tivée , pour la beauté de sa fleur, dans la plupart des jardins ,
où elle est connue sous les noms de belle de jo u r , de liseron
de Portugal. Elle se distingue à ses pédicelles uniflores , à ses
fleurs d’un beau bleu, blanches sur le bord et jaunes dans le
fond • à sa tige couchée, non grimpante ; à son stigmate ordinairement
a trois lobes.
2750. Liseron rayé. Convolvulus lineatus.
Convolvulus lineatus. Linn. sp«c. 224. Lam. Dict, 3 . p. 553. —
Triumf. Obs. 91. ic.
Sa racine est lbngue,'rampante sous terre et produit deux ou
trois tiges droites , à peine hautes de 9-12 centim. ; ses feuilles
sont longues, presque spatulées , rétrécies en pétiole a leur
base, élargies vers leur sommet, soyeuses, blanchâtres et chargées
de beaucoup de nervures latérales , parallèles , qui naissent
de la nervure du milieu ; les fleurs sont purpurines et ramassées
au sommet des tiges. Cette plante croît sur les côtes stériles
en Provence (Gér.) j à Nice (AIL).
2751. Liseron de Biscaye. Convolvulus Cantabrica.
Convolvulus Cantabrica. Linn. spec. 225. Jacq, Austr. t. 296.
Lam. Dict. 3 . p. 551. — Convolvulus linearis. Lam. Fl. fr. 2.
P- a , , . • j
Sa tige est rameuse, un peu redressee et longue a peine dé
2-5 décim.j ses feuilles sont linéaires, étroites, pointues et
écartées les unes des autres | les fleurs , quelquefois solitaires
plus souvent au nombre de deux ou trois sur chaque pédoncule,
sont couleur de rose ou blanches, et disposées aux extrémités
de la tige et des rameaux : toute la plante est velue
et d’un verd blanchâtre,‘et sur-tout les calices qui sont velus
et soyeux. ?f. On la trouve dans les lieux secs et pierreuxfdes
provinces méridionales 5 en Provence; sur les rochers de Beaut
é - aux environs de Montpellier; de Narbonne; de Sorrèze;
de Nice ( Ail. ) ; de Grenoble , d’Orange, de Gap et de Mon-
télimart (YilL )•
2752. Liseron argenté. Convolvulus argenteus.
Convolvulus argenteus. Lam. Fl. fr. 2. p. 266. Dict. 3 .p . 55a.
_Convolvulus cneorum. Linn. spec. 22/j.. excl. Barr. et Bocc.
syn. “Wild. spec, 1. p. 868. — Moris. s. 1 .1. 3. f. 1.
Sa tige est ligneuse, droite, branchue et haute d’un mètre;
ses feuilles sont longues de 5 centimètres, larges de 6 millimètres
, argentées, satinée» et aasea rapprochées les unes de»
D E S C O N V O L V U L A C É E S . 645
autres; les fleurs sont terminales, disposées presque en ombelle
, portées chacune sur des pédoncules qui ont à peine 2
centim. de longueur; leur calice est quatre fois plus court que
la corolle. Cette plante croît dans les provinces méridionales,
dans les lieux stériles près Montpellier, à Selleneuve, Mont-
ferrier, Castelnau (Gou. ); aux environs de Nice (AIL), i?.
C D X X X V I I I . C P i E S S E ï C R E S S A.
Cressa. Linn. Jnss. Lam. — Quamoclitis sp. Tonrn.
C a r . Le calice est .à cinq parties et entouré de 2 petites
bradées; la corolle est tubuleuse , à cinq lobes , et dépasse un
peu le calice; l’ovaire porte deux styles; la capsule est à une
loge, à une graine, à deux valves qui se séparent par la base
à la maturité.
2753. Cresse de Crête. Cressa Cretica.
Cressa Cretica. Linn. spec. 325. Lam. Iilustr. t. 182. — Cressa
humifusa. Lam. Fl. fr. a. p. 268. — Piuk. t. 43. f.6.
Cette plante est fort petite; sa tige est herbacée, très-
rameuse, couchée et étalée sur la terre; ses feuilles sont alternes,
sessiles , ovales, entières, très-petites et blanchâtres;
ses fleurs sont jaunes et ramassées en bouquets serrés aux
extrémités des rameaux ; le fruit est une capsule bivalve et monosperme.
On trouve cette plante dans les lieux humides des
provinces méridionales; aux environs de Narbonne; à Perols
près Montpellier (Gou.); entre Montpellier et le mont de Cette
(Magn.); près Arles (Gér.); aux environs de Nice prèsl’lios*
pice de Yillefranche ( AIL ).
C D X X X IX , C U S C U T E . C U S C U T A
Ouscuta, Tourn. Linn. Jiiss. Lam,
C a r . Le calice est à quatre ou cinq lobes; la corolle est persistante
, à-peu-près globuleuse , à quatre ou cinq lobes ; les étamines
sont insérées sur la corolle, alternes avec ses lobes, tantôt
nues , tantôt munies d’appendices à leur base ; l’ovaire’porte
deux stigmates; la capsule est à deux loges et se coupe en travers
vers la base ; chaque loge renferme deux graines attachées
au bas de la cloison sur la partie persistante de la capsule ; l’embryon
est filiforme, roulé en spirale autour d’un périsperme
charnu : il n offre a son sommet aucune trace de division et
la plante lève sans cotylédons.
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