anciens noms de notre plante; elle s’élève jusqu’à 5-6 ete’cim. J
ses feuilles sont roides , oblonguos, rétrécies en pointe aux
deux extrémités ; les fleurs sont disposées en grappes serrées ,
unilatérales , courbées en queue de scorpion, accolées deux à
deux j les calices sont à cinq divisions linéaires et profondes;
toute la plante est hérissée de poils roides ; les. corolles sont
violettes , un peu irrégulières ; leur limbe est à cinq divisions
arrondies ; l’entrée du tube porte cinq écailles très-barbues et
semblables à de petits pinceaux ; le stigmate est à deux lobes, |
Cette plante croît le long des chemins , et dans les lieux secs et
les décombres. Elle porte les noms vulgaires de buglosse ,
langue de boeuf; elle est employée aux mêmes usages que la
bourrache : elle diffère de la vraie buglosse oflicinale, qui, selon
Relzius , a les fleurs régulières , en entonnoir , plus embri-
quées ; les divisions du limbe ovales; les écailles delà gorge seulement
cotonneuses et presque en capuchon , et les divisions,
du calice plus larges et plus courtes.
275o. Buglosse à feuille Anchusa angustifolia.
étroite.
Anchusa angustifolia. Lion. spec. ig i. Lam. Dict. 1. p. 5o3. —
Lob. ic. 576. f. 2.
/S. Flore albo. Boerh. Lngd-b, 1. p. 18g.
Cette espèce ressemble extrêmement à la précédente ; elle en.
diffère cependant par ses feuilles plus étroites, moins fortement
hérissées ; par son calice qui n’est fendu que jusqu'au milieu de
sa longueur, au lieu d’être divisé presque jusqu’à,la base; par
ses fleurs disposées en épis plus alongéset munies chacune d’une
bractée à leur base; par ses corolles dont le tube est fermé par
des écailles obtuses et non barbues, if. Elle croît dans les lieux
secs et arides , dans le midi delà France , à Briançon (Yill.)^
aux environs de Nantes (Bon. ). Elle m’a été envoyée par mon
frère, qui l’a trouvée dans les Alpes sur le mont Cramont.
2731. Buglosse de Barrelier. Anchusa Barrelierii.
Bvglossum Barrelieri. Ail. Ped. n. i64-— Barr. ic. 333.
Elle a quelques rapports, avec la buglosse à feuille étroite-,
mais elle s’en distingue facilement à ses fleurs plus petites , d’urv
bleu d’azur, disposées en panicule plutôt qu’en épis ; à ses en-,
lices fendus en cinq lanières jusqu’à la base; à ses corolles,
dont le tube est très-court, évasé au sommet. Cette plante a une
tige-droite, simple, longue de 4-5 décim.; hérissée de poils
ainsi que les feuilles ; celles-ci sont oblongues , rétrécies aux
deux extrémités, entières ou légèrement sinueuses; de l’aisselle
des feuilles supérieures parlent les pédoncules qui sont tous
divisés en trois rameaux , dont celui du milieu ne porte qu’une
ou deux fleurs ; la gorge de la corolle porte cinq écailles ovales,
un peu crochues au sommet, légèrement hérissées. if. Elle croît
en Piémont, sur la roule entre Rocavion et Robilant, et dans la
vallée de la Stura près Demont ( Ail. ).
2 7 3 2 . B u g lo s s e o n d u lé e . Anchusa undulata.
Anchusa undulata. Linn. spec. igi.M ill. Dict. t. 59.
Cette plante est remarquable par ses feuilles oblongues 011
presque linéaires, toujours sinuées et ondulées sur les bords;
les feuilles , et sur-tout les tiges et les pédicelles , sont hérissés
de poils roides et nombreux ; les fleurs sont disposées en une
tête serrée et terminale ; leurs pédicelles sont plus courts que
les feuilles florales ; le calice est divisé jusqu’au milieu de sa
longueur; la corolle est d’un violet foncé; son tube est garni
à l’entrée de cinq écailles un peu hérissées ; son limbe est à cinq
lobes courts et ovales, if. Elle croît dans les environs de Montpellier
, où elle a été trouvée par M. Degland.
2 7 53 . B u g lo s se to u jo u r s - Anchusa sempervirens.
v e r te .
Anchusa sempervirens. Linn. spec. 192. Lam. Dict. 1. p. 5o;}.
— Buglossum sempervirens. Alt.Ped. n. 166. — Lob. ic. n55„
f. 2.
Cette espèce est très-facile à rcconnoître à ses feuilles dont
tes inférieures sont pétiolées, ovales , très-larges, un peu semblables
par leur forme à celles du plantain , hérissées de poils
et un peu sinueuses sur les bords; les supérieures sont plus
étroites et plus sessiles ; de leur aisselle partent des pédoncules
de moitié plus courts que la feuille, fortement hérissés, munis
à leur sommet de deux feuilles opposées , entre lesquelles naît
une touffe de fleurs serrées et presque sessiles ; le calice est à
cinq divisions profondes, ovales et hérissées; la eorolle est
bleue; son tube est égal au calice, fermé au sommet par cinq
écailles droites , presque glabres. if. Elle croît au bord des
champs , dans les les terres substantielles, aux environs d’Asti
et de Montferrat, dans les vignes près Turin ( Ali. ) ; aux Crottes.