f a m i l l e
* Anthères libres,
CD LX IX . C A M P A N U L E . C A M P A N U L A .
Ci'jt tjanula. L ’Her. — Campanuloe sp. Tourn. Linn. Juss. Lam,
C a r . Le calice est à cinq divisions dont les sinus sont quelquefois
très-dilatés et réfléchis sur la capsule; la corolle est en
cloche; les filainens des étamines sont élargis à leur base; le
stigmate est à trois parties ; la capsule est ovoïde, à trois ou rarement
cinq loges.
O rs . Les fleurs sont tantôt axillaires et solitaires , tantôt
réunies en faisceaux ou en épis terminaux.
première section. Gam pà ïïu le, CA^fp
Sinus des lobes du calice non réfléchis sur la capsule*
a83o. Campanule du mont Campanula Cenisia.
Cenis,
Campanula Cenisia. Ail. Fl. ped. n, 3g5. t. 6. f. 3. Linn. spec.
1669. Lam. Dict. 1. p. 577.— Hall. Hclv. n. 696.
Se racine est alongée, profonde, traçante; elle pousse plusieurs
tiges simples, feuillées, terminées par une seule fleur,
et longues de 5-6 centim. ; ses feuilles sont ovales , très-obtuses,
un peu rétrécies à la base, entières, glabres sur leurs
feces , unpeu ciliees sur les bords ; celles du haut sont oblongues :
le calice est hérissé, à cinq lobes qui dépassent le bas des divisions
de la corolle; celle-ci est bleue, assez grande relativement
aux dimensions de la plante , et se divise jusqu’au milieu ert
cinq lobes ouverts et un peu pointus ; la capsule est ovoïde , à
trois loges, Cette plante croît sur les rochers schisteux des
hautes Alpes, à la Grandvire dans le Valais ; au grand Saint-
Bernard; au mont Cenis dans le lieu nomméRonche , à Safau ,
la Vanoise ( Ail.); entre Vallouise et l’Argenlière , dans le fond
du Champoléon (Vill. ).
3.831. Campanule à feuilles Campanula hederaceax
de lierre,
Campanula hederacea. Linn. speç. 240. Lam. .Dict. 1. p. 57®.
Fl. dan. t. 33o. — Plnk. t. 23. f. 1.
Sa tige est très-menuç , foible , rameuse et peu élevée ; ses.
feuilles sont glabres, pétiolées , en coeur et à cinq lobes un peu
pointus; lesfleurs sontpelites »écartées, pédonculées, solitaires,»,
D E S C A M P A N U L A C É E S. 697
penchées et d’un bleu pâle. Toute la plante est remarquable par
sa délicatesse. Q. On la trouve dans les lieux couverts et un peu
humides; dans les Pyrénées , les Landes (Thore); les raon-
tagne'S de l’Auvergne ( Delarb. ) ; aux environs de Semur (Dur.);
de Nantes (Bon. ) ; dans les buissons de Verrières et à Saint-
Léger près Paris ( Thuil. ); aux environs de Caën ( Rouss. ) ; en
Belgique ( Roue. ).
383a. Campanule à feuilles Campanula rotundi~
rondes, fo l ia .
Campanula rolundifolia. Linn. spec; 232. Lam. Dict. i.p.578.
— Campanula luiuor. Lam. Fl. fr. 3.p. 33g. — Lob.ic. t. 328.
f. t.
Ses tiges sont hautes d’environ 2 décim., très-grèles, plus ou
moins glabres et feuillées, mais un peu nues vers leur sommet;
ses feuilles inférieures sont fort petites , pétiolées , arrondies et
échancrées en coeur à leur base ; au-dessus d’elles , on eu trouve
quelques-unes qui sont lancéolées et entières en leur bord ; toutes
les autres sont linéaires , très-étroites et pointues : les fleurs sont
en petit nombre , assez grandes , pédonculées et ordinairement de
couleur bleue; les divisions de leur calice sont fines et étroites; son
port est très-variable : on en trouve une variété à fleur blanche.
Cette plante est commune dans les lieux pierreux , montueux ,
et sur le bord des bois. V-
2833. Campanule naine. Campanula pusilla.
Campanula pusilla. Jacq. Coll. 2. p. 79. Sut. FI. Helr. 1. p.
ia 3. — Campanula coespitosa. Hop. cent, exsic. — Campa-
nula rotundifolia , 11. Lam. Dict. i.p . 578.— C. Bauh.Prod,
P- 34. ic.
Cette campanule n’est peut-être qu’une variété de la précédente,
dont elle a le port, et à laquelle elle ressemble par
les nombreuses variations qu’elle subit; on l’en distingue à
ses feuilles radicales , ovales et non échancrées en coeur ; à
ses feuilles supérieures plus ou moins dentées : on en trouve de
très-glabres, d’autres dont la tige est garnie de poils; la longueur
de la plante varie de 2-20 centimètres; sa fleur est
bleue ou quelquefois blanche. Elle croît dans les bois et les
rochers des montagnes.