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brun et de blanc ; les stigmates sont au nombre de 2. H
croît dans les lieux humides des hautes Alpes du Piémont; il
est fort rare , et n’a encore été trouvé qu’au mont Cenis, d’ou
M. Balbis me l’a envoyé.
iySx*. Carex des ombrages. Carex umbrosa.
Carex umbrosa. Host. gram. Austr. p. 5a. t.69. ex. Balb. Mise,
p. 69. Hoffm. Gertn. 4- P- 222-
Cette espèce se distingue de toutes celles qui ont 5 stigmates,
âes épis unisexuels et des capsules hérissées, en ce que la carène
ou la nervure longitudinale de ses glumes est hérissée en
dehors de petites aspérités ou de petits poils roides; elle ressemble
par son port au carex précoce ; ses feuilles sont radicales
, disposées en touffe , plus courtes que la hampe ; celle-ci
est grêle , longue de 5 décim., . rude vers le haut, lisse dans
le bas, chargée de 5 épis ; le supérieur est mâle, droit, cylindrique;
ses écailles sont brunes, avec une raie verte et lisse
sur le dos; les 2 inférieurs sont femelles, plus courts, l’un ses-
sile , l’autre porté sur un pédicelle égal à la gaine de la bractée;
leurs glumes sont brunes, pointues, avec une raie verte et hérissée
sur le dos ; la capsule est alongée , triangulaire , munie
de poils, courts , terminée par un bec à 2 pointes. %■ . Elle est
commune dans les lieux ombragés des collines qui entourent
Turin.
'1 7 8 7 . Cette plante se trouve aussi aux Grangettes près le lac
de Genève ; c’est à elle qu’on doit, selon M. Chaiïlet,
rapporter le n°. i 344 de Haller , que la plupart des
botanistes croyoient une plante perdue.
1804*. Souchet en faisceau. Cyperusfascicularis.
Cyperus fascicularis. Roltb. Cyp. 39. t. 11, f. 1. Lam. Illuslr. n.
no8. t. 38. f. 2- Desf. Fl. atl. 1. p. 44- — Cyperus globosus.
Alt. Auct. p. 49« — Pluk- t. 4 i6. f. 6.
Ses racines sont menues, fibreuses; ses feuilles sont radicales
, glabres , courbées en carène, étroites , pointues , longues
de 1-2 décim. sur 2 millim. de largeur; sa tige est droite,
simple , lisse , triangulaire , haute de 3 décim. , terminée par
un faisceau arrondi, composé de 20 à 3o épillets presque seS-
siles; ce faisceau est entouré à sa base de 4 à 5 feuilles étalées,
inégales , beaucoup plus longues que les épillets; ceux-ci sont
linéaires, pointus, comprimés; les glumes sont régulièrement
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embriquées sur 2 rangs , courbées en carène, verdâtres ou d’un
brun rougeâtre ; les graines sont elliptiques , comprimées ,
brunes. Il croît dans les prés humides le long du V ar , aux
environs de Nice ; je le décris d’après un échantillon que
M. Balbis m’a envoyé, et qui provient de l’herbier d’Allioni
même ; et j’ai sous les yeux un individu de la même espèce,
recueilli en Barbarie par M. Desfontaines.
S E I Z IÈME [ b i s ) FAMIL LE.
P A L M I E R S . P A L M Æ .
Palmoe. Linn. Adans. Juss.
L a famille presque toute exotique des Palmiers est néanmoins
l’une des plus importantes du règne végétal ; elle est composée
d’arbres élevés , dont la structure démontre, de la manière la
plus évidente, tout ce que nous avons dit ci-dessus sur l’accroissement
et l’organisation des Monocotylédones; les tiges de
ces arbres sont simples , cylindriques , plus dures eu dehors
qu’en dedans , souvent marquées d’anneaux transversaux , terminées
par une couronne d’un nombre indéterminé de feuilles;
celles-ci sont pétiolées, toujours divisées en lanières linéaires,
lesquelles sont tantôt disposées comme les doigts de la main,
tantôt comme les folioles des feuilles ailées; leurs fleurs naissent
sur un spadix qui sort d’entre les feuilles , et qui est entouré
d’une spalhe commune ; ces fleurs sont souvent monoïques ou
dioïques par avortement, composées d’un périgone persistant
à 6 parties, dont 5 extérieures et 5 intérieures ; de 6 étamines
(quelquefois de 20 à 100) insérées à la base des divisions du
périgone, et souvent monadelphes ; d’un ovaire simple, libre,
chargé de i -5 styles et de 8 stigmates; le fruit est un drupe sec ,
dont l’enveloppe externe est formée de fibres serrées, dont le
noyau est ligneux, à une loge, à i -5 graines; celles-ci sont
osseuses, insérées à la base du noyau ; l’embryon est petit, situé
dans une cavité du périsperme ; celui-ci est d’abord liquide
ou mou, ensuite dur et corné.
CCIX* . C H A M ÉR O PS . C H A M Æ R O P S . .
Chamoerops. Linn. Juss. Lam, — Chamoeriphes. Goertn.
Car. La spathe est d’une seule pièce, et renferme tantôt
Z 2; 3: