j238i . Samole de Va- Samolus Volerandi (i),
lerandus,
Samolus Valeratidi. Linn. spec. 243. Lam. IUustr. t. roi,
Tourn. Inst. t. 60. — Samolus aqualicus. Lata. Fl. fr. 3.
p. 32g,
II. 'lYanus.
Sa tige est haute de 5 décim. ou environ , droite , cylindrique ,
glabre, fouillée et un peu rameuse; ses feuilles sont ovales-»
obtuses , spatulées et très-lisses ; ses fleurs sont blanches et dis-,
posées en grappes droites et terminales; elles ont une corolle en
soucoupe , partagée en cinq découpures ovales-obtuses. c?. Cette
plante croit dans presque toute la France , sur le bord des ruisseaux
et dans les lieux aquatiques; elle se retrouve dans l ’Afrique
et l ’Amérique septentrionale. La variété $ qui n’a pas 5
cerrtim. de hauteur, a été trouvée dans les pâturages maritimes
, aux environs de Bayonne , par M. Brongniard.
QUARANTIÈME FAMILLE.
RHINANTHACÉES, RHINANTHACEÆ,
Pediculares. Juss. — Orobanchoideoe et Rhinanthoideoe. Ven*,
— Personatarum gen. Linn. Adans.
L es Rhinanthacées sont presque toutes herbacées et remarquables
dans leur état de siccité, par la couleur noire qu’elles
acquièrent en desséchant (2); leurs feuilles sont alternes ou
ordinairement opposées, toujours simples, quelquefois profondément
pinnatifides; les supérieures tiennent lieu de bractées et
portent chacune une fleur à leur aisselle ; selon que ces feuilles
sont plus ou moins écartées , les fleurs paroissent ou axillaires ou
disposées en épis; quelques-unes offrent de vrais épis pédoncules
(1) Le nom spécifique de cette plante lui a été donne d après Vale-
randusDourez, botaniste du seizième siècle, mentionné quelquefois par
J. Bauhin.
(2) On peut éviter cette altération de couleur, soit en comprimant peu
les plantes, soit en leur enlevant subitement toute leur humidité au moyen
d’un fer chaud, soit en les exposant au soleil après les avoir un peu pressées
, et avant la fin de leur dessication.
D E S R H I N A N T H A C É E S . 4'55
et axillaires : le calice est persistant, souvent tubulé , divisé en un
nombre variable de lobes; la corolle est presque toujours irre-
culière souvent à deux lèvres;, les étamines sont en nombre
déterminé (deux, quatre ou huit>, insérées sur la corolle ; deux
d’entre elles sont plus courtes dans tous les genres ou leur
„ombre est de quatre : les anthères sont, dans un grand nombie
de rhinanthacées, munies de soies épineuses à leur base; lo -
vaire elle style sont simples; le fruit est uno capsule a deux
valves tantôt réunies par leur nervure longitudinale de manière
à former une cloison centrale et qui sert fle réceptacle des deux
côtés , tantôt séparées et portant les graines sur leur cote longitudinale
; les graines sont nombreuses ; chacune a un perisperme
charnu , un embryon droit et des cotylédons derni-cylmdriques.
P R E M I E R O R D R E -
RH INANTHACÉES. RHINANTHACEÆ -
Capsule à deux loges, à deux valves soudées par leur nervure longitudinale g et portant leurs
graines de l’un et l’autre coté de la f onction,
C C C X L V . P O L Y G A L A . POLYGALJ .
Polygala. Linn. Jnss. - Polygala et Chamoebuxus. Toum.-
Polygala et Polygaloides. Hall.,
Cax. La corolle est irrégulière,, divisée en deux lèvres et
imitant un peu la fleur des papilionacées ; les étammes sont au
nombre de huit réunies en deux faisceaux; les anthères sont
à une toge; le fruit est une capsule comprimée, ovale ou en
forme de coeur renverse.
O bs. Le genre des Polygalas ou laki-ers , comprend un grand
nombre d’espèces exotiques très-diverses par le port, et doit
être divisé en plusieurs grouppes; outre les deux sous-genres,
indiqués ci-après, on doit séparer les especes dont le fruit es
une baie , comme le paljgala spmosa; celles dont la capsule
se termine par quatre cornes et dont le calice est a cinq divisions
égales , comme le pofygala heüteria. — Plusieurs especes
de ce genre ont le sue propre laiteux, ce qui avoit engage