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plus ordinairement de couleur blanche avec une tache incarnate
ou purpurine en leur lèvre inférieure. La variété et est plus velue,
a les Heurs plus petites, d’un blanc tirant sur le rougeâtre;
le calice à trois lobes entiers , et la lèvre supérieure entière. La
variété g est plus simple , moins velue , a la fleur un peu plus
grande f d’un blanc un peu jaunâtre; la lèvre supérieure échan,
crée 5 le calice à trois lobes, dont le plus grand est échancré au
sommet. Ces deux plantes sont-elles des espèces ou des variétés i
On les trouve dans les bois et les lieux couverts..
C C C X C Y . DRACOCÉPHALE. D R A C O C E PH A LUM ^
Dracocephalum* Linu. Ju&s. Ikain.
C a r . Le calice est nu pendant la maturation, de forme va-»,
riable ; la corolle est remarquable par le renflement de sa gorge j,
sa lèvre supérieure est voûtée, entière ou échancréej 1 inférieure
à trois lobes , dont les deux latéraux sont plus petits et
redressés.
a6a3. Dracocéphale d’Au- Dracocephalum Jus-
triche. trïacum.
Dracocephalum Austriacuyi. Linn. spec. 829. Jaçq. ic. rar. t..
lia . Lam. Diet. a. p. 319.— liuy.schuina lacinuiia. Mill. Dict.
n. a .—-»Clus. Hist. 2. p. x85. f. 1.
Ses tiges sont rameuses , hautes de 2-4 décim. , chargées,
d’un duvet court ; ses feuilles sont découpées en cinq à sept
lanières profondes, linéaires, presque palmées, un peu Cotonneuses
et terminées, ainsi que les dents du calice , par de petites
épines molles; les feuilles des rameaux supérieurs sont
simples ; celles qui entourent les fleurs ont trois, lanières : les
fleurs sont grandes, verticillées ; leur calice est velu ; leur corolle
d’un violet bleuâtre , remarquable par le grand évasements
de la gorge. on cf. Cette belle plante , cultivée dans plusieurs
jardins comme fleur d’ornement, croît en Dauphiné , dans un<*
montagne du Noyer en Champsaur, appelée Pré de l’Angle y
située près le col de Pevoluy ; en Provence à la montagne
Régnier (Yill.
2604* Dracocéphale Dracocephalum Ruyschiana.
de Ruysch.
Dracocephalum Ituyschiana. Linn. spec. 83o. Lam. Dict. 2. p,.
319. Huyschiana spicata, Mill. Dict. n. 1. — Moris. s. 11. t. 5. f. 9.
Cette espèce a quelques rapports avec la précédente, mais
elle s’en distingue, dès le premier coup-d’oeil , à ce qu’elle est
entièrement glabre; à ses fleurs rapprochées en épi oblong ; à
ses feuilles linéaires, entières , sans épine au sommet, et disposées
comme par faisceaux; enfin , à ses fleurs de moitié plus
petites, , Lin. ; d , Chaix. Elle croît en Dauphiné, sur le col
de Gap, appelé mont Bayard (Y ill.) , en Piémont, dans les
prés de Pralugnan, sur le eol de la Roue près Bardonache , à la
combe d’Ambin près le petit mont Cenis (Ail.).
CCCXCVI. B R U N E L L E. B R U N E t L A .
Brunella. Banh. Tourn. Juss. — Prunella. Linn. — Brunellæ
sp. Lam.
C a r . Le calice est nu pendant la maturation, à deux lèvres ;
la supérieure grande, plane, à trois dents et presque tronquée
au sommet; 1’inférieure à deux lobes : la corolle est à deux
lèvres ; les filamens des étamines sont fourchus au sommet ;
l’une de leurs pointes est nue, et l’autre porte une anthère i le
style est bifurqué au sommet.
s6o5 . Brunelle commune. Brunella vulgOaris■«
Brunella vulgaris. Moench. — Brunella vulgaris, a.
Lam. Dict. t. p. 472. — Prunella vulgaris. Poil. Pal. u. fera.
Wild. spec. 3. p. 176. — Prunella vulgaris, «. Linn. spec.
837. — Prunella officinales. Cranta. Anst. 279. — Blackw.
t. 24.
fl. Flore albo. Tabern. ic. p, 553.
y. Flore luteo. Ponted. Comp. p. go.
t . Flore ruhro. Hall. Helv. a. 27.7. rar. &.
t. Foliis laciniatis.
Ç. Folîis hirsutis.
Sa tige est velue, carrée, ordinairement couchée sur la terre
dans les terreins secs., et droite dans les lieux couverts où elle
s’élève quelquefois au-delà de 3 décimètres; ses feuilles sont
un peu velues; les supérieures sont légèrement dentées et portées
sur de courts pétioles : les fleurs sont purpurines ou
bleuâtres ; elles sont remarquables par la lèvre supérieure de
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