montagnes de Seyne , au Brusquet et au de'fant du Faut en Pm-».
Vence (Clar.); aux environs de Narbonne.; de Sorrèze ; d’Abbeville
( Bouçh. ); de Fontainebleau. if.
^°4 9 * Limodore fibreuse. Limodorurn epipogium»
Limodorurn epipogium. Sw. 1. c. p. 2|3 — Satyrium epipogium.
Linn, spec. i 338----Epipaclis epipogium. Ail. Auct. p. 3a .—
Gmel. Sib. i. t. a. f. a.
Cette plante a l’aspect étranger et donne l’idée des epiden-
drum ; sa racine est composée de fibres nombreuses et cntEe—
lacées , sa tige est grêle , un peu rousse , foible , dépourvue de
feuilles , munie de 2 à 3 écailles embrassantes; l’épi est ordinairement
composé de trois fleurs placées chacune à l’aisselle d’une,
large bractee; 1 ovaire est gros, arrondi ; la fleur est jaunâtre,
i.enveisee de manière que la division inférieure devient supérieure
; elle est ovale-lanceolée , tachetée de poupre en dessus ^
prolongée à sa base en un éperon court, épais et obtus. Elle croît
dans les bois de hêtres près Entrague (A il.) ; dans le Jura ai*
mont iucheron; aux environs du lac Léman; dans leDauphiné;
près Montpellier.
C C L X I I . S A B O T . C Y P R I P E D I U M .
Cypripedium. Linn. Sw----Calceolus. Hall.
C a r . La division inférieure est très-grande, obtuse et renflée-
en forme de sabot ; le style porte un. appendice qui recouvre
le stigmate ; on compte deux anthères distinctes latérales ,,
ayant à leur base deux appendices lancéolés; la capsule esft
ovale , à trois angles obtus.
2 o 5 o . Sabot des Alpes. Cypripedium calceolus.
Cypripedium calceolus. Linn. spec. i 346. Lam. Fl. fr. 3. p. Saa.
Liliac. r. n, ig. t. 19.-—Hall. Helv. n, i 3oo. t. 43.
Sa tige est haute de 4 décim., feuillée et chargée d’une oa
deux fleurs d’une grandeur remarquable , et jaunâtres ou un
peu purpurines; elles sont composées de quatre divisions lancéolées,
pointues et très—ouvertes, et d’une cinquième inférieure,
très-ventruO, concave, rétrécie à son ouverture et ressemblant eri
quelque manière à un sabot; ses feuilles sont larges, ovales-
lancéolées , pointues , nerveuses et engaînées à, leur base. On
trouve cette plante dans les prés couverts des provinces méri-
dionales ; au Monl-Salève près Genève ; dans le Jura ; aux montagnes
de Seyssins près.Grenoble; à la forêt d’Eu près Abbeville
(Bouch. ); à la Peissine près Montpellier ( Gou. )..
VINGT-TROISIÈME FAMILLE.
HYDROCHARIDÉES. HYDROCHARWEÆ.
Ilydrocharidum gen. Juss. — Hydrocharidearum gen. Vent. —
Aristolochiarum gen. Adans. Les plantes qui composent cette famille, sont toutes herbacées
et aquatiques; leurs racines sont fibreuses , et emetlent des
rejets traçans , qui, d’espace en espace, poussent des paquets
de feuilles : celles-ci sont engainantes et sessiles, ou quelquefois
munies de pétioles demi-engaînans. Les fleurs naissent sur
des hampes qui les élèvent jusqu’à la surface de l ’eau; elles
sortent ordinairement d’une spathe , et sont tantôt bisexuelles ,
tantôt unisexuelles , peut-être par avortement. Leur pengone
est adhérent avec l’ovaire dans les fleurs femelles , divise en six
lobes profonds , pétaïoïdes, disposés sur deux rangs ; les trois
lobes du rang interne sont plus grands et mieux colores : les
étamines, dont le nombre est variable, sont insérées soit sur
l’ovaire, soit à la place où l’ovaire se seroit trouvé s’il n’avoit
pas avorté. L’ovaire est simple , adhérent, surmonté de trois ou
six stigmates bifurques. Le fruit est à six loges (à une dans a
vallisnérie), à plusieurs graines dans chaque loge : l'embryon
est à la base d’un périsperme charnu ou farineux.
Cette famille est peu naturelle, et mérite de fixer de nouveau
l’attention des observateurs. L ’hydrocharis est-il réellement
monocotylédone? le stratiote a-t-il les étamines épigynes ou
périgynes? la vallisnérie ne doit-elle point être rapprochée des.
ïostères?
* Capsule à six loges.
CCLXIII. HYDRQCHARIS. HYDRO CH A RIS.-
Hydrocharis. Linn. — Morsus-ranoe. Tourn.
Car. La plante est dioïque : les fleurs sortent trois ensemble'
d’une spathe à deux feuilles; leur périgone est à six divisions
pétaïoïdes, dont les trois, intérieures plus grandes : les étammes
sont au nombre de neuf, portées sur un ovaire qui avorte, et
disposées sur trois rangs. Les fleurs femelles n’ont pas de spathe
et leur périgone est semblable à celui des mâles, exceple qp il
est adhérent avec l’ovaire;, celui-ci porte six styles fendus en