2 7 i/. Gremil de la Pouille. Lithospermum Apulum. ' Lithospermum apulum. Yahl. Symb. a. p. 3 3 Myosotis apula.
Lina. spec. 189. — Myosotis lulea. Lam. Fl. fr. a. p. 28a. —
Lob. ic. 638. f. 1. , , .
Cette petite plante a une tige droite, un peu ligneuse a la
base, simple ou peu rameuse, longue de 1 déchu.; ses feuilles
sont linéaires-lancéolées , pointues, hérissées de poils roidesj
les fleurs naissent à l’aisselle des feuilles supérieures , et leur reunion
forme des épis terminaux, feuillés , serrés , unilatéraux ; les
cvrolles sont jaunes, assez petites , un peu plus longues que le
calice et nues à l’entrée du tube ; les noix sont dures, triangulaires,
un peu tuberculeuses. G. Elle croît dans les lieux
arides et sablonneux des provinces méridionales , aux environs
de Narbonne; prés Montpellier, à Selleueuve et Castelnau
( Gou.); à la Garrigue du Terrait et à la Coiombiere (Magn.);
elle est fréquente dans le midi de la Provence ( Gér. ) ; à Rougnes
(Gar.); àNice et Oneille (Ail.). 27x5. Gremil violet. Lithoscpoeerrmuluemum p.urpuro-
Lithospermum purpura-coeruleum. Linn. spec. 190. Jacq. Austr.
t. 14 Lam. Dict. 3. p. 29. — Lithospermum violaceum. Lam.
Fl. fr. a. p. 271.
Ses liges sont herbacées; celles qui n ont pas de fleurs sont
couchées et rampantes; celles qui portent les fleurs sont ordinairement
droites , et s’élèvent jusqu’à 5-6 décim. ; les feuilles
sont lancéolées , pointues , un peu rudes , pubescentes et d’un
verd foncé ; les fleurs sont axillaires, et leur réunion forme
un long épi terminal; le calice est à cinq lobes linéaires,; la
corolle est d’un violet pourpre, plus longue que le calice ; les
noix sont blanehâttes, ridées. Cette plante croit le long
des chemins, dans les bois et les champs. Elle fleurit au commencement
de l’été. 2716. Gremil des teintu- Lithospermum tincto-
riers. rium.
Lithospermum linctçrium. Linn. spec. I. p. i 3a. Ger. Gallopr.
3gg, — Anehusa tinctoria. Lam. Dict. 1. p. 5o3. Desf. Atl. 1..
p. t56. non Linn. (1). — Buglossum tinctorium. Lam. Fl. fr.
2. p. 238. — J. Bauh. Hist. 3. p. 584- ic-
Sa racine est longue , tortueuse , ligneuse , d’un rouge brun
(,) Je trouve dans l’herbier de l’Héritier , un échantillon de celte plante
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à l’extérieur; elle pousse plusieurs tiges étalées, longues de
1-2 décim., hérissées de poils ainsi que le reste de la plante;
les feuilles sont oblongues , sessiles, un peu obtuses ; la tige se
bifurque presque toujours, et chaque branche porte des fleurs
en épi, sessiles à l’aisselle des feuilles florales, d’abord très-
rapprochées, ensuite écartées ; le calice est à cinq lanières
profondes et linéaires; la corolle est bleue ou violette, en forme
d’entonnoir; les étamines sont cachées dans le tube , lequel est
nu à sa gorge et s’évase en un limbe peu ouvert, à cinq divisions
arrondies; ses calices sont recourbés après lia fleuraison;
la graine est bossue, un peu tuberculeuse, mais non sillonnée, if.
Celte espèce , connue sous le nom Üorcanette, croît dans les
lieux sablonneux ou stériles des provinces méridionales; sa racine
fournit une couleur rouge employée comme teinture.
2717. Gremil ligneux. Lithospermum fcuticosunt,
Lithospermum fruticosum. Linn. spet. 19b. Lam. Dict. 3. p. 3o.
jÉÉ Garid. Aix, t, i 5>
Flore albo. Magn. Bot. p. ig.
Sa racine est ligneuse, noirâtre en dehors, et poussé Une
tige ligneuse, rameuse, haute de 2-5 décim. , garnie , sur-tout
vers l’extrémité des branches , de feuilles petites, linéaires,
roulées en dessous par les bords et hérissées en dessus de petits
poils roides ; les fleurs sout d’un violet pourpré, deux fois
plus longues que le calice; les étamines sont de la longueur de la
corolle, f,. Ce petit sous-arbrisseau croît dans le sud de la France
aux lieux secs et stériles ; dans le midi de la Provence (Gér. );
aux environs d’Aix , sur les collines du Tholonet, dé Montei-
guez et de la K.eirie (Gar.); aux environs de Montpellier; à
Montferrier et Lavalette ( Gou. ) ; à Selleneuve , Foncaude
la Colombière, Ferran, entre Frontignan et les Thermes
(Magn. ); à Bayonne.
qu'il dit avoir Compare avec l’herbier de Linné , et n'être point Vanchusd
tinctoria de cet auteur ; en effet Linné dit que sa plante est cotonneuse
qu’elle ressemble beaucoup à l’ancliusa lanatd, ce qui ne convient point
à notre plante , et il la place dans le genre anehusa , dont elle n’a pas le
caractère, puisque son tube est nu à l’entrée; au contraire notre planté
est bien indiquée dans la première édition de Linné; il U place, avec'
raison , dans les lithospermumet il la décrit en disant qù’ellé est velue
et non cotonneuse.
Tome I I I . Rr