est presque aussi long que le tube de la corolle, et ses découpures
sont très-grêles , un peu velues. On trouve celte plante
dans les bois des provinces méridionales ; à Grenoble , Mont-
fleury, Melau, Corp et Crest (Yill.) ; sur les collines du Piémont»
sur-tout aux environs, de INice (AU.)» en Provence ( Gér. ) ;
aux environs de Sorrèze ; de Montpellier » de Dax ( Thor. ) : elle
se retrouve à l’Essongère en S.-Herblain près Nantes (Bon.) :
on la cultive dans les jardins du nord de la France, Ellealeâ
mêmes vertus que la précédente.
** Graines couronnées par une houppe de poils*
C D X L I X . N É R I O N. N E R I U M .
IVerium. Tourn. Linn. Juss. Lam. Gcertu.
Cap. La corolle est en entonnoir; son tube se-dilate insensiblement,
et porte à son entrée cinq appendices petaloïdes ,
découpés en deux ou plusieurs lobes : le limbe est à cinq divisions
obtuses, obliques; les anthères sont droites, rapprochées,
terminées par un filet colore; le style est simple; le
stigmate est tronqué , porté sur un rebord annulaire ; les graines
sont couronnées de poils.
2788. N érion laurier-rose. Nerium oleander. *
JYerium oleander. Linn. spec. 3o5. Lam. Dict. 3. J>. 45b. — A é rium
tauriforme, Lam. Fl. fr. 2. p. 299.
«. Roseum. — Lob. ic. t. 364* fj
Album.— Lob. ic. t. 365. f. i.
Arbrisseau de 1-2 mètres, dont' la tige est droite, l’écorce
grisâtre et les rameaux longs , grêles et redressés : ses feuilles
sont opposées et souvent ternées; elles sont lancéolées, un peu
étroites, pointues , entières , glabres , de la consistance de celles
du laurier, et chargées d’une forte nervure en dessous : les fleurs
sont terminales et disposées en bouquets lâches; elles sont fort
belles , de couleur de rose ou quelquefois blanches. J>. Cet arbrisseau
, connu sous le nom dè laurier-rose-, croît en Provence, dans
les montagnes appelées les Maures, entre Hyères et B ormes-,
où il a été observé par M. de Malesherbes et par Dom Four-
mault (Lam.); aux environs de Nice et de Sospello (A i l .) ;
dans l’isle de Corse (Roz.). On le cultive dans les jardins,
comme arbrisseau d’ornement. Ses feuilles sont purgatives ,
drastiques, sternutatoires et dangereuses; son suc n’est pas
laiteux.
C D L, C Y N A N Q U E , C Y N A N C H U M.
Cynanchum. Linn. Juss. Lam. Geertn. — Pcriplocæ sp. Tourn.
C a r . La corolle est presque en roue; son limbe est plane, à
cinq divisions longues et linéaires ; le centre de la fleur est occupé
par un corps cylindrique , oblorig, droit et denté; le reste de la
structure diffère peu de l’asclépiade.
378g. Cynanque de Mont- Cynanchum Monspe- *
pellier. liacum.
Cynanchum Monspeliacum. Linn. spec. 3i i . Lam. Fl, fr. 2. p.
3o2. — Cav. ic. 1 . 1. 60, — Glus. Hist. 1. p. 126.
Les tiges de cette plante sont sarmenleuses, grimpantes,
longues et pleines d’un suc laiteux; les feuilles sont pétiolées,
arrondies, en forme de coeur, un peu pointues et veinées : les
fleurs sont blanchâtres , axillaires, portées sur des pédoncules ra-
meux, et remarquables parles divisions de leur corolle alongées ,
étroites et très-ouvertes. 2G On trouve cette plante sur le bordde
la mer, dans les lieux sablonneux , aux environs deNice( Ail.);
en Provence près du Languedoc ( Gér. ) ; aux environs de Montpellier
(Magn. ) : elle a été retrouvée sur les côtes de La Rochelle,
par M. Giraud-Bonplan. Selon Sauvages, 1 e cynanchum
acutum croît aussi dans les environs de Montpellier : je n’ose
l ’insérer ici d’après cette seule autorité, d’autant plus qu’il est
douteux que cette espèce diffère réellement du cynanque de
Montpellier. Le suc de cette plante est âcre, résolutif, purgatif;
il ressemble à la scammonée de Syrie qui est produite par un
liseron, et est souvent donné à la place de cette drague.
CDLI. A S C L É P I A D E . A S C L E P I A S .
Asclepias. Tourn, Linn. Jnss. Lam. Goertn. Desf.
C a r - L e calice est p e tit, à cin q d e n ts ; la co ro lle est en ro u e ,
à cin q d éco u p u res o u v ertes ou réfléchies : l’in té rie u r de ce tte
corolle offre , i° . cin q co rn ets , du fo n d d e chacun desqu els s o rt
une p e tite c o rn e q u i s’incline v ers le c e n tre d e là fle u r; 20. cin q
écailles d ro ites , situ ées e n tre les co rn ets et le p is til, et div isées
en d eu x loges à le u r p a rtie su p érieu re ; 5°. cin q co rp u scu les
n o irs , lu isa n s, fen d u s en d eu x p artie s du cô té in té rie u r , placés
d ev an t les fen tes du p is til, e t ém e tta n t à le u r b ase d eu x filets
q u i ab o u tissen t chacun d an s l’une d es loges des écailles. L e p istil
^st com p osé de d eu x o v aires lib re « , d ’un sty le c o u rt, su rm o n té