Herb. n. 69. t. 6. f. 5.— Poa pralensis, var. &. Lam.. Illustr.
n.967.
Sa tige est droite, cylindrique , haute de 5-p décim., rude
au toucher au-dessous de la particule ; les feuilles sont planes ,
ont la gaine rude en dehors , et couronnée d’une membrane
pointue, longue de 5-7 millim. ; la panicule est étalée, d’un
verd foncé tirant sur le pourpre ; les épillels ont trois fleurs
pubescentes à leur base ; la valve externe porte trois nervures ,
une dorsale, et une sur chaque côté. Cette plante est commune
dans les prés.
1608. Paturin des marais. Poa palustris.
Poapalustris. Linn. spee. 98? Hoffm. Germ. 3. p. 43. _Poa
trivialis. Leers. Herb. t. 6. f. 2.
Cette espece est tres-voisine du paturin rude ; elle en diffère
par ses gaines nullement âpres au toucher, ses feuilles plus
étroites , sa tige absolument lisse sous la panicule, ses épillets
glabres , et ses balles dont la valve externe porte cinq nervures
saillantes, savoir , une dorsale, et deux de chaque côté. Elle
croît dans les prés humides. 3f .
160g. Paturin des prés. Poa pralensis.
Poa pralensis. Linn. spec. 99. — Poa trivialis. Leys. Hat. n. 89,
— Poaserotina. Ehrh. Gram. 82.
Cette espèce ressemble beaucoup aux deux précédentes, et
ne s’en distingue qu’à ses feuilles glabres et lisses, ainsi que la
tig e , et à la membrane qui couronne ses gaines , laquelle est
courte, obtuse et comme tronquée. Elle croît dans les prés
montagneux. ?f.
1610. Paturin à feuille étroite. Poa angustifolia.
Poa angusttfolia. Linn. spec. 99.— Poa glabra. Ehrh. Gram. 6».
/?. Poa strigosa. Hoffm. Germ, 3. p. 44-
y . Poa cinerea. Vill. Daupb. 2. p. 126.— Poa variegata. Lom.
Illustr. n. 972.
Cette espèce ressemble par sa floraison à plusieurs des précédentes;
mais on la distingue sans peine à ses feuilles lisses,
étroites , un peu roides, et toujours roulées en dessus de manière
à paroître presque cylindriques ; les feuilles ont en général
une teinte d un glauque grisâtre , mais leur longueur varie beaucoup
dans les diverses variétés ; la panicule est aussi plus oa
moins étalée, plus ou moins garnie. Ces différences ne me
semblent pas suffisantes pour autoriser la division des variétés
que j ’ai citées. Elle croit dans les prés et les champs, IGL
ï 6 i I . Paturin des bois. Poa nemoralis.
Poa nemoralis. Linn. spec. 103. Lam. Illustr.n. 982. — Scheuchz.
Àgr. Prod. t. 2. f. 2.
fl. Fibrarum fasciculo ad nodos donata. Scheuchz. Gram. p.
765. — Bocc. Mus. 2. p .7 o .t. 5g .— Gou.Hort. p .44. — Leers.
Herb. p. 29.
y . Vivipara.
Ses tiges sont hautes de 5- io décim. , très-grèles , foibles,
penchées et garnies de quelques feuilles glabres , et à peine
larges de 5 millimètres y les fleurs forment une panicule très-
lâche , peu étalée, longue de 1-2 centim., et composée de rameaux
capillaires , trois à cinq ensemble par étage ; les épillets
sont très —petits et d’un verd blanchâtre : les noeuds de cette
plante sont souvent hérissés d’une touffe ovale de petites fibrilles
semblables à des radicules , et qui sortent de l’intérieur de la
plante. Cette maladie a été attribuée , par les uns, à une exsudation
de sucs; par d’autres et avec plus de vraisemblance , au
travail de quelque insecte ; Gouan a trouve des larves mortes
dans l’intérieur de cette petite touffe spongieuse. TS-
1612. Paturin comprimé. Poa compressa.
Poa compressa. Linn. spec. 101. Lam. Illustr. n. 989. Leers.
Herb. t. 5. f. 4 .— Yaill. Bot. t 18. f. 5.
Ses liges sont longues de 5 décimètres , feuillées , applaties ,
coudées à leurs articulations et à demi-couchées ; ses feuilles
sont glabres et larges de a-3 millim. ; sa panicule est un peu
étroite , plus ou moins resserrée , unilatérale et longue de 6-10
centim. ; elle a une roideur sensible, mais moindre que celle
du paturin roide ; les épillets sont pointus, verdâtres, et ont
leurs valves rougeâtres à leur sommet, ce qui leur donne un
aspect très-agréable. On trouve cette plante sur les murs et
dans les lieux sablonneux. .
i 6i 5. Paturin bulbeux. Poa bulbosa.
Poa bulbosa. Linn. spec. 102. Lam.Illustr n. 970.— Vaill. Bot.
t. 17. f. 8.
(3. Pivipara. — Moris. s. 8. t. 5. f. i4-
Ses feuilles radicales sont ramassées par faisceaux , dont la
base est épaisse , serrée , et ressemble à une bulbe; elles sont
g la b r e s , et n?ont pas plus de 5 millim. de largeurt les tiges
sont cylindriques , feuillées , et hautes de 5 décimètres ; leurs
articulations sont d'un rouge noirâtre : la gaine des feuilles est