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ï8ia. Gouet commun. Arum nmlgare,
Arumvulgare. Lam. Fl. fr. 3. p. 53y. Dict. 3. p. 8. Bull. Herh.,
t. 25.
a. Immaculatum. — Arummaculatum, var.it. Linn. speç. i 3jo.
Fl. dan. t, io5. --Tab. Ic. 746.
|3. Maculatum. — Arum maculalum , var. fl. Linn. spec. i 3ro.
— Lob. Ic. 597.
Sa racine est tubéreuse, charnue , garnie de fibres , et pousse
tine tige nue, cylindrique, haute de 2 déc. , et terminée par le
chaton qui porte les fleurs; ses feuilles-sont radicales, pétio-,
lées , sagittées , très-lisses et souvent tachées de brun : la spatlie
est fort grande, pointue et colorée en-dedans. Le chaton est
blanchâtre , et son sommet représente une massue qui se colore
, se flétrit, et tombe avant la maturation du fruit; les,
baies, en mûrissant, acquièrent une couleur rouge éclatante..
On trouve cette plante dans les bois , les haies et les lieux couverts
, ¥ ; elle fleurit au printemps ; sa racine a une saveur âcre
çt brûlante,
18 13. Gouet d’Italie, Arum Italicum.
Arum Italicum. Mill. Dict. n. 2. Lam. Dict. 3| p. 9. — Arum,
maculatum . var. fl. Ail. Pedem. 3, p, 228. —- Sabb, Hort,
Rom. 2. t. 76.
Cette espèce, qu’on a long-temps confondue avec le gouet
commun , s’en distingue en ce qu’elle acquiert une grandeur
deux fois plus considérable dans toutes ses pasties ; que ses,
feuilles sont marbrées de veines blanches ; que leurs oreillettes,
sont grandes , pointues, divergentes , à angle droit de la nervure
principale , et sont elles-mêmes munies d’une nervure
très-sensible ; que ses chatons sont jaunâtres et même à leur-
maturité, et qu’enfin elle fleurit quinze jours avant l’autre. rjf.
Cette plante croît dans le Piémont ( AH.); en Provence ( Garid. y
Ger. ) ; à Montpellier (Gouan); à Sorrèze ; dans les Hautes
et sur-tout dans les Basses-Pyrénées.
1814. Gouet à capuchon. Arum arisarum.
Arum arisarum. Linn. spec. 1370. Lam. Dict. 3. p. 9. — Arum,
incurvalum. Lam. Fl. fr. 3. p. 538. — Arisarum. Tourn. Inst,
t. 70, — Lob,. Ic. t. 598,
Sa racine est ronde , charnue , assez petite, et pousse une ou
deux tiges grêles , hautes de 6-b centim. ; ses feuilles sont
radicales, péliolées , cordiformes , à angles postérieurs arçon-,
d is , lisses et un peu épaisses : le chaton des fleurs est in-*
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cliné et environné par une spathe entière et tubulée à sa
base , ouvert d’un côté dans sa moitié supérieure , et terminé
par une languette courbée en manière de coqueluchon.
On trouve cette plante dans les lieux pierreux et couverts , en
Provence (Gér. ); à Montpellier (Gouan); à Nice et Oneille
( Ail.). Elle fleurit au printemps, 18 x5 . Gouet à feuille étroite. Arum tenuîfolium.
Alrum tenuifoliurn. Linn. spec. 1370. Lam. Dict. 3. p. 10. —
Clus. Hist* 2. p. 74. — Lob.Ic. t. 599. f. 1.2.
Le collet de la racine est tubéreux et émet en dessous des radicules
simples et menues, en dessus des feuilles au nombre de
quatre à six , linéaires , lancéolées, étroites , rétrécies à la base
en un pétiole embrassant, pointues, un peu concaves , glabres ,
d’un verd foncé, traversées par une nervure longitudinale ,
épaisse et striée en dessous. Je n’ai point vu les fleurs. Selon
l ’Ecluse, la spathe est un peu recourbée , le spadix est long,
grêle , pointu et incliné, m Cette plante croît aux environs de
Montpellier (Sauv. Linn.).
C C I I . C A L L A , C A L L A .
Callà. Linn. Juss. Lam. — Ari sp. Tourn.
C a r . Les calla diffèrent des gouets, parce que leur chaton
est couvert dans toute sa longueur d’étamines et d’ovaires
entremêlés , et que ses baies sont à plusieurs loges et à plusieurs
graines, 1816. Calla des marais. Calla palustris.
Calla palustris. Linn. spec. 1373. Lam. Dict. 3. p, 56a. Illustr,
t. 739. f. i. Fl, dam t. 42.2.-^bob. Ic, t. 600,f. 2. — Barr. Ic.
t , 5 7 4 , p
Sa racine est une souche couchée, rampante, d’une grosseur
médiocre, longue de 2 déçim. , et qui produit, à dif—
férens intervalles , les feuilles et les hampes qui portent les
fleurs ; ses feuilles sont pétiolées , cordiformes et terminées par
une pointe courte ; les hampes sont longues de ï—S decim. ,
Cylindriques , et soutiennent à leur sommet un chaton court
et fleuri dans toute sa longueur* Les étamines sont blanches
et semées entre les ovaires , sans nombre déterminé ; la spathe
est ovale, plane, terminée par une petite pointe , verdâtFe en-
dehors et de couleur blanche en-dedans, %-i On trouve cette plante
dans les. marais et les, fossés d’eau à - peu- près stagnante;
en Alsace, près Bitcbe; en Ho.Haade , près U.trecht et Gouda ;
probablement en Belgique,