en forme de poire ou d’oe uf, d’un verd b.«.» taché de bîane,
à coque dure et à pulpe blanche.
<T. La barbarine ou barba res que, a les fruits plus gros , aussi
durs que les précédons , très—souvent bosselés à l’extérieur, de
couleur jaune ou panachés de verd.
e. L egiraumon et la citrouille appartiennent, selon M. Du-
chene , a la meme race , quoique la grosseur de leurs fruits soit
très-différente. Cette race se distingue à la forme oblongue de
ses fruits; ede présente un grand nombre de sous-variétés pour
la couleur , verte , jaune ou blanche , et pour les dimensions de
ses fruits.
K- L e pastisson, appelé vulgairement bonnet d’électeur ,
bonnet de prêtre, couronne impériale , artichaut de Jérusa
lem, artichaut d’Espagne, arboufie d’Astracan, est une monstruosité
qui se perpétue de graine ; son fruit est à cinq loges et
le plus souvent marque de dix cotes ou tubercules qui forment
une espèce de couronne ; d ailleurs sa forme est très—variable ;
les vrilles se développent souvent au sommet et portent une
foliole dont l’extrémité émet une petite vrille.
Outre ces faces bien distinctes , on observe un grand nombre
de métis entre ces diverses courges; la plupart sont cultivées
dans nos jardins. Q.
282g. Courge pastèque. Cucurbita anguria.
Çucurbita anguria. Ducli. in Lam. Dict. 2. p. i 58. _ Cucurbita
cilrullus. Linn. spec. i435. — Lob. ic. 6io. f. 2.
La pastèque ou courge lacinîêe , se distingue de toutes les
précédentes, par ses feuilles très-profondément découpées »
placées dans une direction verticale, et d’une consistance ferme
et cassante ; par son fruit orbiculaire, lisse , moucheté de taches,
étoilées; par leur chair souvent rougeâtre; par leurs graines
noires ou rouges , et non blanchâtres. On cultive cette espèce en
Provence. Le nom de pastèque est réservé aux variétés dont le.
fruit plus ferme , ne se mange que confit ou fricassé , et l’on
donne celui de melon d’eau , aux variétés dont le fruit est très-*,
fondant. Au reste , le nom de citrouille n’est point donnés cellj^
espèce dans l’usage ordinaire. O..
CINQUANTE-SIXIÈME FAMILLE.
CAMPANÜLACÊES. C AM P AN U LA C EÆ .
Campanulacees. Juss. — Campanules. Adans. — Campanacea-*
rum gen. Linn.
L es Campanulacees sont en général dès herbes vivaces par
leurs racines, pleines d’un suc laiteux moins âcre que dans
les autres plantes laiteuses ; leurs feuilles sont simples, alternes
et souvent bordées de dentelures calleuses ; les fleurs
sont tantôt distinctes, tantôt réunies dans un.involucre commun,
ordinairement bleues ou blanches..
Le calice est adhérent avec l’ovaire et a son limbe divisé;
la corolle est insérée au sommet du calice , ordinairement régulière
et à cinq lobes ,. souvent marcescente et munie en dehors
de pores corticaux comme un vrai calice; les étamines
sont insérées un peu au-dessous de la corolle , en nombre égal
à ses divisions et alternes avec elles; leurs filamens élargis à
leur base , semblent être autant d’écailles qui recouvrent l’ovaire
; les anthères.sont libres ou soudées ; l’ovaire est simple^
adhérent au calice; le style est simple; la capsule est le plus
souvent à trois loges , mais varie de deux à six dans les divers
genres; elle est presque toujours polysperme et s’ouvre sur les
cotes : les graines sont attachées à l’angle intérieur des loges y
elles ont un périsperme charnu, un embryon droit à radicule
inférieure et à cotylédons demi-cylindriques^
Les Campanulacees ont des rapports avec les Composées. T
par leurs feuilles alternes, leur ovaire adhérent, leurs fleurs
souvent réunies dans un iuvolucre , leurs étamines au nombre
de cinq, leurs anthères quelquefois réunies, et se rapprochent
en particulier des Chicoracées par leur suc laiteux ; elles en
diffèrent par leur corolle qui ne porte pas les étamines , et surtout
par leur fruit à plusieurs loges et à plusieurs graines.
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