thogale nain par ses segmens floraux, glabres et obtus, par ses
pédicelles simples et presque toujours solitaires. Elle croît dans
les prairies humides des hautes montagnes ; M. Ramond l’a découverte
dans les Pyrénées ; je l’ai recueillie en été dans les Alpes
à l’Allée-Blanche : elle a été retrouvée à la val. d’Àost (Balbi),
et dans les montagnes de Seine en Provence, par M. Clarion.
§• II. Fleurs jaunâtres , blanches ou verdâtres ;
fdamens des étamines dilatés à la base.
1945. Ornithogale des OrnithogalumPyrenaicum.
Pyrénées.
a. Ornithogalum Pyrenaicum. Jacq. Austr. 3 . t. io3. Ait. Kew.
1. p. 44i .— Ornithogalum flarescens. Lam. Fl. fr. 3.p. 277..
Illustr. t. 242. f. 2.
fi. Ornithogalum Pyrenaicum. Linn. spec. 44°. Gou. Ilhistr. p..
2 6 .— Ornithogalum stachyaides. Ait. Kew. 1. p. 4 4 i.—
Ren. spec. t. 90.
Sa hampe est simple, très-droite, et haute de six décimètres
ou quelquefois davantage ; elle se termine par un épi
fort long-, pointu et composé de beaucoup de fleurs ; les pédoncules
de celles qui sont épanouies sont très-ouverts , mais
tous les autres sont redressés et serrés contre l’axe de l’épi; les
segmens de la fleur sont oblongs , verdâtres dans leur milieu , et
d ’un blanc sale et jaunâtre en leur bord : les bractées sont membraneuses
, élargies à leur base et très-aiguës. La variété a, a les
fleurs un peu écartées , plus petites, les bractées de moitié plus
courtes que les pédicelleset les étamines égales entre elles : elle
se trouve aux environs de Paris , de Genève, etc.; la variété $
a les fleurs plus serrées, plus grandes, les bractées égales à la
longueur des pédicelles ,. et les étamines inégales entre elles.
Elle croît aux environs d’Orléans ( Dub. ) , d’Abbeville (Bouch. ) •
de Nantes (Bon.); de Montpellier; dans les Pyrénées. i f .
1946. Ornithogale de Ornithogalum Nar-
Narbonne.. bonense.
Ornithogalum Narbonense. Linn, spec. 44o. Lara. Dict. 4. p,
614, — Ornithogalum lacteum. Vitt. Dauph. 2.p. 272 ?
Cette espèce, que quelques auteurs ont regardée comme variété
de la précédente, en diffère par sa stature plus petite , par ses
feuilles plus larges, par ses fleurs blanches au moins sur les
bords et nullement jaunâtres s on la trouve dans les provinces
méridionales, près Narbonne; Montpellier; Claix (Y ill.)? en
Provence ( Ger. ); près Turin (AU.), etc. %
1947. Ornithogale Ornithogalum Arabicum.
d’Arabie.
Ornithogalum Arabicum. Linn. spec. 441. Desf. Atl. i .p .2 9<}.
LU. 3. n. 63. t . 63. - C l u s . Hist. 186. Ic. - Besl. Hort. Eynst.
vevn. 5. 1 . 12. f. 1.
Cette belle liliacée pousse des feuilles qui ressemblent à celles
de la jacinthe d’Orient, et une hampe qui s’élève à 5-4 décimètres
, et qui porte une grappe de fleurs nombreuses à-peu-
près disposées en corymbe par l’alongement des pédicelles inférieurs
; les bractées sont presque aussi longues que les pédicelles;
les fleurs sont blanches, èn forme de cloche, et remarquables
par leur ovaire d’un verd noirâtre ; les filamens
des étamines sont en forme d’alène , de moitié plus courts que
les segmens floraux et alternativement inégaux en largeur. Elle
a été trouvée en Corse, dans les prés près Ajaccio , par M.
Noisette, if. 1948. Ornithogale Ornithogalum umbellatum.
en ombelle.
Ornithogalum umbellatum. Linn. spec. 441.Lam.Dict. 4-p. 6 i 5.
Jacq. Austr. t. 343. — Ornithogalum hehocharmos. Ren.
spec. t. 87.
Ses feuilles sont radicales, linéaires, étalées, souvent contournées;
la hampe est droite , ferme, haute de deux décim.,
terminée par une grappe de fleurs qui semble une véritable
ombelle , parce que les pédicelles sont d’autant plus longs qu’ils
partent de plus bas : les bractées sont membraneuses , assez
grandes, cependant plus courtes que le pédicelle à l’epoque de
la fleuraison ; les fleurs sont en petit nombre, blanches , avec
une large raie verte sur le dos de chaque segment; les fdamens
sont en alêne, élargis à leur base : l’ovaire est dur»
jaune verdâtre. Elle croît dans les champs , les lieux cultivés ;
on la connoît sous le nom de dame d’onze heures , parce qu elle
s’épanouit à-peu-près à onze heures du matin : elle ne s’ouvre
point à l’obscurité ; et lorsqu’on l’y a tenue quelque temps , elle
s’épanouit dès qu’on l’apporte au soleil, if.