d an sles m o n tag n es v oisin es d e N a rb o n n e ? d an s celles d e l’isle de
C orse ( V ild . ). J e so u pçon n e , avec M u r r a y , q ue c e tte p lan te
e s t la m êm e q u e son polfgonum undulatwn; W d d e n o w n ’in d
iq u e e n tre ces d eu x espèces d ’a u tre d ifférence , sino n q ue celle
d es A lpes a ie s feuilles g lab res su r les d eu x surfaces , tan d is que
celle d e S ib é rie a les feuilles p u b e sc e n te s; tous les éch an tillo n s
ré co ltés dans les A lp es } o n t les feuilles p u b e s c e n te s , e t je n e vois
d e feuilles g lab res q ue d an s des éch an tillo ns d e ja rd in s. A
quelle section cette espèce appartient-elle?
aal6. Renouée sarrazin. Poljrgonum fagopfrum.
Polygonum fagopyrum. Linn. spec. 522. Lam. Fl. fr. 3.
_ Hall. Helv. u. i 5'j3 . — Knovr. Del. a. t. F.
Sa tige est droite, lisse, striée, souvent rougeâtre, un peu
rameusf, et s’élève jusqu’à 5 décim. j ses feuilles sont la plupart
pétiolées, échangées à la base en forme de fléché , pointues
un peu distantes ; les supérieures sont sessiles ou embrassantes :
les fleurs sont blanches ou rougeâtres , et disposées par bouquets
au sommet de la tige et des rameaux : on trouve au fond du pe-
rigone huit glandes jaunâtres, placées à la base des etaimnes ; les
semences sont brunes et triangulaires. Cette plante se trouve dans
les champs et les lieux cultivés. G. Elle paroît originaire d Asie j on
la cultive sous les noms de blé noirJ blêsarrazin, carabin; dans les
provinces tempérées on la sème après la moisson dans les terres
maigres qu’ elle préfère; elle a besoin de peu d humidité, sa
graine sert à la nourriture de la volaille , et réduite en farine
fs t souvent mélangée dans le pain. On cultive dans quelque*
provinces le sarrasin de Sibérie ( poljrgonum Tartancum) *
oui diffère du précédent parce que les angles de ses fruits sont
dentés. On l’avoit conseillé comme plus propre a supporter la température
des départemens septentrionaux; mais sa farine est
plus amère : ses graines plaisent peu à la volaille, et on en
perd beaucoup en les récoltant, parce quelles mûrissent les
unes après les autres. 2217. Renouée liseron. Polfgonum convolvulus.
Polygonum convolvulus. Linn. spec. 522. vÇ dan. t. 744. —
Polygonum convolvulaceum. Lam. IL fr* 3. P- 2 9*
Cette espèce ressemble beaucoup à la suivante , mais ses
tiges sont très-striées, presque anguleuses ; et s’élèvent beaucoup
moins; ses feuilles sont pétiolées , glabres, triangulaires, enferme
de flèche, et acquièrent dans les lieux secs une couleur rouge
très-remarquable ; les fleurs sont la plupart axillaires; leur pé-
rigone est composé de cinq parties, dont deux plus petites
tombent assez de bonne heure, et les trois autres plus grandes,
persistent et enveloppent, la semence sans former aucune aile
bien sensible. Cette plante est commune dans les champs. Elle
est connue vulgairement sous le nom de vrillée bâtarde. G.
2218. Renouée des Polfgonum dumetorum.
buissons.
Polygonum dumetorum. Linn. spec. 522. Fl. dan. t. 756. Lam.
Fl. fr. 3. p. 238.— Lob. Ic. t. 624. f. 1.
Ses tiges sont légèrement striées , feuillées , grimpantes, et s’élèvent
quelquefois fort haut ; ses feuilles sont pétiolées , glabres ,
triangulaires et en forme de flèche ; ses fleurs sont ramassées
par petits bouquets, les uns axillaires, et les autres disposés
en épis lâches ou en grappes menues et terminales ; les pans de
Sa graine sont prolonges en trois ailes membraneuses très-saillantes.
On trouve cette plante dans les haies et les lieux couverts.
Elle est connue sous le nom de grande vrillée bâtarde. G .
C C C X . R U M E X . R U M E X .
Rumex. Linn. Juss. Lam.Gcertu.— Lapathum. Lam. — Lapa-
thurn et Acelosa. Tourn.
C a r . L e p érig o n e est à six p a rtie s (q u a tr e dans la tro isiè m e
s e c tio n ), d o n t tro is in té rie u re s p e rsiste n t e t en v elo p p e n t le
f r u i t, et tro is e x té rie u re s plus p e tite s se re je tte n t su r le p é d i-
c e lle ; les étam in es son t au n om b re d e s ix ; l’o v a ire p o rte tro is
styles (d e u x d an s la tro isièm e s e c tio n ) , ch a rg é s d e stig m a te s
d éc h iq u etés ; le cariop se est tria n g u la ire ; l ’em b ry o n e s tla lé ra l e t
co n to u rn é a u to u r du p é risp e rm e d an s la p rem iè re et la d eu x ièm e
s e c tio n , d ro it e t c e n tra l d an s la tro is iè m e , a y a n t to u jo u rs la
ra d icu le su p é rie u re .
O b s . Q u elq u es espèces so n t d io ïq u e s; les tro is sections d e c e
g e n re d o iv e n t, ce m e s e m b le , fo rm e r tro is g en res d istin cts.