a8ai. Airelle canneberge. Vacciniutn oxycobcost
Vaccinium oxycoccos. Linn. spec. 5oo. Lam. Dict. I. p. 74.
var. a. Blackw. t. 5g3.— Lob. ic. 1.109. f. a.
Ses tiges sont tres-menues, filiformes , rameuses , souvent
rougeâtres, feuillées, couchées et étalées sur la terre; ses
feuilles sont petites, ovales-oblongues * quelquefois pointues ,
plus ou moins contractées en leur bord * vertes en dessus et
blanchâtres en dessous ; ses fleurs sont portées sur de longs
pédoncules, rouges, à quatre parties'profondes et pointues; il
leur succède des baies rouges , dans leur maturité. On trouvé
cette espèce dans les lieux humides et marécageux* I>. On ,1a
connoît sous les noms de coussinet* canneberge.
CINQUANTE-CINQUIÈME FAMILLE.
C Ü C Ü R B I T À C È E S . C Ü C U R B I T A C Ê Æ ,
CucurbitacecBi Jus>s. Linn. Lam. — Bryonioe. Adans,
L és Cucurbitacées sont dés herbes a racine tubéreuse , à tigë
Sàrmenteuse, grimpante ou rampante; elles sont le plus Souvent
hérissées de poils roides ; leurs feuilles sont alternes, pé-
tiolées, plus ou moins lobées , arrondies et à nervures palmées S
de Faisselle de chaque feuille part une vrille qui se roule autour
des corps voisins ; lés fleurs naissent aussi de l’aisselle dés
feuilles; elles sont solitaires ou en grappes* portées sur uft
pédoncule qui est articulé dans le milieu et qui se coupe à l’articulation,
après la fleuraison dans les fleurs mâles* ou à là
maturité dans les fleurs femelles*
Les fleurs sont dioïques ou monoïques par avortement, hermaphrodites
dans quelques genres qui peut-être n’appartienn.:.. t
pas à cette famille; leur calice est adhérent* resserré au-deSsus
de l’ovaire , puis évasé en un limbe à cinq divisions ; la corolle
est en forme de cloche , insérée sur le haut de l’ovaire, à cinq
lobes; elle se dessèche sans tomber d’elle-même après la fleuraison
* ce qui l’a fait assimiler à un calice par plusieurs botanistes
: dans les fleurs mâles, les étamines sont au nombre de
trois ou cinq , insérées au fond de la fleur sur la partie resserrée
dd
du calice; leufs filamens sont distincts ou réunis ; leurs anthères
sont oblongues , soudées dans leur longueur avec les filamens,
souvent jointes ensemble ; deux ou quatre d’ entre elles sont composées
de quatre lignes qui serpentent côte à côte et s’ouvrent
par un sillon longitudinal; l ’anthère impaire n’offre que deux
loges et deux lignes : dans les fleurs femelles, les filamens sont
nuis ou stériles; l’ovaire porte un style à plusieurs stigmates ; le
fruit est une baie charnue , à écorce ferme , à une ou plusieurs
loges polyspermes; les graines sont cartilagineuses ou crusta-
cées, souvent munies d’une arille, - attachées horizontalement
par de longs filets dans l’angle que forment les cloisons; leur
périspermeest nul 5 leur embryon droit et leursfcotylédons planes.
Cette famille n’a de rapports réels qu’avec celles des Campa-
hulacées et des Grenadilles; son port s’approche quelquefois des
Sarmentacées ou des Asparagées, dont sa structure l’écarte beau»
coup.
C D L X Y . B R Y O N E . B R Y O N I À.
Bryonia. Tourn.^Linn. Juss. Lam. Goertri.
C a r . Les fleurs sont monoïques ou dioïques; le limbe de la
corolle est à cinq divisions ; les fleurs mâles ont trois étamines,
dont deux soudées ensemble par les filets; les femelles ont un
Style à trois divisions; la baie est globuleuse , à une loge selon
Jussieu , à trois loges selon Adanson , à quatre ou six loges selon
Goertner; elle renferme un petit nombre de graines.
3822. Brjone dioïque. Bryonia dioicà.
Bryonia dioica. Jacq. Austr. t. 19g. _ Bryonia alba. Lam.
Dict. 1. p. 496. var. a. Illustr. t. 796. f* 1. Bull. Herb. t. 5s[
— Bryonia ruderalis. SaJisb. Prod. i 58__Mill.ic.t. 71.
La couleuvrée ou brioine blanche, quoique constamment
dioïque , a été long-temps confondue , par les botanistes , aveë
la bryonia alba * Linn., qui est originaire du nord de l’Europe
et qui est toujours monoïque; ses tiges sont longues d’environ
2 mètres, grêles, grimpantes, cannelées et un peu velues; ses
feuilles sont alternes -, pétiolées , anguleuses , palmées , cordi-
formes et rudes au toucher ; à la base de chaque feuille, naît
une longue Vrille roulée en spirale; les fleurs sont petites , d’un
blanc sale et marquées de lignes verdâtres ; les baies sont rondes
fet d’un rouge vif dans leur maturité. Cette plante est commune
dans les haies. ?f. Sa racine est purgative , hydragogue et diu-
irétiauëi