférieure ; la corolle dépasse à peine la longueur du calice.
Cette espèce doit peut-être être réunie avec les giechomes
ou les agripaumes. On trouve cette plante dans les champs. G.
C C C L X X X 1V. B A L L O T E . B A L L O T A.
Ballota. Linn. Juss. Lain. — Baliote. Tourn.
Car. Le calice est en cloche, à cinq angles, à dix stries, à
cinq dents égales , nu pendant la maturation ; la corolle est à
M ni À