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3207. Renouée fluette. Polygonum pusillutn.
Polygonum persicaria , j8. Linn. spec. 5i8 Polygonum pusil*
him. Lam. Fl. fr. 3. p. a35. — Polygonum strictum. AU. Pecf.
n. 2o5j . t. 68. f. 2. — Polygonum intermedium. Èlirh. herb,
94- — Polygonum mite. Schrank. Bav. 1. p. 668. — Polygonum
minus. Ait. Kew. 2. pi 3i .— Polygonum angustifolium.
Roth. Germ. IL 453. — Lob. Ic. t. 3i 6. f. r.
Cette espece est intermediaire entre la renouée poivre d’eau
et la renouee persicaire; on la distingue de la première à sa
saveur qui n’est ni âcre, ni brûlante, mais simplement herbacée
; à ses graines et ses bractées qui sont garnies de cils
alongés : elle diffère de la seconde par ses épis très-grèles dont
les fleurs sont écartées et peu colorées; par ses feuilles lancéolées
, linéaires, deux fois plus étroites , absolument glabres et
jamais tachées à la face supérieure. La plante se distingue ,
enfin , par son port grêle et fluet. Elle croît dans les lieux hu-
mides et sablonneux. Q.
2208. Renouée persicaire. Polygonumpersicaria.
Polygonum persicaria. Schrank. Bav. 1. p. 669. — Polygonum
persicaria, Linn. spec. 518. FI. dan. t. 702.
je. Maculosa. — Tourn. Inst. 5og.
Ses tiges sont cylindriques , articulées , feuillées , couchées
dans leur partie inférieure, et hautes de 5 décim. ou un peu
davantage; ses feuilles sont ovales-lancéolées, glabres en dessus
, et légèrement velues en dessous et en leur bord ; les stipules
sont ciliées ; les fleurs sont la plupart à cinq lobes et dis-*
posées en épis denses et rougeâtres. La variété jS ne diffère de
la plante que je viens de décrire, que par ses feuilles chargées
d’une tache brune dans le milieu. On trouve cette plante dans
les lieux humides , sur le bord des fossés et des chemins. O. Elle
est vulnéraire , détersive, un peu astringente. On la nomme
vulgairement persicaire, pilingre.
2209. Renouée blanchâtre. Polygonum incanum.
Polygonum incanum. Wild. spec. 2. p. 446. — Polygonum to-
mentosum. Schrank. Bav. i .p . 66g. — Polygonum turgidum.
Thuil. Fl. par. II. i.p . igg. — Polygonum scabrum. Moench.
Mech. 629. — Polygonum persicaria, y . Linn. spec. 5i8.
Lam. Fl. fr. 3. p. 235.
Sa tige est ascendante, rameuse, épaisse, glabre , un peu
rude vers le sommet, longue de a-5 décim., garnie de feuilles
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oblongues - lancéolées, d’un verd foncé, le plus souvent rougeâtres
en dessus, blanchâtres et Cotonneuses en dessous ; les stipules
sont roussâtres et dépourvues de cils; les fleurs sont
blanches , assez grosses, disposées en épis courts , épais , souvent
interrompus et portés sur un pédoncule assez court ; les
graines sont grandes, comprimées, de couleur brune. Cette
espèce, long-temps confondue avec la précédente , doit certainement
en être distinguée. On trouve quelquefois sur le même
pied des feuilles cotonneuses en dessous , et d’autres qui sont
glabres, à l’exception de leur nervure qui est pubescente. Elle
croît dans les moissons et au bord des bois. O.
2210. Renouée à feuille Polygonum lapathi-
de patience. folium.
Polygonum lapathifolium. Linn. spec. 5 17 .— Polygonumpen-
sylvatinum. Gurt. Lond. 1. n. 12. non Linn. — Lob. Ic. t,
3i 5. f. 1.
Sa tige est droite, ferme , lisse, rameuse, haute de 2-4 déc. ;
îesgaînes de la base des feuilles sont pubescentes, nerveuses, un
peu tronquées; les pétioles sont courts, hérissés de petits poils
roides et épars ; les feuilles sont grandes, ovales-lancéolées,
glabres, marquées en dessous de petits points roux visibles à
la loupe ; les fleurs sont rouges ou quelquefois blanches, disposées
en épis nombreux, courts, opposés aux feuilles supérieures
qui sont étroites et peu développées ; chaque fleur a six
étamines et deux stigmates. Cette espèce croît dans les lieux
marécageux aux environs de Paris. Elle fleurit en été.
2211. Renouée d'Orient. Polygonum Orientale.
Polygonum Orientale. Linn. spec. 5 ig. Mill. Ic. t . 201. —
Polygonum altissimum. Moench. Meth. 63o.
fi. Flore albo.
Cette renouée, originaire de l’Orient et de l’Inde, est cultivée
dans tous les jardins comme plante d’ornement, sous les
noms de monte-au-ciel, bâton de Saint-Jean , cordon de cardinal
, etc. Elle s’élève à la hauteur d’un homme ; sa tige est
simple , droite , velue; ses feuilles ovoïdes, pétiolées , pubescentes
en dessous ; ses fleurs sont rouges ou blanches, à sept
étamines, à deux stigmates ; elles sortent trois ou quatre ensemble
de stipules engainantes, et sont disposées en épis cylindriques
et peadans. G .