f,5.8 F A M I L L E
formée d’ un tube fort long qui va en s’élargissant sans renflement
particulier ; le calice est divisé presque jusqu’à- sa base. J .
Cette plante croît dans les lieux arides des provinces méridionales.
Elle a été trouvée, par mon frère , sur le mont Cramont
près Genève. Sa racine, qui est ligueuse et de couleur rouge ,
■ est employée dans la teinture, à la place du gremil des teinturiers.
** Entrée du tube de la corolle munie de cinq écailles.
C D X X X . C O N S OUDE. S Y M P H Y T U M .
Symphytum. Tourn. Linn. Juss. Lam, Goertn.
C a r . Le calice est à cinq parties ; la corolle en cloche, tubuleuse
, à cinq lobes courts , droits et presque fermés ; les
écaillés sont oblongues , en alêne , rapprochées en cône; le stigmate
est simple. ^722. Consoude officinale. Symphytum officinale.
Symphytum officinale. Linn. spec. ig5. Lam. Illustr. t. g3. Fl.
dan. t. 664.
(g. Flore purpureo. — Tabern. p. 55g.
Sa tige est haute de 6 déchu. , très-branchue, velue et succulente
; ses feuilles sontgrandes , ovales-lancéolees , d un verd
fôncé et un peu rudes au toucher; les fleurs sont au sommet
de'la tige pédonculées, en épi lâche et tournées d’un même cote ;
l’extrémité de cet épi est un peu courbée en crosse avant le développement
des fleurs; celles-ci sont d’un blanc jaunâtre dans la
variété et qui est la plus commune , rouges ou purpurines dans
la variété $. Qn trouve cette plante dans les prés humides , le
long des fossés. Elle est employée dans l’hémoptysie et la ;
dyssenterie, comme mucilagineuse et un peu astringente,
3723. Consolide tubéreuse. Symphytum tuberosum.
Symphytum tuberosum. Linn. spec. ig 5. Jacq. Austr. t. 225.Lam.
Dict. 2. p.g7-
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente , dont elle
diflere par sa stature plus petite; par sa racine ordinairement
renflée en tubercule au collet, toujours blanche en dehors; par
ses feuilles peu ou point décurrentes ; par ses fleurs toujours jaunâtres
: les feuilles supérieures sont quelquefois opposées. Cette
plante croît dansles prés humides , le long des ruisseaux , dans le
midi de la France; en Languedoc; en Provence ; aux environs
de Nice et de Monréal ( AU. )■
CD X X X I . M Y O S O T E . . M Y O S O T I S .
Myosotis. Linn. Juss. Lam. — Echioides et Lappula. Moench.
Scorpiurus. Hall.
Cjlk. Le calice est à cinq lobes; la corolle a un tube court,
un limbe à cinq lobes échancrés au sommet ; les écailles sont
convexes, rapprochées; le stigmate simple; les noix lisses ou
bordées sur les angles d’appendices dentés. .
2724* Myosote annuelle. Myosotis annua.
Myosotis annua. Moench. Hass. n. i 53. — Echioides annua*
Moench. Meth. 4t6. — Myosotis arvensis. Roth. Germ. I. 87.
II. 222. Lara. Dict. t\. p. 3g9> Bull. Herb. t. 355. —— Myosotis
scorpioides , var. «. Linn. spec. t88.
s.. Arvensis. Hoffm. Germ. 3. p. 85.
Coltina. Ehrh. Herb. 3i.
Sa racine est fibreuse, annuelle; sa tige'droite, plus ou
moins rameuse, toujours hérissée, ainsi que les feuilles et
les calices, de poils blancs et un peu mous; les feuilles sont
oblongues, lancéolées , rétrécies à la base; les |leurs sont très-
petites , bleues , avec le bord de la gorge jaune; leur tube est plus
court que les divisions du calice; celles-ci sont droites et nullement
étalées ; les graines sont lisses, non dentelées sur les
bords. La variété et, qui croît dans les champs, s’élève jusqu’à
2-5 décim.; la variété , qu’on trouve sur les collines sèches,
ne dépasse guère i décim. et se ramifie moins que la précédente.
Q.
2725. Myosote vivace. Myosotis perennîs.
Myosotis perennis. Moench. Hass. n. 154• — Echioides palus-
tris. Moench. Meth. 416. — Myosotis palus tris. Roth. Germ. I.
87.II. 221. Lam. Dict. 4- P* 398. — Myosotis scorpioides, /?y
Linn. spec. 188. — Myosotis scorpioides• spee. 1- p.
746.
*. Palustris. Hoffm. Germ. r. p. 61 »
Sylvatica. Ehrh. H-erb. 3i.
y . A/pestrisi Scbmith. Fl. Bohem. 3. p. 26. — Myosotis pyre—
naica. Pourr. Act. Tout, 3. p„.3a3.
S. Exsoapa.
Cette espèce diffère de là précédente par sa- racine vivace ,
plus dure et plus longue; par sa-tige presque toujours simple;
par sa fleur plus grande et dont le tube est égal à la longueur
des divisions du calice ou même un peu plus long; par ses
feuilles plus- obtuses. La variété a-, qui croît dans les marais et
E’ r S