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assez v i f ; le ca lice est à 5 lobes lin é a ir e s , de m oitié au moins
plus courts que le p é d ic e lle ; l ’ éperon est d r o i t , p o in tu , plus
lo n g que le ca lic e . O . E lle c ro ît dans les champs aux environs
de D a x , d ’où M . L o is e le u r en a e n v o y é d es échantillons à
M . Cla r ion.
2843*. Campanule à tige Campanula simplex.
simple.
Campanula bononiensis. Ail. Ped. n. 4og.exel.syn.
S a tig e est d r o i t e , s im p le , g r ê le , p u b e scen te ; ses feu ille s
sont sessiles , o v a le s -lanc éo lée s , créne lé e s , pointues , cou ve r te ?
en dessous de poils courts e t serrés ; elles v ont en diminuant d e
g ran deu r v ers le som m e t de la t i g e , et celles qui naissent sous
le s fleurs sont des b ra c té e s oblongues , qui dépassent à peine
la longu eu r des p éd ice lle s ; les fleurs sont assez p e tite s , b le u e s ,
disposées en g rap p e simple , d ro ite , te rm ina le ; les p éd ice lle s
sont c o u r t s , étalés ou recourb és , ch a rg é s chacun d’une seule
fleu r ; le ca lic e est g la b r e , à 5 lanières é t r o it e s , qui ne dépassent
pas la longueur du tu b e . C e l te plante m ’ a é té e n vo y é e
p a r M . Ba lb is , qui l’a re cu e illie dans les montagnes de S u z e :
e lle se re tro u v e aux environs de T u r in , dans les vallé e s d ’E x ille s
e t de- S ta fo ra , a u - dessus de G a r r e s s io , de Bob b io et d e
B org oma sino ( A I L ) ; elle d iffè re de la cam p a n u la b o n o n ie n s is
de L in n é p a r sa tig e s im p le , p a r ses fleurs non paniculées et
solitaires sur leur p é d ic e lle ; de c e lle de S c o p o l i , p a r ses feu ille s
non cou v e r te s de laine ro u s s e , e t par ses calices , dont les lanières
ne dépassent pas la longueur du tu b e ; e n f in , q uoiqu’ elle
croisse en Suisse , elle ne peu t ap p a r tenir au, n°. 689 de H a lle r ,
puisqu’ elle a le ca lice g la b re .
2845*. Campanule des pierres. Campanula petrcea.
Campanula petrcea. Linn. spec. 236. — Pluk. t, i 5a. f. 5. — J.
Bauh. Hist. 2. p. 802. f. 1.
C e t te plante re ssem b le beaucoup à la campanule a g g lom é ré e ,
et n’ en est p e u t -ê t r e qu ’une v a r ié té rem a rq u ab le ; e lle s’ en
distingue sur-tout à ce que sa tig e et la surface in fé r ieu re de
ses feuilles sont co u v e r te s de poils courts , mois -et serrés ,
qui leu r donnent une te inte b lanch â tre : la surface supérieure
des feuilles est p u b e s c e n te ; les fleurs fo rmen t une tê te s e r r é e ,
globuleuse et te rm in a le ; le style est à peine saillant hors de la
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corolle. ty. Elle croît sur les collines pierreuses du Piémont;
dans les Alpes de Casotto (AIL), et à la val d’Aost.
2846- Elle a été trouvée dans les bois de Livry près Melun.
2855*. Campanule de Sibérie. Campanula Sibirica.
Campanula Sibirica. Linn. spec. 236. Jacq. Fl. austr. t. 200.
Sa tige est droite , ferme , simple , rougeâtre , hérissée de
poils blancs un peu roides, haute de 6 décim. , terminée par
une panieule lâche, effilée et peu garnie; ses feuilles sont oblongues
, linéaires, demi-embrassantes à leur base, un peu sinuées
ou ondulées, garnies de poils , a-peu—près obtuses; les radicales
sont rétrécies en pétiole ; les rameaux de la panieule portent
de ?. à 5 fleurs pédicellées, bleues, oblongues, assez petites ,
comparativement à la plante; le calice a ses lanières bordées
de poils roides et blanchâtres ; les sinus de ces lanières se réfléchissent
sur la capsule ; celle-ci est à 3 loges, et le stigmate
à 3 divisions. cT- Elle croît sur les pentes exposées au soleil
dans les vallées du Piémont ; près St.-Raphaël, à Ridoiva entre
Gassino et Castione ; entre Suze et Bussolino , dans les montagnes
de Borgomasino (Ail.) ; le long de la Doire près de
T u r in , d’où elle m'a été envoyée par M. Balbis.
2^71^. Lobdifi de Lcturenti. Lobelia Tjaurentia.
L o b e lia Laurentia. Linn. spec. i 3a i. Lam. Diet. 3. p. 58y. —
Mich.gen. t. 14. — Boec. Mus. 2. t. 27. fig. raaj.
Cette espèce ressemble beaucoup à la lobélie naine , qui a
été, peut-être avec raison, réunie avec celle-ci par plusieurs
auteurs : la lobélie de Laurenti en diffère , parce que ses feuilles
sont souvent incisées ou çà et là fortement dentées, toujours
dispersées le long de la tige , et non réunies à sa base ; elle
s’élève de 1 à a décim. , et porte toujours plusieurs fleurs soutenues
sur de longs pédicelles. O. Elle croît dans l’isle d’Elbe
(Mich.) et dans l’isle de Corse, d’où M. Noisette en a rapporté
des échantillons conserves dans 1 herbiei de M. Clarion.
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F in des a d d i t i o n s du t r o i s i è m e , v o l u m e .