1672. Seigle cultivé. Se cale cereale,
Secale cereale. Linn. spec. Lam. IUustr. n. u 58. t. f a
Koel. Gram. $67. ™
l&. Vïrnum. C. B. Pin. p, ss3.
y . Composition. Koel. Gram. 368.
Ses tiges sont articulées , garnies de feuilles assez étroites »
et s elevent jusqu’à environ deux mètres J elles portent à leur
sommet un épi un peu grêle, long de I 2 - i 8 centim., et chargé
de barbes assez longues; les épillets sont biflores, et ont leurs
valves garnies de cils rudes; ils sont accompagnés chacun de
deux paillettes calicmales sétacées , dont la longueur ne surpasse
pas celles des fleurs. La variété g est plus petite en toutes ses
parties; la variété y a l’épi rameux. On cultive cette plante
dans les champs , G : sa farine fait un pain nourrissant, mais
un peu.lourd; elle est émolliente,, résolutive et détersive.
1675« Seigle velu, Secale villosum.
Secale viliosum. Linn. spec. 124. Gou. Hort. 56. — Uordeum
ciliatum. Lam. Dict. 4. p. 604. excl. syn.
Sa tige est droite , ferme , glabre , haute de 5-6 décimètres
munie de, trois à quatre noeuds glabres et d’un brun rouge ; Tes*
feuilles ont h gaine un peu renflée, lisse, glabre, striée, et
le limbe hérissé de poils épars; l’épi est oblong ^ épais , un peu
comprimé, assez semblable à un épi d’orge, mais les épillets.
sont solitaires sur chaque dent de l’axe; la glurne est à deux
valves très-coriaces sur le dos", membraneuses sur les bords,
tronquées, au sommet, prolongées en une arête rude de deux
à trois centim. de longueur, marquées sur le dos de deux nervures
chargées de poils blancs ; cette glurne renferme deux fleurs
fertiles, et le rudiment d’une troisième placé entre elles : la
valve externe des balles s.e prolonge en une longue arête, et
pôrte sur son dos quelques poils blancs dans la partie qui n’est
pas cachée parla glurne. O. Cette plante croît à Montpellier;,
aux Malèles , et à 1 entrée du bois de Velène, près deRouquet ;
elle est commune aux bains de Lainalou , près Béziers,(Gou, ) y
en Dauphiné , près Lyon ( Latour, j ,
C L X X X I X , Y V R A IE ... L O L I T J M ,
Lolium. Lion. Juss. Lam.
C ar, La glurne est â deux valves parallèles à l’axe de l’épi»
î extérieure assez grande „ opposée à l ’axe ; l’intérieure petite-,
souvent avortée , et appliquée contre l’axe : cette glume renferme
plusieurs fleurs dont Ig balle est bivalve.
O b s . Les fleurs sont disposées en épi applati, et solitaires
sur chaque dent de l’axe. Ce genre diffère des fromens , parce
que les épillets sont parallèles et non opposés à l ’axe.
1674. Yvraie vivace. Loliurn perenne.
Lolium perenne. Linn. spec. 122. Lam. Ulnstr. n. u 35. t. 48.
f. 1. Koel. Gram. 361.
/3. Spicis composais. — Lolium compositum. Thuil. Fl. par. II.
1. p. 62.
y . Spicis viviparis. — Koel. Gram. p. 362. var. 3.
S. Spicis latisbifariis. — Sclreuchz. Prod. t. 2. f. 1.
Sa tige est droite , haute de 5-5 décim., lisse au toucher,
simple ou rameuse , garnie de feuilles glabres et larges de 4-5
millim. ; l’épi est très-alongé , comprimé ; les épillets sont
glabres, comprimés , dépourvus de barbes , disposés alternativement
sur deux côtés opposés de l’axe qui les porte , et ordinairement
assez écartés entre eux. La variété g a l ’épi rameux ;
la variété y a les épillets vivipares ; la yariété <f se distingue
à ses epillets étalés et rapprochés du sommet. Cette plante,
connue des agriculteurs sous le nom de ray-gras s , est commune
le long des chemins, sur les pelouses et dans les lieux
incultes : c’est un fourrage un peu dur, mais très-nourrissant,
gur-tout dans la jeunesse de la plante. 15.
1675. Yvraie menue. Lolium tenue,
Lolium tenue. Linn. spec. 122. Koel. Gram. 362.
Cette plante n’est probablement qu’une variété de l’yvraie
vivace; on la distingue à sa stature plus grêle, à sa tige filiforme
, à ses feuilles plus étroites, à son épi plus grêle, à ses
épillets composés de trois à quatre fleurs seulement, au lieu de
huit à douze qu’on trouve dans l’espèce précédente. Elle eroît
dans les pelouses et au bord des chemins , près Paris ; Moulins;
Abbeville; Clermont ( Delarb.il; Mayence (Koeler);
Lyon (Latour.), etc. TJ*.
1676. Yvraie enivrante. Lolium temulentum.
Lolium temulentum. Linn. spec. 122.Lam. Illustr. n. 1 i3y. t. 48»
f. 2. Bull. Herb. t. 107. Koel. Gram. 363. — Lolium annuum,
Lam. Fl. fr. 3. p. 620,
Valvulis muticis,v