millini. tout au plus , roides , aiguës , un peu piquantes , Vertes,
nombreuses et ramassées par faisceaux très-rapprochés les uns
des autres, et disposées sur les rameaux; les fleurs sont solitaires,
d’un blanc jaunâtre, et portées sur des pédoncules à
peine plus longs que les feuilles. J). On trouve cette espèce dans
les lieux stériles et pierreux des provinces méridionales; elle y
porte les noms d’asperge sauvage, espargou saouvage, rou-
mecounil, corruda.
C CXI . S T R E P T O P E . S T R E P T O P U S .
Streptopus. Michaux. — Uvularia. Hall. — Uvularioe sp. Liun.
Ca r . Le périgone est divisé profondément en six lanières
munies à la base interne d’une cavité nectarifère ; les anthères
sont plus longues que les filamens ; le fruit est une baie lisse à
enveloppe mince.
O b s . Ce genre, confondu par Linné avec l’uvulaire, mais
dont les anciens botanistes conrioissoient bien l’organisation ,
n’appartient pas même à la famille des liliacées , dont l’uvu-
laire fait partie; il en diffère par son fruit qui est une baie, par
ses stigmates très-courts, et par ses graines dont la cicatricule
est dépourvue d’arille ; toutes les espèces ont le pédicelle courbé
ou tortillé dans le milieu.
i856. Streptope em- Streptopus ampleæifolius.
brassant.
Uvularia ample xijolia. Linn. spec. 436. — Streptopus distonus.
Michaux. Fl. bor. am. i. p. 200. — Uvularia âmplexicaulis.
Del'arb. Fl. auy. 2i3. — Barr. t. 71961730.
Sa tige est haute de 3 décim. , rameuse , feuillée et cylindrique;
ses feuilles sont alternes, embrassantes, pointues,
lisses et nerveuses; ses fleurs sont petites , pendantes, solitaires
et attachées à des pédoncules courbés dans leur milieu , et qui
naissent à la base des feuilles; leur périgone est campanulé , et
composé de six divisions lancéolées , distingaées chacune par une
petite fossette à leur basé intérieure : les étamines sont très-
courtes; le fruit est une baie qui devient rougeâtre en mûrissant.
if. On trouvé cette plante dans les Alpes; les Pyrénées ;
le Jura; au Mont-d’Or ( Lemonn. ) , etc.; dans les montagnes
du Forêt (Latour.). On la connoît vulgairement sous les noms
de sceau de Salomon rameux, laurier alexandrin des Alpes ,
noms qui indiquent sa place dans l’ordre naturel.
C C XI I . P A R I S E T T E . P A R I S .
Paris. Linn. Jnss. Lam. — Ilerba Paris. Tonrn.
C a r . Le périgone est étalé, à huit divisions profondes,
dont quatre extérieures plus larges jouent le rôle de calice , et
quatre intérieures plus étroites celui de corolle; les étamines sont
au nombre de huit, et ont les anthères placées dans la partie
moyenne du filet; l’ovaire a quatre stigmates, et la baie quatre
loges qui renferment chacune six à huit graines.
O bs. Le nombre des parties varie par l’addition d’un cinquième
ou la soustraction d’un quart.
1857. Parisette à quatre feuilles. Paris quadrifolia.
Paris quadrifolia. Linn. spec. 527. Lam. Illustr. t. 319. Bull.
Herb. t. 119. — Herba Paris, Tourn. t. 117.
]8. Paris irijolia. Rouss. Calv. 67.
Sa tige est haute de 1-2 décim. , droite, très-simple et
chargée vers son sommet de quatre à cinq feuilles ovales très-
entières, glabres et disposées en verticilles; la fleur naît au-
dessus des feuilles ; soutenue par un pédoncule droit et long
de 2 cent.-; elle est d’une couleur verdâtre : à cette fleur succède
une baie tétragone , arrondie , noirâtre. On trouve cette plante
dans les bois , et on la désigne vulgairement sous le nom de
raisin de renard ; son fruit passe pour vénéneux , et sa racine
pour émétique.
C CXI I I . M U G U E T . C O N V A L L A R I A.
Convallaria. Roth. — Polygonatum. Hall. — Convallarioe sp.
Linn. — Lilium - convallium et Polygonatum. Tourn.
Moeneh.
C a r . Le périgone est globuleux ou cylindrique , échancré
à son orifice en six lobes peu prononcés ; la baie est globuleuse,
tachetée avant sa maturité , à trois loges monospermes.
§. Ier. Fleurs cylindriques. (Polygonatum, Tourn.).
i858. Muguet verticillé. Convallaria 'verticillata.
Convallaria ■ verticillata. Linn. spec. 4âx. Fl. dan. t. 86. Lam.
Dict. 4- p- 368. — Glus. Hist. t. p. 277. f. 1.
Sa tige est droite , ordinairement simple, creuse , feuillée ,
et s’élève jusqu’à 5 décim.; ses feuilles sont étroites, lancéolées,
linéaires, pointues, lisses, à peine nerveuses, et disposées
quatre à quatre à chaque articulation; elles sont toutes
plus longues que les entre-noeuds ; les pédoncules portent une