y . Glurnâ calycina interna mu/lo minore. — Grcepalia temulenta.
Schrank. Bav. i. p. 382.
Ses t iges sont articulées , rudes au toucher, fouillées, et s’élèvent
jusqu’à un mètre et plus; ses feuilles sont glabres, assez
longues, et larges de6-8 m'illim. ; l’épi est droit , un peu roide ,
long de 2 déoim. , et composé d’épillets courts et pauciflores :
ces épiilets étoient garnis de barbes dans tous les individus que
j ’ai observés. On trouve cette plante dans les champs parmi les
blés, O ; ses semences sont un peu âcres et enivrent.
1677. Yvfaie muliiflore. Lolium multijlorum.
Lolium mulîjflbi-um. Lam. Fl. fr. .3. p. 621. Koel. Gram. 366.—
Lolium remotum. Hoffm. Germ. 3. p. 61. — Lolium arvense.
With. Brit. 2. p. 168. — Vaili. Par. t. 17. f. 2?
Cette espèce diffère de l’yvraie enivrante par sa tige presque
lisse au toucher , et de l’yvraie vivace par ses fleurs munies de
barbes vers le sommet des épiilets; elle se distingue de l ’une
et de l’autre par le nombre de ses fleurs, qui, dans chaque
épiilet, va de vingt à vingt-cinq. Seroit-clle une variété de l’une
ou de l’autre ? La figure de Vaillant présente des épiilets munis
de barbes trop longues et trop nombreuses. Elle croît sur le
bord des prés et des champs. Cette plante a été trouvée aux
environs de Péronne , par M. Lamarck.
C X C. ‘ É L Y M E. E L Y M U S .
Elymus. Linn. — Elymus et Cuviera. Koel.
C a r . Les épiilets sont géminés ou ternés sur chaque dent
de l’axe; leurs glumes sont à deux valves , quelquefois élalées
de manière à ressembler à un involucre composé de quatre à
six feuilles; chaque glume renferme deux à quatre fleurs , dont
les supérieures sont quelquefois mâles , et dont la balle est
bivalve.
1678. Ëlyme des sables. Elymus arenarius.
Elymus arenarius. Linn. spec. 122. Lam. Dict. 2. p. 352. Koeî.
Gram. 33o .— Gmel. Sib. 1 . 1. 25.
Cette plante est d’une belle couleur glauque ou blanchâtre
dans toutes ses parties ; sa racine est rampante, et pousse beaucoup
de feuilles longues de 5-6 décim., larges d’un centim.,
quelquefois roulées en leurs bords, et blapches en leur surface
supérieure; ses tiges sont droites, articulées , feuillées , et ne
surpassent que médiocrement la hauteur des feuilles radicales;
elles se terminent par un bel épi blanchâtre , pubescent ou
cotonneux , non garni de barbes , et long de y-10 centimètres;
les glumes sont latérales, et composées de deux valves plus
longues que les fleurs qu’elles accompagnent. On trouve cette
plante dans les lieux sablonneux et maritimes des provinces
méridionales, dans les dunes de la Belgique, sur les côtes de la
Manche et de la Méditerranée, ty.
1679. Éljme d’Europe. Elymus Europoeus.
Elymus Europoeus. Linn. Mant. 35. — Hordeum Europoeum.
Ali. Ped. n. 2276. — Cuviera Europoea. Koel. Gram. 328. —
Hordeum sylvaticum. Thuil. Fl. par. IL 1. p. 65. — Hordeum
cylindricum. Mur. Prod-43.— Hordeum montanum. Schrank.
Bav. 1. p. 386. — Scheuchz. Prod. t. 1. f . 1.
Sa tige est droite , haute de /r 6 décim. , garnie de feuilles
glabres ou légèrement pubescentes; son épi est droit, cylindrique,
comprimé, serré, assez semblable à celui de lo ig e
faux-seigle; les fleurs sont disposées trois à trois comme dans
les orges, mais chaque glume contient ordinairement deux et
quelquefois trois fleurs ; dans quelques individus elle est uni-
flore , et alors elle paroît réellement une espèce d’orge : l’épi
du milieu est sessile, les deux latéraux sont portés sur de très-^
courts pédicelles : les valves de la glume sont alongées, rudes
et semblables à des barbes; la balle se termine par une barbe
très-longue dans les fleurs latérales , très-courte dans celle du
milieu. Elle croît dans les prés et au bord des routes. T£. (1).
C X C I. O R G E . I I O R D E U M .
Hordeum. Linn. — Hordei sp. Moench.
C a r . Les épiilets sont ternés sur chaque dent de l’axe; les
deux latéraux sont souvent mâles et pédicellés , et celui du
milieu sessile et hermaphrodite : les glumes sont à deux valves,
qui, par leur réunion , jouent le rôle d’involucre à six feuilles;
chaque glume renferme une seule balle à deux valves. 1
(1) Lorsqu’on compare cette espèce aux graminées de France seulement,
elle semble plus voisine du genre orge, mais elle se rapproche absolument
de Y elymus caput-medusce, de Y elymus striatus et sur-tout de Y elymus
virginicus : le nombre des fleurs de chaque glume et la disposition des.
glumes me pardissent des caractères trop mconstaas pour autoriser la formation
d’un genre particulier, comme le propose Kceler.