Troisième section. C ehtihode. P olygonum. Toürn.
Pleurs axillaires ; huit étamines ; trois stigmates ; grairie
arrondie; embryon latéral,
2212. Renouée maritime. Polygonum maritimum,
Polygonum maritimum. Linn. spec. 5ig. Wild. spec. 2. p. 44p.
— Gam. Epit. 6g i.Ic.
Ses tiges sont longues de 2 décim., vivaces , sous-ligneuses ,
feuillées, presque entièrement couchées et un peu rameuses;
ses feuilles sontovales-lancéolées, blanchâtres , coriaces , presque
pétiolées et persistantes ; les stipules sont colorées à leur base ,
transparentes et bifides à leur sommet, presque aussi longues
que les entre-noeuds ; les fleurs sont ramassées deux à cinq par
paquets dansles aisselles des feuilles. On trouve cette plante dans
les sables au bord de la mer, sur toutes les côtes de la Méditerranée
, et sur celles de l’Océan depuis Bayonne jusqu’à l’en*
trée de la Manche,
22i 3. Renouée des petits Polygonum aviculare,
oiseaux.
Polygonum aviculare. Linn. spec. 5ig. Vill. Dauph. 3. p. 523.
— Polygonum cenlinodium. Lam. Fl. fr. 3. p. 23y.— Blalnr,
t. 31-5.
fl, Latifolium. Tonra. Inst» 5to.
Ses tiges sont herbacées, vertes, glabres, articulées , rameuses
, feuillées , couchées , étalées sur la terre , et longues
depuis 2 jusqu’à 5 décim. ; ses feuilles sont lancéolées , plus ou
moins étroites, vertes et presque sessiles; les stipules sont
blanches, transparentes, un peu déchirées à leur sommet, et
beaucoup plus courtes que les entre-noeuds ; les fleurs sont solitaires
ou ramassées deux à quatre par paquets dans le* aisselles
des feuilles j leur périgone est vert à sa base et blanc ou rougeâtre
en ses bords. La variété £ a les feuilles ovales-lancéolées
et larges de 1-2 centim. ; ses tiges ne sont qu’à demi-couchées»
Cette plante, connue sous le nom de traînasse, centinode,
tirasse , achée, renouée , est commune dans les champs , les
lieux incultes et le bord des chemins. O.
D E S P O L Y G O N É E S. 569
2214* Renouée de Bellardi. Polygonum Bellarclii.
Polygonum Bellardii. Ail. Ped. n. 2o52.t. go. f. 2. Wild. spcc.
2. p. 45o. — Polygonum aviculare, y. Lara. Fl. fr. 3. p. 237.
— Ger. Gallopir. 37A
Cette plante n’est peut-être qu’une variété de la précédente ;
elle en diffère parce que sa tige est droite , ferme, très-striée
et haute de 5-5 décim»; ses stipules sont grandes, membraneuses,
blanches , lacérées à l’extrémité; les feuilles inférieures
sont oblongues ; les supérieures linéaires , acérées au sommet. 0 .
Elle a été observée dans les champs , en Piémont, entre Bussolino
et Bardassan (AIL); dans la partie méridionale du Dauphiné?
(Vill. ) ; et se trouve fréquemment en Provence au Tholonet, à
Meyran , au Malvalat, etc. (Gar. Gér. ). J’en possède un échantillon
qui est originaire d’Arragon; d’où je présume qu’elle se
trouvera dans toutes les provinces méridionales. D ’après des
échantillons rapportés par Michaux, je la crois originaire de la
Perse , et c’ est à tort, ce me semble, que Garidel blâme Morison
d’avoir décrit cette plante comme indigène d’Asie.
Quatrième section. S arrazin. F a g o p y r u 'm. 'ï'oüfn.
'Fleurs en corymbe ou en panicule ; huit étamines, trois
styles ; graine triangulaire ; embryon central ; cotylédons
plissés.
2215 . Renouée des Àlpeâ. Polygonum Àlpinuml
Polygonum Alpinum. AU. Ped. n. 2o4g. t.68. f. 1. — Polygonum.
divaricatum» Vill. Dauph. 3. p. 522. non. Linn. — Hall.Helv»
U. 1564- '
Cette espèce, l’une des plus grandes de ce genre, â une tige
droite , ferme , glabre , haute de 6-8 décim. , divisée en rameaux
alternes garnis de feuilles ovales-lancéolées , alongées , pointues ,
presque sessiles, toujours ciliées sur les bords, glabres sur leurs
Surfaces où légèrement pubescentes ; les gaines sont membraneuses
, hérissées de poils serrés dans le haut de la plante , pubescentes
dans le bas; les fleurs forment une grappe ou une
panicule terminale; elles sont d’un blanc qui tire un peu sur
le rose , et se divisent en quatre , cinq ou six segmens ; sa graine
est triangulaire. Elle croît dans les prairies dés Alpes; elle est
commune dans les Alpes du Piémont où Allionil’a découverte ,
rare dans celles du Dauphiné, excepté dans les montagnes du
Queyràs (Vill.) : on la trouve dans celles qui avoisinent le Léman ;
Tome H t. A a