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Première section. Bistorte. B istorta. Tourn.
pleurs en épis solitaires et terminaux ; neuf étamines ;
trois stigmates. ; graine triangulaire ; embryon latéral.
3203. Renouée bistorte. P o l jg o n u m b is to r la .
jPolygonum bistorta. Linn. spec. 5i6,Fl. dan. t. \i.\. Bull. Herb.
t. 3i 4-
jg. Radice minus intortd, — Lob, le. t. 292. f. 2.
Sa racine est oblongue, grosse , fibreuse et repliée plusieurs
fois sur elle-même; elle pousse plusieurs tiges droites, simples ,
glabres et hautes de 3 décim. ou un peu davantage; ses feuilles
radicales sont fort grandes, ovales-lançéolées, un peu ondulées
, courantes dans la partie supérieure de leur pétiole , glabres,
vertes en dessus et d’une couleur glauque en dessous ; celles de
la tige sont plus petites et embrassantes : les fleurs sont rougeâtres
, terminales et disposées en un épi dense, barbu et em-
briqué d’écailles luisantes. On trouve cette plante dans les prés ,
les pâturages montagneux, . Elle est vulnéraire et astringente.
3204. Renouée vivipare. P o l jg o n u m 'viviparum«
Polygonum viviparum. Linn. spec. 5i6. Fl. dan. t. i 3. — Plut,
t. i 5i . f . 2.
Cette espèce est beaucoup plus petite que la précédente ;
ses tiges sont droites, simples, feuillées et hautes de 1-2 décimètres
tout au plus ; ses feuilles inférieures sont pétiolées ,
étroites, lancéolées, pointues, et remarquables par des stries
ou espèces de nervures courtes disposées en leur bord , et
qui les font paroître presque dentées ; les feuilles supérieures,
sont linéaires et sessiles : les fleurs sont blanches et forment un
épi alongé; celles du bas de l’épi portent souvent des tubercules
feuilletés qui reproduisent la plante. On trouve cette renouée
dans les pâturages des Hautes-Alpes de la Savoie, du Dauphiné,
de la Provence, du Piémont, etc,
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Seconde section. P e r s ic a ir e . P e r s i c a r i a . Totirn.
Pleurs en épis ou en p an icu le, axillaires ou terminales ;
cinq à huit étamines ; deux ou quelquefois trois stigmates;
graine ovoïde; embryon latéral.
2205. Renouéé amphibie. Polygonum amphibium.
Polygonum amphibium. Linn. spec. 517. Lam. Fl. fr. 3. p. 233.
a. Aquaticum| — Moench.Meth. 629. Fl. dan. t. 282.
j8. Terrestre.— Moench. 1. c.
Sa tige est longue, cylindrique, lisse , articulée , souvent
rougeâtre, flottante lorsqu’elle croît dans l’ eau, rampante dans
la vase, droite dans les lieux plus secs; ses feuilles sont longues,
pointues, portées sur un pétiole court, glabres et légèrement
ciliées dans la variété aquatique , munies d’un pétiole alongé ,
et chargées de poils rudes dans la variété terrestre ; les fleurs
sont disposées en épis serrés , terminaux, ovoïdes dans la variété
et, alongés dans la variété/S; elles sont rouges! leurs étamines
sont ordinairement au nombre de cinq , souvent plus
longues que le périgone dans la variété £ ; l’ovaire porte deux
stigmates. Cette plante est commune dans les marais , les fossés
aquatiques. La variété £ se trouve dans les lieux qui ont été inondés
et dont l’eau s’est retirée en partie.
2206. Renouée poivre- Poljgonum hjdropiper.
d’eau.
Polygonum hydropiper. Linn. spec. 517. Bull. Herb. t. 127.—«
Polygonum acres Lam. Fl. fr. 3. p. 234«
Sa tige est haute de 5 décim., cylindrique , lisse , articulée,
tin peu rameuse , et souvent tout-à-fait droite ; ses feuilles sont
lancéolées, pointues , glabres, non tachées et portées sur des
pétioles très-courts; les stipules sont presque nues; ses fleurs
sont la plupart à quatre lobes , médiocrement colorées, disposées
en épis lâches et grêles; chacune d’elles a six étamines et deux
stigmates. On trouve cette plante sur le bord de l’eau et dans
les fossés humides. O. Elle est diurétique et extérieurement
résolutive , détersive et anti-oedémateuse. On la nomme vulgairement
poivre d’eau, curage, renouée âcre.