a été observée par domFourmeault, dans les environs d’Arvert,
auprès de la Treaiblade en Sainlonge. Q.
2640. L in a ir e L tg a r r e e . Linaria 'versicolor.
Linaria versicolor. Meench. Meth. 523. — Antirrhinum versi-
coior. Jacq. Mise. 2. p. 336. Icon. rar. 1. t. n 6. Lam. Dict.
4- p. 352. 5Yild. spec. 3. p» 23g.
Sa racine pousse ordinairement plusieurs tiges droites, glabres,
un peu rameuses, longues de 2-5 décim. ; ses feuilles
inferieures sont opposées ou verticillées trois ou quatre ensemble
; les supérieures sont éparses ; toutes sont linéaires-lancéolées,
planes, glabres, plus larges dans le bas de la plante; les
fleurs forment des épis terminaux au sommet de la tige et des
branches principales; l’axe de l’épi, les pédicelles et les calices ,
sont garnis de poils courts, serrés et visqueux ; la corolle est
d un jaune pale, avec le palais d’un jaune doré , et l’éperon
violet; cette corolle est à-peu—près de la grandeur de eelle de
la linaire commune; son éperon est droit, plus long que le pé-
dicelle. Q. Cette plante se trouve dans le midi de la France,,
au mont d Or, selon l’herbier de M. Thouin. J’en possède un
échantillon que je crois originaire de Narbonne.
2 6 4 1 . L in a ir e r a y é e . Linaria>striata.
Antirrhinum striatum. Lam. Fl. fr. 2. p. 343. — Antirrhinum
repens. Smith. Fl. hrit. 2. p. 658.—Antirrhinum monspessu-
lanum. Vill. Dauph. 2. p. 436.— Linaria decumbens.Meeneh»
Meth. 523.
«. Foliis sparsis coule ramoso. — Antirrhinum striatum. Lam.
Dict, 4- p. 35i. — Antirrhinum monspessulanum. Linn. spec»
854. — Dill. Elth. t. i 63. f. 197.
@. Foliis imis verti-cillatis, coule ramoso. — Antirrhinum gol~
lioides, var. j8. Lam. Dict. 4. p. 35a.
y . Foliis confertis, coule simplici.—Antirrhinum repens. Linn,
spec. 854- — Antirrhinumgallioides, var. «. Lam. Dict. 2. p.
35'i.
<L Foliis verlicillatis distantihus, coule simplici..
Cette espèce se distingue de toutes les autres, à sa fleur
blanchâtre, marquée de raies bleues ou violettes , et tachée de
jaune sur le palais; à son éperon très-court; à sa racine qui
rampe sous terre ; ses tiges sont droites ou à peine ét alées,
simples ou rameuses, hautes de 2-4 décim., glabres et un peu
glauques, ainsi que le reste de la plante ; ses feuilles sont toujours
linéaires , tantôt éparses, tantôt verticillées , tantôt serrées
, tantôt écartées : le port de cette plante est extrêmement
variable.^. Elle croit dans les lieux pierreux , etsur-tout dans les
sols calcaires ou crayeux. Elle fleurit en été ; sa fleur est souvent
odorante , mais l’intensité de cette odeur varie , d’apres Smith ,
selou l’heure de la journée. 3642. Linaire à feuilles de Linaria thymijolia.
thym. Antirrhinum thymifolium. Vahl. Symb. 2. p. 67. Wild. spec.
3. p. 243.
Cette plante est entièrement glabre et d un verd un peu
glauque; sa racine pousse plusieurs tiges grêles, couchées , simples
ou rameuses , longues de 2 décim.; ses feuilles sont opposées
ou ternées, ovales, rétrécies aux deux extrémités; celles
du bas sont petites et arrondies; celles du haut alongees et
oblongues : les fleurs sont en petit nombre, pedicellées, terminales
, réunies entête serrée ; les bractées , quoique fort petites ,
sont plus longues que les pédicelles ; la corolle est jaune et
ressemble à celle de la linaire couchée; l’éperon est un peu
courbé, d’un jaune citrin; le palais est d’un jaune orange ,
hérissé de poils. Cette jolie espèce m’a été communiquée par
M. Brongniart, qui l’a trouvée dans les dunes sablonneuses voisines
dubord de la mer, à l’embouchure deî’Adour près Bayonne.
3643. Linaire des Pyrénées. Linaria Pyrenaica.
Antirrhinum Pyrenaicum. Ramond, Pyr. ined.
Cette espèce a le port de la linaire couchée, et ressemble
beaucoup à la linaire bigarrée, et sur-tout à la lmaire triste
( antirrhinum triste, Linn-); sa racine pousse plusieurs tiges
longues de 1-2 décim. , couchées à la base , ascendantes , cylindriques
, glabres et garnies de feuilles jusqu’au-delà du milieu
de leur longueur , nues et hérissées de poils articulés dans la
partie qui soutient l’épi; les feuilles sont linéaires-lancéolées »
planes, glauques, un peu charnues, verticillées quatre a cinq
ensemble dans le bas , ternées ou opposées dans le milieu, alternes
vers le haut; les fleurs forment un épi court et serré;
les bractées sont linéaires , hérissées ; le calice est à cinq divisions
, dont la supérieure est deux fois plus longue que les autres;
la corolle est grande , d’un jaune pâle , avec le palais d’un jaune
©rangé , et l’éperon citrin marqué de raies d’un verd noirâtre ;
le tube de la corolle est d’un diamètre à peine plus grand que
l’éperon , tandis que la linaire triste a le bas du tube très-renflé
et d’un diamètre triple de celui de l’épcion ; l’ovaire esUarrondi,