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S E C O N D O R D R E .
Asphodèles (Juss. ).
'Ovaire libre ,* graines arrondies ou anguleuses j un
stigmate.
C C X X X Y . ASPHODÈLE. A S PH O D E LU S .
Asphodelus. Tourn. Linn. — Asphodelus et Asphodeloides,
Moench.
C a r . Les filamens des étamines élargis à leur base et courbés
en forme de voûte, recouvrent l’ovaire.
Obs. Dans la germination des asphodèles , le lobe de la graine
reste pendant au sommet de la première feuille, lequel est
courbé et aminci.
ig i5 . Asphodèle jaune. Asphodelus luteus.
- A^sphodclus luteus. Linn. spec. ^..^.3. Jacij. Hovt, Yind. t. 'jy,
Cette plante, originaire de Sicile , est maintenant cultivée
comme fleur d’ornement dans un grand nombre de jardins ; elle
se distingue à sa tige feuillée , à ses feuilles triangulaires et
striees, à son épi long et simple , à ses fleurs jaunes, etc.,^.
1916. Asphodèle fîstuleux. AsphodelusJîstulosus.
AsphodelusJistulosus. Linn. spec. 444* Lam. 1 ) ïct. 1. p, 3o 1—
Cav. Ic. 3. t. 201. — Asphodeloides ramosa. Moench. Meth.
634.
Sa tige est haute de 6-7 décim., grêle , nue, cylindrique
et un peu rameuse dans sa partie supérieure; ses feuilles sont'
radicales , nombreuses , menues , presque filiformes , d’un verd
fonce , et fistuleuses ; ses fleurs sont plus petites que celles de
1 espèce suivante; leur corolle est composée de six pièces distinctes;
les écaillés des étamines sont velues, et le stigmate est
à trois lobes courts; la capsule est un peu charnue , et chaque
loge renferme quatre à six graines. On trouve cette plante dans
les provinces méridionales, ty.
ï 9 I7* Asphodèle rameux. . Asphodelus ramosus.
Asphodelus ramosus. Wild. spec. 2. p. i 33. — Asphodelus ramosus,
Linn. spec. 444’ Lam. Dict. 1. p. 3oo. — Glus»
Hist. 1. p. 196. f. 2.
Sa tige est haute d’un mètre, cylindrique, nue et plus ou
moins rameuse dans sa partie supérieure; ses feuilles sont radicales
r fort longues, nombreuses et ensiformes ; ses fleurs sont
d e s L I L I A C É E S . 2 C 3
grandes , ouvertes en étoile, et portées sur de courts pédoncules;
elles sont blanches, et leurs segmens sont chargés d’une
ligne’ rougeâtre sur leur dos. On trouve cette plante dans les
montagnes de la Provence, .
1918. Asphodèle blanc. Asphodelus albus.
Asphodelus albus. Wild. spec. 2. p. i 33. — Asphodelus ramosus,
|2. Linn. spec. 445. Lam. Diet. 1. p. 3oo. — Glus.
Hist. 1. p. 197- f- '
Il diffère du précédent par sa hampe simple et non ramifiée,
par ses fleurs plus petites et plus serrées , et par ses pedicelles
qui ne dépassent point la longueur des bractées : on le trouve
aux environs de Narbonne; de Sorrèze ; dans les Pyrénées;
les montagnes de Seyne et d’Auzet en Provence.
C CX X X V I . HÉMÉROCALLE. H EM E R O C A L L IS .
Hemerocallis. Linn. Hall. — Lilio-asphodelus et Liliastrum.
Tourn.
Car. Le périgone est grand, persistant, en entonnoir à sa
base , en forme de cloche et à six divisions peu profondes à sa
partie supérieure ; les étamines sont dejetées de coté.
O b s . Les r a c in e s sont composées d’un faisceau de fibres simples,
épaisses et cylindriques.
1919. Héraérocalle fauve. Hemerocallis fulva.
Hemerocallis fulva. Linn. spec. 462. Lam. Dict. 3. p. io3. L ilian.
1. n. 16. t. 16.— Hemerocallis crocea. Lam. Fl. fr. 3. p.
267. — Lob. Ic. t. q3. f. i«
Sa tige est haute d’un mètre , nue, presque cylindrique , lisse
et un peu rameuse à son sommet ; ses feuilles sont radicales, fort
longues, ensiformes, un peu étroites et creusées en gouttière.
Ses* fleurs sont grandes , pédonculées, terminales , et d’un jaune
rougeâtre , sur-tout intérieurement : elles forment à sa base un
tube étroit, au fond duquel se trouve l’ovaire qui est bien certainement
libre. Cette plante croît en Provence, aux environs
de Pourriere ( Gar. ) ; près de Tarbes (Ram.) f -
1 9 2 0 . H ém é ro c a lle ja u n e . Hemerocallis Jlavci.
Hemerocallisflava. Linn. spec. 2. p. 462- Jacq. H°rt. Vnufi
t. i 3g. Liliac. 1. n. i 5. t. i 5. — Hemerocallis lilio-asphodelus,
Linn. spec. 1. ed. p. 324-
Elle diffère del’hémerocalle fauve, parce qu’elle est moins grand«