F A M I L L E
Tamiumincisum. Wild. spee.3.p. 89.— Lamiumpurpureum,
fi. Lara. Dict. 3. p. 410. — Pluk. t. 4r. f. 3.
Cette espèce est intermédiaire entre le lamier pourpre et le
lamier embrassant ; elle a le port de celte dernière et lui ressemble
par la petitesse de ses fleurs, par la figure et la disposition
de ses feuilles qui sont découpées ou incisées , presque
sessiles et serrées vers le haut des tiges ; mais elle en diffère
par ses feuilles pointues et en forme de coeur. On la distingue
de la précédente par les découpures de ses feuilles, par leur
disposition, la brièveté de leur pétiole et la petitesse des fleurs.
Elle croît dans les lieux cultivés et est plus rare que les deux
espèces ci-dessus mentionnées. O.
2555. Lamier embrassant. Lamium amplexicaule.
Lartiium amplexicaule. Linn. spec. 809. Lam. Dîct. 3. p. 411.
Fl. dan. t. '“52. — Galeobdolotiamplexicaule. Moench. Meth.
3g4- — Lob. ic. t. 463. f. 2.
Ses tiges sont ordinairement simples, un peu couchées, et
longues d’environ 2 décim. ; les feuilles radicales sont pétiolées
et lobées j celles de la tige sont sessiles , arrondies , profondément
crénelées et presque incisées ; chacune d’elles se joint
tellement avec celle qui lui est opposée, qu’elles paroissent
ensemble embrasser la tige : les fleurs sont d’un rouge éclatant ;
le tube de leur corolle est alongé et fort grêle; les dents de la
gorge de la corolle sont à peine visibles dans cette espèce , ce
qui a engagé Moench à la réunir avec le galeobdolon ; mais ses
anthères sont velues, et le bord de la gorge porte deux rudi-
mens de dents visibles à la loupe, ensorte que cette espèce ne
doit point être séparée des lamiers. Cette plante est commune
dans tous les lieux cultivés. G.
Ç C C LX X X I. G A L E O P S I S . G A L E O P S I S .
Galeopsis. Hnds. Lam. — Galeopsidis sp. Linn. Juss. — Tetra-
hit. Dill. Moench.
|Ca r . Le calice est nu pendant la maturation, en cloche k
cinq dents épineuses ; la corolle a le tube court, la gorge renflée
, à deux dents ; le limbe a deux lèvres , dont la supérieure
est eh voûte un peu crénelée, et l’inférieure à trois lobes inégaux
; les anthères sont uü peu hérissées en dedans.
2556. Galeopsis à fleur Galeopsis ochroleuca.
jaune.
Galeopsis ochroleuca. Lara.Dict. 2. p.6oo. — Galeopsis villosa.
Smith. Fl. brit. 2. p. 629. — Galeopsis grandiflora. GmcI.
Syst. 905. — Galeopsis prostrata. Yill. Danph. 2. p. 388.
Cette espèce est très-facile à reconnoître à ses grandes corolles
jaunes, quatre fois plus longues que le calice ; sa tige
s’élève jusqu’à 5-4 décim. et est garnie, ainsi que les feuilles
et les calices, de poils assez nombreux, blanchâtres, souvent
glanduleux au sommet, souvent aussi, et sur les mêmes individus
, dépourvus de glandes à l ’extrémité ; les feuilles sont
ovales-oblongues, régulièrement dentées de chaque côté; les
verticilles de fleurs sont serrés et écartés ; les rameaux ne sont
pas renflés entre chaque paire de feuilles. O. Elle croit dans les
champs et les lieux cultivés; je l’ai trouvée en fleur en automne,
dans le pays de Yaud près Payerne. On la trouve à
Saint-ïïubert des Ardennes ; dans les montagnes d’Auvergne ;
à la ferme de la Ronce près Paris (T huil.) ; en Dauphiné le
long du Rhône (Yi l l .); dans la Sologne et aux environs de la
forêt d’Orléans (Dub. ).
2557. Galeopsis ladane. Galeopsis ladanum.
Galeopsis ladanum. Vill. Dauph. 2. p. 386. Lam. Dict. 2. p. 600.
Smith. Fl. Krit. 2. p. 628. var. a.
@>. Oalyce profunde quinquefido, •— Galeopsis angustifolia.
Hoffm. Germ. 4* P* S.
Sa tige est très-rameuse, pubescente , haute de 2-5 décim. ;
ses feuilles sont linéaires et entières lorsqu’elle a crû dans un
lieu’ sec, oblongues et ordinairement un peu dentelées lorsque
la plante a crû dans un bon terrein ; les rameaux ne sont pas
sensiblement renflés au-dessous de la base des feuilles; les
fleurs forment des verticilles un peu écartés les uns des autres ;
leurs calices sont garnis de poils un peu soyeux et non hérissés,
à cinq divisions pointues, un peu épineuses au sommet, plus
courtes que le tube ; la corolle est rouge ou rose , ordinairement
tachée de jaune à l’entrée de la gorge , et trois fois plus grande
que le calice. La var. , qui peut-être est une espèce distincte,
a le calice presque glabre, à cinq divisions plus longues que le
tube. Cette plante croît dans les champs , les lieux cultivés, et
fleurit en été. Q.