concave, placé du côté de la division irrégulière ; l’anthère est
caduque, terminale, hémisphérique, à deux loges qui ren-.
ferment un pollen grenu disposé en masses oblongues.
2046. M a la x is de L c e s e l, M a lc tx is L oe s e l i i .
Ophrys Loeselii. Linn.spec. iS fi. — Malaxis Loeselii. S Vf. 1. q,
p. 935.— Ophrys liliifolia.Lata. Dict.4.p. 56g. — Loes. Pruss.
180. t. 58.
La racine de cette plante est blanche, composée de fibres
grêles, au-dessus desquelles se trouve une espèce de bulbe
ovoïde , spongieuse , formée par les débris des anciennes feuilles
et comparable non aux tubercules des orchidées, mais aux
bulbes des graminées : de cette gaine spongieuse sort une tige
droite , grêle , triangulaire , sur-tout vers le sommet, haute de
2 decim., munie vers sa base de deux feuilles engainantes,
presque opposées , oblongues ou ovales-lancéolées, lisses et entières
sur les bords ; les fleurs sont un peu pédicellées , jau-*
nôtres , renversées , asix divisions, dont cinqlinéaires , alongées ,
grêles, et une sixième ( qui par le renversement de la fleur se
trouve placée du côté supérieur ) plus grande, ovale, obtuse,,
marquée vers la base d’une crénelure de chaque côté , recourbée
en bas à son sommet. Cette plante croît dans lesmarais de Saint-*
Gratien près Paris ; de Béthune ; des dunes de Dunkerque et de
Saint-Quentin y aux environs de Grenoble (Y ill.) ? y dans les,
fossés de Lille et au marais d’Emmerin ( Lest. ), Cette plante
diffère , par sa hauteur trois fois plus grande et par sa tige tri—
gone et non pentagone, de la malaxis paludosa , que quelqufes
auteurs ont faussement indiquée comme indigène des environs,
de Paris j elle ne se distingue qu’avec peine de la malaxis li-,
liifolia, qui est peut-êlre aussi originaire de France : celle-ci
a la tige triangulaire comme celle de Loesel , mais ses feuilles
sont deux fois plus larges y sa fleur a quelques-unes de ses divisions
rougeâtres , et les autres verdâtres y sa division supérieure-
est pointue, nullement réfléchie, et sa racine n’offre pas la
bulbe spongieuse qu’on observe dans la malaxis de Loesel.
C C L X . C Y M B I D I E . C Y M B I D I U M . ê
Cymbidium. Sw. — Ophrydis sp. Linn. — Corallorhiza. Hall,
Car. La division inférieure du périgone est concave à sa
base , non adhérente avec le style , dépourvue d’éperon ; le stigmate
est placé à la partie antérieure du style 3 l’anthère çst
cad uqu e , te rm in a le , hémisphérique, à deux ou quatre loges 5
les masses de pollen sont globuleuses, attachées a un pedice
fixé en avant ; la capsule est ovale , tngone ou hexagone. ^
30A7. Cymbidie corail. Cymbidium corallorhiza.
Ophrys corallorhiza. L inn. spec. i 33g. Fl. dan. t.
D ic t .4-P- 566. - Cymbidium corallorhiza. Swl o c . ^^v-
a38.— Corallorhiza neotua. Scop. Carn. n. nf-t-
Helv. n. i3©ï . t. 44* i*
Les fibres de sa racine sont très-rameuses , tortueuses, et
ressemblent par leur forme à des morceaux de corail | sa Lge
est haute de 5 d é c im ., nue et garnie de quelques écaillés enga
nantesTui tiennent lieu de feuilles; ses fleurs sont petites , d nue
couleur’ herbacée ou blanchâtre, peu nombreuses et ont m
I B à quatre loges. On trouve - t t e plante daus les boes
Cn Lan gu ed oc ; dans les montagnes du Jura pr
N eu ch âtel; dans les Alpes près du Léman H a ll.) , les
bois de hêtres près Entrague ( A il. ) ; dans les montagnes du
Seyne en Provence.
C C L X I . L IM O D O R E . L I M O D O R U M .
Limodorum. Tourn. Sw. - Satirü et Orchidis sp. Lmn.
Epipactidis sp. Hall. ,
C a r . L a division inférieure du périgone est prolongée e
ép eron , comme dans l ’orchis ; mais la structure du s t y l e , d e
Panthère et d e là capsule, est semblable à celle des cymbidies
16 O bs! ° L es^hnodores d’Europe sont dépourvus de feuilles e t
ont l’aspect des épidendrum.
3048. Limodoreavorté. Limodorum aborüvum.
Limodorum aborlivum. S Vf. 1. c. p. 243. O refus abnr^ a'
Linn. spec. # , Lam. Dict. 3. p. 599. ~ rUva
*4 ; Scop. Carn. n 3o. — EpipacOs abortwa. AU. Ped. n. 4 -
— Hall. Helv. n. 1288. t. 36. '
Sa tige est haute de 4 décim. et garnie d ’ecadles eour es
lancéolées et engainantes; elle e s t , ainsi que ses ecai es e ses
fleu rs , d’une couleur violette plus ou moins foncee r et se termine
par un épi lâche ; ses fleurs sont grandes et ont un eperon
presque aussi long que l’ovaire ; leur division inferieure est ova e V
un peu concave etpointue ; les racines sont des fibres faseieulees
o a i i v o u i g,. iP>t r v i a d i £ â 9 1 0 £