*4 , le calice est glabre |la tige droite, le style renfermé dans 1«
fleur; la variété $ a le calice glabre, les tiges ascendantes , le
style saillant; dans la variété y , le calice est hérissé de poils,
les tiges ascendantes , le style saillant. Ces plantes croissent
dans les montagnes parmi les gazons; dans les Alpes de la Savoie,
du Dauphiné ( ’Vill.); de Provence (Gér. ); au mont
Cenis, aux Alpes de Vinadi et de Fenestrelles (AU.); à l’Es-
perou et à l’Espinouse ( Gou. ) ; dans les montagnes d’Auvergne
( Delarb. ); dans les Pyrénées.
2444. Pédiculaire à toupet. Pedicularis comosa.
P edicularis comosa. Linu. spec. 847* AU. Pedcm. n. 229. t. 4«
f. i l spec. t. 11. f. 1. Wild. spec. 3. p. 220.
Cette espèce ressemble beaucoup a la variété cl de la pédiculaire
tubéreuse, mais elle est certainement distincte de cette
espèce par sa tige toujours droite, par son épi garai de feuilles
à la base , -par son calice à cinq dents entières, et sur-tout
parce que la lèvre supérieure de sa corolle est voûtée en forme
de crosse , éckancrée à l’extrémité et munie de deux dents
aiguës et descendantes. Cette plante croît dans les prairies
des montagnes; dans les Alpes de la Provence, du Chainpsaur
(V ill-) , du Piémont (AIL); dans les Pyrénées à la vallée d’Eynès
au mont Saint-Guiral (Gou.); au mont d’Or et au Puy-de-
Dôme.
2445. Pédiculaire à épi feuille. P edicularisfoliosa.
Pedicularis foliosa. Linn. Mant. 86. Gouan. lilustr. 37. Jacq.
Austr. 2. t. i 3<).—‘Hall. Helv. 11. 317• *• 9- f*
Cette pédiculaire est très-facile à reconnoîlre parce qu’elle a
la lèvre supérieure de la corolle velue en dessus comme les
phlomis; sa tige est droite, simple, haute de 2-5 décim. ,
garnie, sur-tout près de l’épi, de grandes feuilles déchiquetées
, à lobes pointus et dentés, assez semblables à celles de
l’anémone pulsatille; l’épi est entremêlé de feuilles pluspetites;
les calices sont pubescens sur les bords , à cinq dents , dont la
supérieure est la plus grande; la lèvre supérieure de la corolle
est très-obtuse, y . Cette plante croît dans les prairie s des montagnes;
dans les Alpes de la Savoie; sur les montagnes de la
grande Chartreuse ; aux environs de Grenoble , d’Uriage, d’Al-
levard (Yill- ) ; au mont Colisé , au petit mont Cenis , au Saint-
Bernard , à Pralugnan ( Ail. ) ; sur les Alpes de Provence (Gér.);
dans les Pyrénées à la vallée d’Evuès ( Gou. ) , et au chemin du
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Tourmalet (Ram.); au Puy-de-Dôme, au mont d’Or et au
Cantal (Delarb.).
CCCLII. M É L A M P Y R E . M E L A M P Y R U M ,
Melampyrum. Linn. Jus». Lam.
Cau. Le calice est tubuleux, à quatre lobes pointus ; la corolle
est comprimée , tubuleuse, à deux lèvres ; la supérieure
est en casque et a le bord replie ; l’inférieure est sillonnée, à
trois lobes égaux : la capsule est oblongue, pointue , oblique,
à deux loges monospermes ( Juss. ) ; l’embryon est placé au côté
opposé de l ’ombjlic (Goertn.).
Obs. Les mélampyres sont la plupart remarquables par leurs
feuilles florales, colorées et fortement dentées vers la base;
leurs feuilles sont opposées.
2446. Mélampyre des Melampyrum arvense.
champs.
Melampyrum arvense. Linn. spec. 842. Lam. Diet. 4' P- 2°- LL
dan. t. 911.
Sa tige est droite , simple ou branchue , quarrée , rougeâtre et
s’élève jusqu’à 5 décim.; ses feuilles sont longues, lancéolées,
pointues et sessiles ; les inférieures sont très-entières, et les
supérieures sont divisées à leur base en lanières sétacées : les
fleurs forment un épi conique, très-colore-; les bractées sont
planes , bordées de dents sétacées , purpurines ainsi que les corolles,
mais la gorge de ces dernières est de couleur jaune; les
dents du calice sont rudes. O. Cette plante croît dans les champs
parmi les blés. Ses sçmences , mêlées avec celles du blé , donnent
une couleur bleue au pain et rendent son goût desagréable. Elle
est connue sous les noms de blé de vache, de rougeole r de
(jueue de renard. 2447. Mélampyre à crêtes. Melampyrum cristatum.
Melampyrum cristatum. Linn. spec. 842. Lam. Dict. 4‘ P* !9’ EL
dan. t. 1104.
Cette espèce s’ élève un peu plus que la précédente; ses
branches sont plus longues et plus étalées; ses feuilles sont
lancéolées, étroites , lisses et très-entières ; ses épis de fleurs
sont serrés et embriqués de bractées d’un verd pâle ou jaunâtre;
elles sont dentées et comme ciliées, et enveloppent
chacune une fleur dans le pli qu’elles forment : les corolles-
sont rouges , mais, leur limbe, et particulièrement leur lèvre
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