même espèce, cette plante prouverait combien la densité de
l ’air a peu d’influence sur la végétation. J’ai trouvé la variété «
dans les plaines du Helder , au-dessous du niveau de la mer , et
la variété y dans les Alpes, à 5,200 mètres d’élévation. tf.
25x9. Statice à feuilles Statice plantagînea.
de plantain.
Statice plantagînea. Ail. Ped.n. 1606. — Statice pseudarmeria.
Murr. Syst. 3oo. — Statice cephalotes. Ait. Kew. 1. p. 383.
— Statice armeria major. Jacq. Hort. Vinci, t. tpi.
Cette espèce ressemble absolument à la précédente par son
port et sa fleuraison ; mais elle est communément plus grande ,
toujours glabre, et ses feuilles, au lieu d’être linéaires et obtuses
, sont oblongues, lancéolées , pointues au sommet, rétrécie
» à la base et marquées de trois à cinq nervures longitudinales
peu saillantes. Elle a été trouvée dans les Pyrénées
par M. Pourret ; dans les Alpes du Piémont entre Lance et Yiù
(A il.) ; dans les montagnes d’Auvergne par M. Lamarck.
2320. Statice eu faisceau. Statice fasciculata.
Statice fasciculata. Vent. Hort. Cels. n. 28. t. 38.
Cette statice ressemble à l’arméria , mais sa racine est très-
grosse , absolument ligneuse, brune, pivotante , presque simple ;
de son collet s’élèvent trois' k quatre tiges qui s’alongent jusqu’à
1 décim., et qui sont entièrement couvertes de feuilles droites,
linéaires, fermes , un peu courbées en gouttière et entièrement
glabres, ainsi que les pédicelles; ceux-ci naissent d’entre les
feuilles vers le sommet des tiges, et portent une tête de fleurs
semblable à celle de la statice arméria. Cette belle plante a été
trouvée par M. Labillardièredans l’isle de Corse , aux environs
d’Ajaccio. î>.
§. II. Limonium. Feuilles éparses sur les tiges ;
Jleurs disposées en file le long des branches et
entourées chacune décailles scarieuses ( Taxan-
thema. Neck.).
2321. Statice limonium. Statice limonium.
Statice limonium. Linn. spec. 3y j. Fl. dan. t. 3i 5. — Statice
maritima, a. Lam. Fl. fr. 3. p. 64. — Limonium vulgare. Mill.
Dict. n„ 1.
Ses tiges sont nues, dures, rameuses, paniculées supérieu-
D E S P L ü M B A G I N É E S. 421
rement, hautes de 2-3 décim. : on observe à la base de chaque
rameau une écaille courte, pointue et embrassante ; les fleurs
sont petites , nombreuses , de couleur violette ou blanchâtre ,
et disposées par séries unilatérales;. elles sont ordinairement
tournées vers le ciel. : les feuilles sont radicales, couchées en
rond sur la terre, longues , un peu élargies vers leur sommet ,
plus ou moins pointues, lisses et assez épaisses. Celte plante
croît au bord dé la mer, dans la vase sablonneuse. Elle est assez
commune le long de la Méditerranée ; on la retrouve sur les
côtes de l’Océan à la Rochelle , près Saint-Valéry , et jusqu’en
Belgique.. Sa racine étoit autrefois employée,; sous.le nom de
behen rouge , comme corroborante et propre à arrêter les hémorrhagies.
a32 2 . S ta tice à fe u ille Statice auriculcefolia.
d ’a u r ic u le .
Statice auriculcefolia.Vahï. SymB. 1. p. 25.— Statice auiiculoe-
ursifolia. Pourret. Act. Acad. Tout. 3. p. 33o.
Cetfo espèce ressemble beaucoup à. la précédente par son
port et la teinte glauque de ses feuilles; mais elle est communément
plus petite; ses fleurs sont plus serrées et souvent tellement
rapprochées, qu’ elles forment une espèce de tête;-ses
feuilles, ses bractées et sur-tout ses calices , sont obtus au sommet
et nullement pointus : la base de ses feuilles est quelquefois
gluante. Elle se trouve dans la vase sablonneuse sur. les
bords de la mer, à Narbonne et à la Rochelle. %■ .
2323. S ta tice à fe u ille s d e Statice bellidifolia~
p â q u e re tte^
Statice bellidifolia. Cou. FL monsp. 23r. — B'occ. Mus.t. io3;
Celte Statice pousse d’une même souche plusieurs, tiges
droites, grêles., plusieurs fois hifurquées, tuberculeuses et cylindriques
; les feuilles qui naissent à.leur- base sont ohlongues ,,
élargies en spatule, obtuses au sommet;, les fleurs sont petites
réunies vers le sommet dès rameaux de manière à former une-
espëce de corimbe ; leurs bractées sont courtes-, scarieuses ,
lisses, obtuses; le périgone extérieur est searieux , à cinq dents, et
ne dépasse pas 5-4 mill. de longueur. Cette plante paraît assez;
commune surles côtes méridionales de l’Qoéan et sur celles de la
Méditerranée. Jol’ai reçue des diverses villes maritimes, sous-
les noms de statice oleafbJia , bclliilifhlia, cordata et reti—
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