culata. La petitesse de ses fleurs, leur disposition en corioebe
et la consistance scarieuse de ses bractées, la font facilement
distinguer des espèces voisines. if.
23a4 - Statice vipérine. Statice echioides.
Statice echioides. Linn. spec. 3g4. G ou. Illustr. p. 23. t. a.
f. 4- Dosf. Ad. i . p. 374' — Statice aspera. Lam. Fl. fr. 3. p*
64. — Magn. Monsp. 157. ic.
Cette espèce a é té , avec raison, comparée à la vipérine à
cause des petits tubercules saillans qu’on observe quelquefois
sur sa tige, plus souvent sur ses feuilles et toujours sur la bractée
qui entoure immédiatement sa fleur ; ses feuilles radicales sont
étalées en rosette, ovales ou en forme de spatule; les liges sont
droites, hautes de 2 décim. , plusieurs fois bifurquées; les fleurs
sont écartées, solitaires, cylindriques, purpurines, peu sail-.
lantes hors des bractées. O (Gou. Linn. Magn.); <5* (W ild .}.
Elle se trouve aux environs de Montpellier, parmi les oliviers ,
près le pont de Celleneuve , et au bord de la mer près le mont
de Cette (Magn. Gou.); en Provence sur les bords de la mer
(G é r .); au mont Victoire ( T ourn. ); à Montredon, à Marseille
et dans les isles voisines ( Gar. ).
3325. Statice réticulée. Statice reticulata.
Statice reticulata. Linn. spec. 3g4. — Pluk. t. 42. f. 4•
On distingue cette espèce à ses tiges nombreuses plusieurs fois,
bifurquées et dont les extérieures sont plus ou moins étalées ::
elle diffère de la statice vipérine , par ses bractées nullement
tuberculeuses ; de la statice à feuilles de pâquerette, par ses
fleurs plus écartées , plus longues , et par ses bractées peu o»
point scarieuses ; de la statice à feuilles d’olivier, par ses tiges
et ses rameaux absolument cylindriques : la surface de ses tiges
est d’abord lisse , ensuite marquée de petits tubercules qui la
font paroître réticulée. Elle croît sur les bords de la mer daps
le sable fangeux, à Pérauls près Montpellier (Gou.).
2326. Statice à feuilles d’olivier. Staticeolecefolia.
Statice olecefolia. Scop. Carn. 1. I. 10. Wild. sp. 1. p. i 5a5.
La plante que je possède sous ce nom,' et qui provient de
l ’herbier de M. Pourret, ressemble à la statice réticulée et à
la statice vipérine ; elle diffère de la première par ses liges
droites , ses feuilles terminées par une pointe courte et acérée ;
on la distingue de la seconde par ses bractées non tuberculeuses ;
D E S P L U M B A G I N É E S . 425
ses rameaux inférieurs sont sensiblement anguleux. Elle croit
sur les bords de la mer , près Narbonne. if.
2327. Statice étalée. Statice diffusa.
Statice diffusa. Pourret. Aet. Acad, Toul. 3. p. 33o. —» Pluk. t.
4a. f. 5.
Cette espèce ne s’élève guère au-delà de 1 ou 2 décim. ; sa
racine pousse plusieurs tiges grêles , droites , garnies à leur base
de feuilles glabres , linéaires et caduques; ces tiges se divisent
en rameaux nombreux , alternes, branchus et très—étalés , ce
qui distingue cette plante de la statice férule ; les bractées sont
nombreuses, membraneuses, blanchâtres , embriquées vers le
haut des rameaux, larges et embrassantes à leur base, terminées
par une pointe acérée comme celles de la statice férule.
Cette espèce croît sur le bord de la mer , aux environs de
Narbonne, if.
2328. Statice naine. Statice minuta.
Statice minuta. Linn. Mant. 5g.. Lam. Fl. fr. 3-p. 65. — Bocc.
Si<r. t. i 3-. f. 3. _Pluk. t. 200. f. 3.— Statice limonium, var.
3. Ger. Gallopr. 34<>.
Cette espèce est la plus petite de toutes ; elle fo rm e p a r le
rapprochement des rosettes de feuilles qui sont à sa paître inferieure
, un gazon fort dense et serre ; ses feuilles sont petites,
courtes, spatulées, arrondies à leur sommet,, un peu dures ,
entassées et ramassées au sommet des souches produites par les
divisions du collet de la racine; les tiges sont nues, grêles,
rameuses , hautes de 6 -p centim. , et naissent chacune du milieu
d’une rosette de feuilles; les fleurs sont d’un rouge pâle,
peu nombreuses , disposées en panicule lâche et fort petite. On
trouve celte plante dans les lieux maritimes de la Provence ,
aux environs de Marseille , ete.
2329.. Statice monopétale. Statice monopet ata.
Statice monopetala. Linn. spec. 3g6. Lam. Fl. fr. 3. p. 6d. “■
Limonium s i eu tuai. Mill. Oict. ni. 7. — Limoniastrune articur-
latum. Moench. Mëth. 4’43. Bocc. Sic. t. 17-
Petit arbrisseau dont la lige est rameuse rougeâtre , feuillee,
ordinairement un peu couchée, quelquefois tout-à-fait droite,
sur-tout lorsqu’il estcultivé, et qui s’élève jusqu à 9-12 decim.;
ses feuilles sont alongées , un peu étroites , obtuses à leur
extrémité, ponctuées, chagrinées, d un verd blanchâtre, nu
peu dures et engainantes à leur base; ses fleurs sontd’unrouge
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