graines ont Un périsperme charnu , un embryon droit , dés co-*
tylédons planes.
CDLII. P L A Q U E M IN IE R . D Ï O S P Y R O S .
Diospyros. Linn. Jüss. Lam. Goertn. — Guyacana. Tourn.
Ca r . Le calice est en forme de godet, à quatre ou six di“
visions ; la corolle est en godet, à quatre ou six divisions , insérée
au fond du calice; les étamines sont au nombre de huit à seize *
insérées à la base de la corolle , et sont quelquefois stenles ,
l’ovaire est libre, surmonté d’un style à quatre stigmates; il
avorte quelquefois ; le fruit est une baie entouree a sa base par
le calice , divisée en huit à douze loges, et contenant autant dé
graines comprimées.
2793. Plaqueminier faux-lolier. Diospyros lotus.
Diospyros lotus ■. Linn. spec. i 5io. Poir.Dict.5. p» 4^* Mill.
t. 116. — Gam.Epit. p. î 56 et i§7.ic.
Arbre élevé dont les feuilles sont alternes , pétiolées , ovales*
oblongues , un peu épaisses , vertes en dessus et blanchâtres en
dessous; elles sont terminées en pointe, et ont quelque rapport
avec celles du poirier, mais elles sont deux ou trois fois plus
grandes et très-entières î ses fleurs sont axillaires , ramassées
trois ou quatre ensemble, sessiles le long des branches , d’une couleur
pourpre foncée et divisées en quatre lobes; il leur succède des
baies arrondies, de la grosseur d’une cerise, à huit loges et à
huit graines. î>. Cet arbre croît en Languedoc ( Lam. ) ; à Montpellier,
au labyrinthe du jardin des plantes (Gou.); dans les
bois des collines qui entourent Turin (Ail.). J’en ai repu un
échantillon de M. Schleicher , qui l’a trouvé au-dessus de Lo-
Carno. Les anciens botanistes lui avoient donné le nom de lotus ,
croyant que c’étoit le fameux lotos des anciens, qui est le
rhamnus lotus, Linn., et celui de guyacana , parce qu’on lui
attribuoit des vertus semblables à celles du gayac.
C D L I I I . A L I B O U F I E R . S T Y R A X .
Styrax. Tourn. Linn. Juss. Lam. Goertn.
C a r . Le calice est en forme de godet, entier ou à cinq
dents; la corolle est en entonnoir; son tube est court, et son
litnbe divisé en trois à sept parties; les étamines sont au nombre
de six à seize, et leurs fiiamens sont un peu reunis à la base ;
l’ovaire est libre (à trois loges, Adans.), surmonté d’un styles
D E S R H O D O R A C É E S . <57 t
d un stig m a te sim ples ; le fru it est u n e d ru p e c o ria c e , re n fe
rm a n t un noyau sp h ériq u e m o n o sp e rin e .
2794- Ahbcmfîer officinal. Styrax officinale.
Styrax officinale. Linn. spec. 635. Lam. Dict.i. p. 81. — Gariik
Aix. p. 45o. t. 95. — Gam. Epit. 38. ic.
Arbre très*rameux, de médiocre grandeur, dont les feuilles sont
alternes, petiolees, ovales, molles , vertes en dessus , blanches et
cotonneuses en dessous; ses fleurs sont blanches , assez semblable*
à celles de 1 oranger, et disposées quatre ou cinq ensemble par
petits bouquets aux extrémités des rameaux : les découpures da
leur corolle sont droites et profondes, et leur calice est fort
court et presque entier. Cet arbre croît dans les bois de la
Provence méridionale (Gér. j; dans la forêt de Sainte-Baume
et de la Chartreuse de Montrieux (Ga r.); aux environs de Nice
et sur-tout parmi les rochers maritimes de Zoet (Ail.). Les
Provençaux le nomment aligoujier. J,. Il en découle une espèce
de résine que l’on nomme stjrax 011 storax , et qui est cordiale,
Vulnéraire et détersive.
CINQUANTE-TROISIÈME FAMILLE.
R H O D O R A C É E S . R H O D O R A C E Æ .
Rhododendra. Juss. — Rhodoraceoe.Vent.— Vacciniorumgen.
Adans. — Bicornium gen. Linn.
L es Rhodoraeées sont toutes des arbrisseaux remarquables
par la.beauté de leur feuillage et de leurs fleurs; leurs feuilles,
qui sortent de bourgeons coniques et écailleux , sont presque
toujours alternes , de consistance assez ferme, et ont souvent
le* boids joules en dessous dans leur jeunesse; leurs fleurs ,
qui sont le plus souvent rouges ou jaunes, sont disposées en
corimbes axillaires ou terminaux.
Le calice est libre, divisé , persistant ; la corolle est insérée
à sa base, divisée en quatre ou cinq lobes très-profonds • les
étamines sont en nombre égal à celui des lobes de la corolle
ou double de ce nombre, insérées sur la corolle ou à la base
du calice lorsque la corolle est presque polypélalc; les anthères
«’ouvrent au sommet par deux pores; l’oyaise est libre; le style