478 f a m i l l e
C C C L . R H I N A N T H E . R H I N A N T H V S.
Rhinanthus. S m Rhinanthisp. Linn. — Mimulus. Àdans. —
• A lectorolophus. Hall.
C a r . C e genre diffère des bartsies par son calice non coloré ,
renflé et à quatre dents ; par la lèvre supérieure de sa corolle
comprimée ; par ses graines presque planes.
2431. Rbinanthe glabre. Rhinanthus glabra.
Rhinanthus glabtd. Lam. Fl. fr. 2. p. 352. Bull. Hcrb. t. 1 25.—<
Rhinanthus crista-galli, a et Linn. spec. 840. — Rhinanthus
crista-galli. Vill. Daupli. 2. p. 4 *3. — Mimulus crista-
galli. Scop. Carn. n .7 5 1 .—1 Alectotolophus glaber. Ail. Ped.
n. 206.—-Riv. t. 92.
/?. Alpina. — Hall. n. 383. 0.
Sa tige est droite , quadrangulaire , simple ou rameuse , haute
de 3 décimètres j ses feuilles sont glabres, sessiles, alongées,
plus larges à leur base, et se rétrécissant vers leur sommet j
elles sont garnies de dents nombreuses et très-rapprochées : les
fleurs forment un épi terminal muni de bractées assez larges,
lancéolées , dentées ; les corolles sont jaunes , ont la lèvre supé-*
rieure courte et très-comprimée. La crête de coq ou coeriste,
est commune dans les prés et les pâturages humides. O . La
variété /3 , qui se trouve dans les Alpes, ne diffère de la précédente
que par sa petitesse.
2432. Rhinanthe velue. Rhinanthus hirsutü.
Rhinanthus hirsuta. Lam. FI. fr. 2. p. 353. — Rhinanthus alec-
torolophus. Poil. Pâli. n. 58o. — Rhinanthus crista-galli, y.
Linn. spec. 840*— Alectorolophorus hirsutus. Ail. Ped, n. ao5<
— Mimulus alectorolophorus. Scop. Carn.n. 75*2.
fi. Caule simplici. —Rhinanthus trixago. Thuil. Fl. par. II. l*
p. 3o4« non. Linn.
Cette espèce ressemble entièrement à la précédente , mais
elle en diffère par ses calices constamment hérissés de poils ;
par ses fleurs d’un jaune moins foncé et souvent tachées sur
leur lèvre inférieure. La variété a. est un peu rameuse ; la variété
est absolument simple comme la bartsie trixago , dont elle
diffère d ’ailleurs par la forme des fleurs et des feuilles. Plusieurs
auteurs ont regardé cette espèce.comme une variété de la précédente
j mais elle s’en conserve distincte quoique croissant dans
les mêmes lieux. Elle se trouve en général dans les prairies
sèches. O.
D E S R H I N A N T H A C É E S . 479
CCCLI. P É D I C U L A IR E . P E D I C U L A R I S .
Pedicularis. Linn. Hall. Juss.Lam.
Car. Le calice est un peu ventru , à cinq divisions simples ou
découpées j la corolle est tubuleuse, à deux lèvres j la supérieure
comprimée, souvent ecliancree et en forme decasque;
l’inférieure plane , étalée, à trois lobes ; la capsule est comprimée,
arrondie , pointue et souvent oblique au sommet.
Obs. Les feuilles de toutes les espèces sont découpées en lobes
ordinairement dentés, disposées comme les folioles d’une feuille
pennée , et qui atteignent souvent la côte principale.
§. Ier. Tige rameuse ; fleurs rouges.
3433. Pédiculaire des marais. Pedicularispalustris.
Pedicularis palustris .Linn. spec. 845. Lam. Illustr. t. 517 ■ f- 1.
— Riv. t'. 92. — Hall. Helv. n. 320.
II. Flore albo. — Wild. spec. 3. p. 2o3.
Sa tige est droite, glabre, rameuse, haute de 5-5 décim.;
ses feuilles sont divisées en lobes opposés , linéaires, fortement
dentés , disposés comme les folioles des feuilles pennees , et
séparés les 11ns des autres jusqu’à la côte principale; les fleurs
sont purpurines , presque sessiles , axillaires et solitaires à chaque
aisselle ; les inférieures sont écartées ; les supérieures rapprochées
en épi feuillé : leur calice est ovoïde , renfle, hérissé de
quelques poils, presque à deux lèvres decoupees en forme de
Crète; la lèvre supérieure de la corolle est obtuse , tronquée , mu- ■
nie de deux dents un peu au-dessous du sommet; l ’inférieure est
oblique. Cette plante croît dans les marais découverts et herbeux :
elle fleurit à la fin du printemps. O. 2434. Pédiculaire desbois. Pedicularis sjlvatica.
Pedicularis syluatica. Linn. spec. 845. Lam. Fl. fr. 2. p. 35g.
_Lob. ic. t. 748. f. 2. — Hall. Helv. n. 321.
Cette espèce s’élève moins que la précédente ; sa tige est
quelquefois couchée, et fournit des sa base des rameaux très—
ouverts; ses feuilles sont pinnatifides, et leurs divisions sont
presque ovales , bordées de dents aiguës ; les fleurs sont sessiles ,
ramassées la plupart au sommet de la tige’et des rameaux , quelques
unes seulement sont isolées et inferieures aux autres; leur
corolle est d’un rouge pâle, tachée en sa gorge, aîongée et
fort grêle; le calice est oblong, a cinq lobes découpés irie—
gulièrementj la lèvre supérieure diffère de celle de la précédents