O b s . Ce genre, ainsi que3e suivant, ressemblent, parleuv
port, à plusieurs Composées , mais ni l’un , ni l’autre n’ont les caractères
de cette famille , puisque leur ovaire est libre , que leurs
anthères sont distinctes , et que leurs fleurs mâles et femelles
sont dans des involucres différens. (Yent. ).
2 158. Ambrosie maritime. Ambrosia maritima.
Ambrosia maritima. Linn. spec. i 4° u Lam. Dict. i. p. ian. —
Barr. Ic. t. 1144- *
Toute cette plante est couverte d’un duvet fin, mou et
blanchâtre; ses tiges sont très-rameuses et s’élèvent jusqu’à
4-5 décim. ; les feuilles sont profondément découpées en lanières
qui sont elles-mêmes lobées, et dont les sinus sont ar—.
rondis ; les fleurs forment aux sommets des tiges et des rameaux y
des épis jaunes , cylindriques , longs de 5-8 centim. ; les mâles
sont ramassées et presque sessiles. Q. Celte plante croît dans,
les sables maritimes, aux environs de Nice ( Ail.).
C C X C I I . L AM P O U R D E . X A N T H I U M .
Xanthium. Tourn. Linn. Jnss. Lam. Goertn.
C a r . Les fleurs sont monoïques j les mâles sont entourées,
d’un iuvolucre à plusieurs feuilles, placées sur un réceptacle
hérisse de paillettes et d’ailleurs semblables à celles du genre
précédent; les femelles sont entourées d’involucres d’une seule
pièce, hérissés en dehors de pointes crochues, divisés intérieurement
en deux loges uniflores ; le périgone propre est nul;,
l ’ovaire porte deux styles ; les graines sont recouvertes par
l’involucre endurci.
215g. Lampourde glout- Xanthium strumarium^
teron.
Xanthium strumarium. Linn. spec. 14,00. Lam. Illnstr. t. ^65.
f. i . — Xanthium vulgare. Lam. Fl. fr. 2. p. 56. — Lob. Ic.,
t. 588. f. a.
Sa tige est haute de y décim., anguleuse et branchuej ses
feuilles sont pétiolées , en forme de coeur, arrondies, dentées,
dans leur contour, et formant trois angles ou trois lobes vers
leur sommet : ses fleurs sont axillaires ; les mâles sont en petit
nombre, et les femelles sont beaucoup plus nombreuses; elles,
produisent des fruits grouppés , ovoïdes, hérissés de pointes
crochues et terminés par deux becs droits. Celte plante, connue
sous les noms de gloutteron et de petitebardanne , est commune
D E S E U P H O R B I A C Ë E S. 627
Je long des haies et sur le bord des chemins. O • Ses fruits servent
à teindre en jaune, d’où provient le nom de xanthium
jaune). 2140. Lampourde épineuse. Xanthium spinosum.
Xanthium spinosum. Linn. spac. 1^00. Lam. Ulustr. t. y65. f. 4.
— Pluk. t. 239. f, 1.
Ses tiges sont hautes de 5 décim. , cannelées, pubescentes
et très-rameuses ; ses feuilles sont oblongues, découpées en trois
lobes pointus, dont celui du milieu dépasse beaucoup les
autres, vertes en dessus, blanchâtres en dessous, et se rétrécissant
en pétiole ; on trouve à leur base de longues épines ternées;
ces épines naissent sur la tige et non sur les feuilles; les fruits
sont petits, latéraux, sessiles, hérissés de pointes crochues,
dépourvus à leur sommet du double bec qu’on observe dans
l ’espèce précédente. Elle croît au bord des champs et des chemins,,
dans les envions de Montpellier (Gou.); entre Tarascon et
Saint-Remy ( Gér. ); à Nice sur les bords de la mer (Ail. ). 0 .
VINGT -SE P T IÈME FAMILLE.
EUPHORBIACÉES EÜPHORBIACEÆ.
Euphorbioe. Jnss. — Tithymali. Adans. — Tithymaloideee. Vent.-
Tricoccce. Linn,
Ce t t e famille, très-naturelle, est remarquable par le suc
propre, âcre et laiteux que contient la tige de la plupart des
espèces qui la composent, et sur-tout par la structure de soir
fruit : elle renferme des arbres, des herbes et des arbrisseaux
charnus; les feuilles sont très-variables pour leur forme et leur
position; les fleurs sont monoïques ou dioïques, disposées souvent
en épi ou réunies dans un involucre , ou plus rarement so*-
Ktaires; les fleurs mâles ont un périgone à plusieurs parties , eî
des.étamines en nombre fixe ou variable , insérées sur le réceptacle
; leurs ftlamens sont souvent articulés dans le milieu : les
fieu rs femelles ont un ovaire libre, sessile ou pédieellé, tantôt
surmonté de plusieurs styles ( ordinairement trois ) , et devenant
une capsule composée d’autant de coques qu’il y a de styles;
tantôt chargé d’un seul style et se changeant en un fruit charnu
dans certains genres exotiques : les coques du fruit s’ouvrent
avec élasticité en deux valves, et ne contiennent qu’une ou
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