tantôt, enfin , fort étroites et pointues ; les flëufs sont disposées
en épi court ou en manière de tête aux extrémités des branches ;
elles sont d’un pourpre plus ou moins foncé , ou quelquefois
tout-à-fait blanches ; leur calice est ordinairement coloré d un
pourpre presque violet, ce qui donüè un aspect fort agréable
aux sommités fleuries de cette plante. La variété •y est particulièrement
remarquable par son odeur de citron ou de mélisse
des jardins. Quelquefois la piqûre d’un insecte produit
de petites têtes blanches très-veloutées ou cotoilneuses , situées
au sommet des brandies ; mais on ne doit pas mettre au nombre
des variété de cette espèce , les plantes qui ont éprouvé cette
sorte d’accident. On trouve cette plante sur le bord des chemins
secs et sur les collines. Elle est tonique et céphalique;
a5go. Thym laineux. Thymus lanuginosuSé
Thymus lanuginosus. Schk. Bot. a. t. 164. Wild.spee. 3. p. i 3S.
— Thymus serpyllum, S. Linn. spec. 8a5. — Thymus serpil-
lum, t. Lam. Fl. fr. a. p?392.
$. Thymus pannonicus. Ail. Ped. n. 77. Sut. Fl. helv. a. p. 19.-
— Hall. Helv. n. 236.
Cette espèce diffère de la précédente par ses tiges hérissées ;
par ses feuilles plus petites , plus arrondies , toutes hérissées sur
leurs deux faces de poils blancs et laineux. Ces caractères se
conservent far la culture , selon l’observation de Wildenow. Elle
croît clans les lieux secs du midi de la France. La variété £ que
j ’ai reçue du Yalais nç diffère de la précédente que par un aspect
un peu plus cotonneux. Elle ne peut appartenir au thjrhus
montanus , W . , puisqu’elle n’a pas la tige droite, les feuilles
ni les calices glabres. 2f .
2591. Thym zygis. Thymus zygis.
Thymus zygis. Linn. spec. 826. Mant. 4i 3. non Pall. — Thymus
ciliatus. Lam. FL fr. 2. p,392. — Clüs. Hist. 1. p. 3S8.f. 2.
Cette espèce se distingue facilement à ses feuilles linéaires,
«iliées sur leurs bases et- assez semblables à celles de la coris de
Montpellier; ses tiges sont ligneuses , grêles , brancliues et chargées
, de distance en distance , de feuilles fort étroites , disposées
comme par paquets opposés ; les fleurs sont petites, vêrticillées
dans les noeuds supérieurs , et d’une couleur blanche un peu
purpurine. 2>. On trouve cette plante dans les provinces méridionales
, dans les lieux secs, parmi les bruyères près Montpellier,'
à
à Saint-Gilès (Magn.) ; au Terrail et au-delà de Càunelles (Gou.).
ÿ . Elle a moins d’odeur que la suivante.
2595. Thym commun. Thymus vulgaris.
Thymus vulgaris. Linn. spec. 825. Lam. Fl. fr. 2. p. 3qi. —«
Blackw. t. 21 x.
Æ- Latifolius.— Sabb. Hort. 3. t.68.
y . Canâicans. — Tourn. Inst. 196.
L Capilulis minorilms. —■ Tourn. Inst. rq(j.
Ses tiges sont hautes de i 5- i 8 centim., ligneuses, presque
cylindriques , d un brun rougeâtre, et produisent beaucoup de
rameaux opposes, greles et un peu velus ; ses feuilles sont petites
, assez étroites , vertes en dessus et blanchâtres ou d’une
couleur cendrée en dessous ; les fleurs sont verticillées en épi
Vers le sommet des branches; elle? sont petites et semblables à
celles de l’espèce précédente. Cette plante est commune sur les
collines sèches des provinces méridionales. J>. Ori la cultivé dans
les jardins pour son odeur qui est forte , aromatique et des plus
agréables : elle est tonique, cordiale, stomachique et incisive.
On la nomme vulgairement le tin , la p o te , la frigoule.
S* II* Division moyenne de la lèvre inférieure de la
Corolle échancrée (Galamintha, L a m . ) .
aSgS. Thym des champs. Thymus acinos.
Thymus acinos. Linn. spee. 8a6. Bull. Herb. t. 3i8._Calamintha
aruensis. Lam. Fl. fr. 2. p. 3g4. _ Acinos tliymoides,
Moeneh. Méth. 407. - - Lob. ic. t. 5o6. f. 1.
Ses tiges sont longues de 2 décimètres, grêles, branchues ,
Un peu dures, légèrement velues , quelquefois droites , mais
plus ordinairement„un peu couchées sur la terre; ses feuilles
sont ovales - oblongues , pokitues, rétrécies en pétiole à leur
base, plus courtes que les entre-noeuds > velues en leur bord,
quelques-unes très-entières, mais la plupart chargées d’une ou
deux dents de chaque côté, dans leur partie supérieure : les
fleurs sont rougeâtres ou purpurines , tachées de blanc en leur
lèvre inférieure et cinq ou six à chaque verticille ; leur calice
est remarquable par les stries nombreuses et saillantes dont il est
chargé , èt par le renflement quhl acquiert à sa base pendant la
maturation des graines. On trouve cette plante dans les lieu*
Secs et pierreux, dans les champs. O.