terminale ; lesglumes ont deux valves petites et striées. Elle
croît dans les prés et au bord des ruisseaux.
§. II. Vraies fètuques ; balles terminées par une
arête plus courte qu’elles ; valves de la glume
presque égales.
i58a. Fétuque des brebis. Festuca ovina.
Fustuca ovina. Linn. spec. 108. Leers. Herb. t. 8. f. 3. Lam.
Dict. 2. p. 458-
/?. Mutica. — Festuca capillata, a. Lam. Fl. fr. 3. p. 597.
•y. Purpuras cens.
$. Fivipara.
Cette espèce naît toujours en touffes serrées; ses racines sont
noirâtres T trèsMoifgues et très-chevelues ; les feuilles , soit radicales
, soit supérieures , sont très-fines , roulées sur elles-mêmes
en forme de petits tubes cylindriques , striées, hérissées en dehors
de petites aspérités qui les rendent rudes au toucher ; elles
s’élèvent rarement au-delà de 7-8 centim. de longueur : les tiges
sont grêles, droites , longues de 2 décim-, souvent tétragones ; la
panicule estgrèle , droite , serrée, presque dirigée d’un seul côté ;
les fleurs sont petites , verdâtres ou violettes , glabres ou quelquefois
un peu rudes vers le sommet des balles ; celles-ci sont le
plus souvent dépourvues d’arête. Cette plante est commune
dans les prés tourbeux et découverts : elle fournit un excellent
pâturage pour les moulons, ils . i585. Fétuque rougeâtre. Festuca rubra.
Festuca rubra. Linn. spec. 109. Poil. Pal. n. io 3. Keel. Gram.
252. Lam. Dict. 2. p; 458.
Cette espèce se distingue de la plupart des fètuques à ses
feuilles , dont les inférieures sont étroites , roulées sur leurs
bords , et les supérieures plus larges , presque planes , velues en
dessus et glabres en dessous ; la panicule est un peu lâche , le
plus souvent rougeâtre; les pédiçelles sont rudes; les épilleis
renferment cinq à six fleurs absolument glabres , et qui se
terminent en arêtes droites. Elle croît dans les lieux secs et
stériles. ¥• i584- l'étriqué dure. Festuca duriuscula.
Festuca ihiriuscula. Linn. spec. 108. Poil. Pal. n. 102. Lam.
Dict. 2. p. 459*
On peut reconnoître cette espèce, i°. à ses feuilles, qui sont
assez courtes, étroites , roulees ou pliees en long, toujours pu-
bescentes dans la concavité de la face supérieure , et absolument
glabres et lisses à l’extérieur; 2°. à sa panicule droite, serrée,
souvent rougeâtre, et dont les balles sont constamment lisses:
elle ne s’élève guère au-delà de 2 décim., et vient rarement
en touffes aussi serrées que la fétuque des brebis. O11 la trouve
dans les prés secs. 2e.
i585. Fétuque cendrée. , Festuca cinerea.
Festuca cinerea. ViM. Dâupli. 2. p. 98.
Festuca dumetorum. Lam. Illustr. n. io33.
La fétuque cendrée a les feuilles d’un glauque cendré comme
la fétuque glauque, roides , roulées en dessus dans le sens de
leur longueur, pubescentes dans la cavité formée par cet enroulement,
glabres et lisses à l’extérieur comme la fétuque dure-
mais elle se distingue de l ’une et de l’autre , parce que les balles
de ses fleurs sont entièrement couvertes d’un duvet velouté qui
manque entièrement dans la fétuque dure, et qui ne se trouve
qu’au sommet des balles dans la fétuque glauque : elleparoît différer
enfin de la vraie fétuque des buissons , parce que sa panicule
n’est pas resserrée en forme d’épi. La variété (è se distingue
parce qu’elle s’élève jusqu’à 5-6 décim., et que ses épillets sont
p us grands que dans la variété a . On trouve cette plante dans
les près secs , en Dauphiné , en Auvergne, dans le Jura aux
environs d’Ostende. %.
1586. Fétuque glauque. Festuca glauca.
Fustuca glauca. Lam. Dict. 2. p. 45g.
,6. Festuca longifotia. Thuil. Fl. par. i l . 1. p. 50.
Des le premier coup-d’oeil on reconnoît cette espèce à la teinte
glauque de son feuillage et de sa panicule ; ses feuilles sont
ineaires , roulees sur elles-mêmes dans le sens de leur longueur
pubescentes dans Ta cavité qui se forme à leur face supérieure !
glabres et lisses en dehors , de moitié au moins plus courtes que
la v aH e 'Î r f la vanete /8 la panSicule“. !e st courte,3 UpSesui ,soenrSréuee,s oblongue;d alness
epillets renferment deux à cinq fleurs oblongues, dont la balle est
velue vers le sommet et se termine en arête. Elle croît dans les
lieux secs et sablonneux, aux ermréns de Paris t