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O b s . C e g e n re p a ro ît com p osé d ’espèces h é té ro g è n e s , ré u nies
seu lem e n t p a r u n c a ra c tè re de p e u d ’im p o rtan ce , sav oir
l’a v o rte m e n t d e d eu x étam in e s.
3478. Guilile faux-thym. Cunilathjmoides.
Cunila thymoides. Linn. spec. 3t. Lam. Illustr. n. 272. — Thymus
pulegioides. Linn. spec. ed. 1. p. 5g2. — Moris. 3. s. i t .
t. ig. f. 6.
Sa tige est haute de i a - i5 centim., droite , carrée et un peu
branchue; ses feuilles sont opposées , ovales , obtuses, glabres
et striées en dessous; ses fleurs sont petites, d un blanc rougeâtre,
portées sur de courts pédoncules et disposées par verti-
cilles axillaires, qui occupent presque toute la longueur de la
tige. Cette plante a beaucoup de rapport avec les mélisses , dont
elle ne diffère que par ses étamines qui sont au nombre de deux j
les deux autres se trouvant avortées ou imparfaites. Elle croît
dans les provinces méridionales, à Prades et à la source du Lèz ,
près Montpellier ( Gou. ). G.
CCCLXVII. R O M A R I N . R O S M A R I N U S .
Rosniarinus. Tourn. Linn. Jnss. Lam.
C a r . L e calice est co m p rim é au s o m m e t, n u à son e n tré e
p e n d a n t la m a tu ra tio n , à d eu x lè v r e s , d o n t la s u p érieu re en tiè re
e t l’in fé rie u re à d eu x lo b e s ; les étam in es fe rtiles so n t au n o m b re
d e d eu x . 3479. Romarin officinal. Rosmarinus ojficinalis.
Rosmarinus ojficinalis. Linn. spec. 33. Lam. Illustr. n. 281. t. ig.
«t. Latifolia. Mill. Dict. n. a.
(8. Angustifolia. Mill. Dict. n. x.
A rb risse a u d e 1 -2 m è tre s , d o n t les ram e a u x sont, lo n gs , g rêles
e t d ’u ne c o u leu r ce n d ré e ; ses feuilles so n t é tro ite s , lin éaires ,
u n p eu d u r e s , v e rte s en dessus e t aro m a tiq u e s ; elles so n t u n
p e u la rg e s , v e rte s en dessous e t à p ein e re p lié es su r les b o rd s
d an s la v a rié té * , q u i est la so u ch e s a u v a g e , p lu s é tro ite s ,
b lan ch es en dessous e t rep liées su r les b o rd s d an s la v a rié té (2,
cu ltiv ée dans les ja rd in s ; ses fleurs so n t ax illaires , disposées p lu sieu
rs en sem b le su r le m êm e pédicelle*, d ’un b leu p âle ou b lan ch
e s av ec des p o in ts b le u â tre s. 3>. Il c ro ît dans les p ro v in c es
m érid io n a le s ; on le cu ltiv e dans les ja rd in s à cause de son o d e u r.
C ’est ce tte p lan te q ui fo u rn it, p a r la d istilla tio n , la liq u e u r im p
ro p rem e n t n o m m é e eau de la reine d’Hongrie»
C C C L X V I I I- S A U G E , S A L V I A.
S alvia* Linn. Jnss. Lam. -i— $ al via, Sclarea et Horminum,
Tourn. Mill, — Salvia , Sclarea, Horminum , Schraderia et
Jungia. Moench.
Car. Le calice est en cloche, nu pendant la maturation, à
deux lèvres , dont la supérieure a trois dents , et l’inférieure a
deux lobes 5 la corolle est à deux lèvres ; les filamens des étamines
sont portés en travers sur un pivot (i) qui naît du fond de la
corolle ; ils portent à l’une de leurs extrémités une anthère fertile
, à une loge , et à l’autre une seconde loge avortée ; on
trouve au fond de la corolle deux rudimens d’étamines avorlées,
g. Ier. Filamens des étamines insérés sur leur pivot
parlemilieude leur longueur (Salvia, T o u rn .) .
2480. S au g e o ffic ina le. S alvia ojficinalis.
S alvia officinalis. Linn. spec. 34- Lam. Illustr. n, 2$5. t. 20.. f. 1.
— Blakw. t. io.
fè>. Minor. —• Blarkw. t, 71.
La tige de cette plante est une souche ligneuse, qui pousse
beaucoup de rameaux droits , velus , blanchâtres , un peu carrés
et hauts de 6 déc. à-peu-près ; ces rameaux sont garnis de feuilles,
légèrement crénelées, elliptiques /lancéolées , finement ridées ou
chagrinées, portées sur d’assez longs pétioles , et sèches ou peu
succulentes ; elles sont quelquefois panachées de différentes
couleurs, ce qui forme des variétés très-agréables. La variété /?
diffère par sa grandeur, qui est ordinairement moins considérable
, et par ses feuilles qui sont un peu plus étroites , et qui
ont quelquefois une ou deux oreillettes à leur base : les fleurs
sont disposées en épi lâche et terminal ; elles sont d’un bleu
rougeâtre; leur calice est souvent coloré et découpé en cinq
dents aiguës. O11 trouve cette plante dans les provinces méridionales
, on la cultive dans les jardins pour ses bonnes qualités
; elle est tonique, céphalique, cordiale, stomachique ,
astringente. 1
(1) La partie que nous nommons ici pivot, arec la généralité des auteurs,,
doit être regardée comme le véritable filet. ; l’organe auquel nous avons,
donné ce nom est une partie de F anthère > dont les deux loges sont très,-
distinctes et séparées par une espèce de prolongement filiforme..