A Flore albo.
Ses tiges sont grêles, rampantes, assez longues et très-glabres;
elles sont garnies de feuilles alternes, pétiolées, très-
hsses, arrondies, cordiformes à leur base , et découpées 1 1 cinq
obes ou cinq grandes eréneluresj ses fleurs sont axillaires, solitaires
et portées sur de longs pédoncules ; lenr couleurestble.ua.
et leur palais jaunâtre : il leur succède une capsule arrondie ,
remplie de semences ridées. On trouve cette plante dans les.
fentes des vieux murs. On la dit astringente et vulnéraire. Qn
en trouve une variété à fleur blanche. © , Lam. ; , Lion.
2655. Liaaire poilue. Linaria pilosa.
Antirrbinumpilosum. Idnn. Mant. 2g. Jacq. Obs. a.p.ag. t.48.
Elle ressemble absolument à la cymbalaire ; mais elle est toute
herissee de poils mous et rapprochés ; ses feuilles ont ordinairement
neuf à onze lobes dans leur circonférence. Elle croît
dans les Alpes ( Tourn. ) ? dans les Pyrénées ? ( Linn. ) ; elle est:
commune au jardin des plantes , où elle est presque naturalisée.
J’ai sous les yeux des échantillons de cette plante, recueillis au*
marais Pantins, par M. Vahl.
2636. Linaire elatine, linaria elatine.
Linaria elatine. Desf. Atl, 2. p. 37. _ Antirrhinum elatine,
Lmn. spec. 85i , BuU, Herb. t. 245. — Antirrhinum auricula
tum. Lam. Fl. fr. 2. p. 33g. — Elatine hastatq.. Moeuch.Meth,
5a4-— Cam.Epit. 754. le.
Cette plante est intermédiaire entre la précédente et la suivante*
et leur ressemble au point qu’il est quelquefois assez difficile de
l’en distinguer; cependant ses tiges sont plus foibles, tout-à-
fait couchées et rampantes : ses rameaux sont ouverts , à angles,
droits; elle n’a ordinairement à sa base qu’une ou deux paires,
de feuilles opposées et ovales ; toutes les autres sont alternes *
auriculées et comme tronquées dans leur partie inférieure; les,
fleurs sont solitaires , axillaires et soutenues par des pédoncules
plus longs que les feuilles. Cette plante croit dans leà,
champs. O.L
inaire bâtarde, Linaria spuria.
Linaria spuria. Mill. Dict. n. i 5, — AÎntirrhinum spurium.. Lin»*
spec. 801. Fl. Dan. t. 9i3. Lam. Fl. fr. 2. p. 33^ —r Fucïis.
Hist. 167. ic,
/B. Peloria. — Stehel. Act. Helv. 2. p. a5. t. 4.
I Ses tiges sont foibles , un peu couchées, velues et rameuses t
ses feuilles sont pétiolées, ovales , molles , velues , un peu blanchâtres
, et ordinairement très-entières; les inférieures sont
opposées, et les supérieures sont alternes : les fleurs sont axillaires,
solitaires, portées sur des pédoncules longs et filiformes ;
elles sont jaunes, et leur lèvre supérieure est d’un violet noirâtre.
La variété J a été trouvée aux environs de Saint-Pierre-
Ie-Moutier, par M. Simonnet. Cette plante est commune dans
les champs. O. Elle est émolliente et résolutive. On la con-
noît sous le nom vulgaire de velvote.
g. II. Feuilles entières, les inférieures verticillées.
2638. Linaire réfléchie. Linaria reflexa.
Linaria reflexa. Desf. Atl. 2. p. fa. — Antirrhinum reflexum.
Linn. spec. 857. Vahl. Symb. a.p. 67. — Ail. Mise. Taur. 1.
p. 88. 2 . p. 2o5. 1. 1 .
Sa racine, qui est petite et fibreuse, pousse plusieurs tiges
grêles, étalées, glabres, simples, longues de 1-2 décim.; les
feuilles sont ovales , sessiles , entières , glabres , toutes verticillées
trois à trois , excepté les feuilles florales; leurs fleurs
naissent solitaires et pédonculées à l’aisselle des feuilles supérieures;
les jpédoncules dépassent la longueur des feuilles et
sê courbent en bas après la fleuvaison ; le calice est à cinq
lanières pointues ; la corolle est d’un bleu pâle, blanche ou
jaunâtre , son éperon est droit, pointu , deux fois plus long que
le reste de la fleur ; la capsule est globuleuse ; les graines petites,
ridées , non bordées de membranes. Q . Elle croît dans les
Champs de l’isle de Corse, près 8. Fiorenzo (Yalle. Ail.).
2639. Linaire ternee. Linaria triphyllct.
Linaria triphylla. MU1. Dict, n. a. Desf. Atl. 2. p. fa .— A n tirrhinum
triphyllum. Linn. spec. 85a. Lam. Dict. 4. p- 35o. —
Boce. Sic. p. 45- *• 23,
0. Peloria. — Roem. Aicb. Bat. 1. st- 1. p. ia 5.
$es tiges sout droites , simples , glabres et hautes d’environ
2 décim.J ses feuilles sont ovales, lisses, un peu charnues et
disposées trois ensemble à chaque noeud , excepté celles qui
sont dans le voisinage des fleurs ; ces dernières sont plus petites
et pointues : les fleurs sont disposées en épi terminal et
ressemblent beaucoup à celles de la linaire ou du muflier commun
: leur .corolle est blanchâtre , avec un palais jaune , et se
termine par nn éperon assez long, droit et pointu. Celte plante