q ui km e étam in e ; la cap su le est o y o ïd e , d ivisée en d eu x loge#
p a r une cloison sim p le.
O b s . L es feuilles so n t o p p o sée s; les fleu rs solitaires au x ais-,
selles des feu illes,
2666. Gratiole officinale. Graliola officinalis.
Gratiola officinalis.Ginn. spec. 24. Bull. Herb. t. i 3o,Lara. Dict,
3. p. 26.mr Lob. ic. t. 435, f. 2.
Alpina. J. Bauh. Hist. 3. p. 435,
S a tig e est h a u te de 5 d éc im . , d r o ite , c y lin d riq u e , g a rn ie
d e feuilles d an s to u te sa lo n g u eu r e t o rd in a irem e n t sim p le ;
ses feuilles so n t o pposées , sessiles , o vales-lan céolées , dentées,
v e rs le u r s o m m e t, lisses, g lab re s et m arq u ée s d e tro is nerv u res,
lo n g itu d in ales ; ses fleu rs so n t a x illa ire s , so litaires , p éd o n cu—
lées et d ’un b lan c ja u n â tre . Q n tro u v e c e lte p lan te d an s les.
lieu x aq u atiq u e s , s u r le b o rd des étan g s. E lle est é m é tiq u e ,
fo rtem e n t p u rg a tiv e e t h y d ra g o g u e . E lle p o rte le n om v u lg a ire
d ’herbe au pauvre homme.
QUARANTE-SIXIÈME FAMILLE.
S O L A N É E S . S O L A N E Æ.
Solaneæ. Jnss. — Solana. Adans. — Lui;idoe. Linn,
L a s tru c tu re des S o la n é e s, co n sid é rée en d é ta il, présent©
d ’assez g ran d es d iv e rs ité s; m ais son en sem b le offre u n e te lle
u n ifo rm ité , q u ’au cun n a tu ra liste n ’a p en sé à d ésu n ir les p lan tes
d e ce tte fam ille ; elles o n t to u tes un asp e c t som b re et u n e o d e u r
d é sa g ré a b le ; leu rs fru its so n t p resq u e to u s de vio len s n a rc o tiq
u e s , et cau sen t so u v en t un d élire m a n ia q u e ; le u r tig e est
o rd in a irem e n t h e rb a c é e ; q u elq u es-u n es s’élèv en t en arb ris-,
seau x : le u rs feuilles so rte n t d e b o u rg eo n s d é p o u rv u s d ’é-.
c a ille s , e t so n t to u jo u rs a lte rn e s ; leu rs fleu rs affe cte n t fliffé^
re n te s disp o sitio ns , m ais elles o n t d an s p lu sieu rs g en res u n
c a ra c tè re rem a rq u a b le et p ro p re à c e tte fam ille , sav o ir de-
n a ître h o rs des aisselles des feuilles.
L es p artie s d e la fru ctificatio n so n t p re sq u e to u jo u rs a u
n o m b re d e cin q : q uelq ues g en res n ’en o n t q u e q u a tre ; le ca-.
lice est p e rs is ta n t, d iv isé p lu s ou m o in s p ro fo n d ém e n t ; la
ço ro lle est o rd in a irem e n t ré g u liè re , e n ro u e , en cl-oçliç ou e u
D E S S O L A N E E S .
entonnoir, et son limbe est souvent plissé sur les angles dans
le bouton ; les étamines sont insérées-à la base de la corolle ,
et ont souvent, les filamens barbus ou les- anthères accolées ;
l’ovaire est libre, simple; le style unique; le stigmate simple
ou à deux lobes ; le fruit est tantôt une capsule bivalve , semblable
à celle de la dernière section des Personées, dont elles
diffèrent par le nombre des étamines; tantôt une baie à deux
ou plusieurs loges : les graines sont petites, nombreuses; leur
périsperme est charnu; leur embryon est ordinairement courbe-
en demi-cercle, en anneau ou en spirale;.leurs.cotylédons sont,
demi-cylindriques.
* Solanées dont le fru it est ime capsule comme dans les
Personées.
C D X I . C E L S I E . . C E L S I A .
Celsia. Linn. Jiiss. Lam. Gbertn. — Verliasii sp. Tôurn. Alt.
C a r . Les Celsies diffèrent des molènes , parce qu’au lieu d©
cinq étamines elles n’en ont' que quatre , dont deux plus
courtes.
O bs. Ce genre a le port dès molènes et tous lés caractères
de la famille des Personées ; sa graine a un embryon droit
ce qui le rapproche encore de la famille précédente.
2667. Celsie d’Orieot. Celsia Orientalis-
Celsia Orientalis. Linn. spec. 866. Lam. Dict. i. p. 662*.
Dlustr. t. 532. — f^erbascum. Orientale, Ail. Ped. n. 387.
— Celsia caduca. Moench. Melh. 442.*— Buxb. Cent. .1. t*
20.
Sa tige est herbacée, droite, peu rameuse, Haute de 5 décimètres,
garnie de feuilles éparses, glabres, profondément
pinnatifides, et dont les lobes sont eux-mêmes découpés ; les
feuilles du haut de la plante sont divisées en lobes entiers et
linéaires ; l'es fleurs sont sessiles aux aisselles des feuilles supérieures,
et disposées en longs épis terminaux ; les lobes du calice
sont étroits , souvent divisés en lanières pointues; la corolle
est d’un jaune pâle, tachetée de rouge et barbue près de l’ insertion
des étamines. O. Cette plante , regardée jusqu’ici comme
originaire de l’Orient, croît dans le Piémontaux enviions
d’Aouste, d’après le témoignage d’Allioni».
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