inférieure, ‘est d’une couleur blanche ou jaunâtre. On trouve
cette plante dans les prés couverts et dans les bois. G.
3448. Mélampyre des Melampyrum nemorosum«
forêts,
Melampyrum nemorosum. Linn. spec. 843. Lam. Dict. 4. p .2 i.
• FL dan. t. 3o5. —» Melampyrum violuceum. Lam. Fl. fr. a.
p. 356.
Sa tige est haute de 5 décim., branchue, étalée et chargée
de quelques poils; ses feuilles sont larges et dentées à leur
base; elles sont un peu velues et vont en diminuant vers leur
sommet, en formant une pointe alongée : ses fleurs sont de cou—
leur jaune , disposées par paires et soutenues par des bractées
purpurines ou violettes, profondément dentées ou incisées à
leur base; leurs calices sont hérissés de poils blancs. G. Cette
plante croît dans les bois montagneux , surtout dans ceux de
hêtre, aux environs de Grenoble, à la grande Chartreuse , à
Saint-Eynard , au Sapey (V ill.); dans les montagnes du Jura,
3449. Mélampyre des prés. Melampyrum pratense..
Melampyrum pratense. Linn. spec. 843, Lam. Dict. 4' p. a i.
Sa tige est foible, quarrée, rougeâtre vers le haut, ets’élève
jusqu’à 5 décim. ; ses branches sont grêles, longues et étalées;
ses feuilles sont opposées, sessiles, lisses, lancéolées et distantes;
elles sont quelquefois très-entières, mais souvent les
supérieures sont garnies de quelques dents à leur base : les
fleurs sont grêles , alongées, blanches en leur limbe qui forme
deux lèvres à peine ouvertes, assez semblables à la bouche
d’un poisson et qui est constamment taché de jaune. O. Oa
trouve cette plante dans les prés couverts et dans les bois. Elle
est nommée vulgairement rougeole.
2450. Mélampyre des Melampyrum sylvaticum.
bois.
• Melampyrum sylvaticum. Linn, spec. 843. Lam. Dict. 4- p, 22..
— Fl. dan. t. i45.
Cette espèce ne diffère de la précédente que par ses fleurs
qui sont de moitié plus petites, qui n’ont point le tube de la
corolle blanc, et dont le limbe est plus ouvert. G. Elle croit
dans les prés et les bois montagneux.
D E S . R H I N A N T H A C É E S. 487
C C C L I I I . T O Z Z I A . T O Z Z I A .
, Tozzia. Mich. Linn. Juss. Lam.,
Car . Le calice est tubuleux, court, à ciaq dents; la corolle
est tubuleuse, à deux lèvres , à cinq Tobes presque égaux; les
étamines sont au nombre de quatre , dont deux plus courtes ,
et l’un des lobes de leurs- anthères est terminé par une petite
soie comme dans les euphraises; la capsule est spherique , a
deux valves, à une loge monosperme recouverte par le calice.
Obs. Ce genre rangé parmi les primulacées par Jussieu, en.
différé par sa fleur irrégulière , à quatre étamines par sa capsule
monosperme, etc. Son port et son fruit monosperme et bivalve
, le distinguent des pyrénaeées, avec lesquelles Adanson 1 a-
voit réuni. La structure de ses anthères , observée par Ramond R
le nombre de ses étamines, sa fleur labiée , ses feuilles opposées
, m’engagent à le placer à la suite des rhinanthacées , dont
il diffère par sa capsule uniloculaire et monosperme.
245.1. Tozzia des Alpes,. Tozzia Alpinav
Tozzia Alpina. Linn. spec. 844. Lam. Illustr. t. 5a2. Jacq.
Austr. t. i65. — Mich. Gen.. t. 16.
Une racine tubéreuse et écailleuse à son collet , pousse une
tige foible , glabre, herbacée, tendre, garnie de feuilles opposées,
demi-embrassantes , ovales-arrondies, un peu dentées à
la base, marquées de trois à cinq nervures ; les rameaux sont
axillaires et opposés; les fleurs jaunes, à-peu-près en forme
d’entonnoir irrégulier, placées aux aisselles des feuilles supérieures,
et presque disposées en épis interrompus et feuilles. -¥•
Cette plante est rare ; on la trouve dans les bois ombragés des
Alpes; à la grande Chartreuse; au mont Brezon;,dans le Jura,
au Creux du Yent ; au Chasserai (Hall.); à Allevard , à l ’Aut-
du-Pont, au Colet, à la Grande-Vache (V ill.); au vallon de
Sainte-Anne, à Pralugnan et au-dessus de Giavènno (AU. )»
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