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que le calice, hérissée de poils à l’extérieur et surmontéepar lei
étamines qui saillent au dehors ; les filamens sont glabres ; le
style velu. ^ , Lam. ; c?, Linn. C.etle plante croît dans les lieux
incultes des provinces méridionales. La. variété y , que mon
frère a recueillie en Provence, se distingue à sa stature nainç ,
à ses tiges nombreuses, à ses "fleurs d’un tiers plus longues. Elle
est peut-être une espèce distincte.
2709. Vipérine violette. Èchium violaceum.
Echium violaceum. Linn. Mant. Ipi ? Vill. Dauph.449-—Echium
creticum. Lam. Illustr. n. 1857.
Cette espèce est toute couverte de poils épars , moins roides
que dans la vipérine commune, mais bien plus hérissés et plus
fermes que dans la vipérine à feuilles de plantain ; ses tiges
sont herbacées', couchées à sa base , rameuses , longues de 4-5
décim. ; ses feuilles sont oblongues , souvent demi-embras—
santés ou du moins élargies à la base ; les fleurs sont disposée*
en longsvépis unilatéraux, d’abord serrées, puis écartées les
unes des autres à la maturité5 les corolles sont violettes, hé-*
rissées en dehors, deux fois plus longues que le calice ) les
étamines sont glabres, égales à la plus longue lèvre de la
corolle. ©• Cette plante croît dans le midi de la France,
aux environs de Vienne, de Moatélimar, de Bolène (Vill. ) )
de Montpellier (Gou.)? de Narbonne.'
2710. Vipérine méridionale. Echium australe.
Echium australe. Lam. Illustr. n. i86o# -—Echium lusitanicum*
Linn. spec 200? Àll. Ped. n. 182*
Elle diffère de la précédente par sa tige plus droite, moins
veluej par ses feuilles ovales, rétrécies aux deux extrémités)
par ses fleurs plus grandes-) par ses étamines un peu velues vers
le haut. Elle croît aux environs de Nice (Ail.). O , Lam. Ail. )
, Linn. 2711. Vipérine à feuille Echium plantagineum.
de plantain.
Echium planlagineùm. Linn. Mant. 202. Jacq. Hort. Vind. J.
t. 45- Lam. Illustr. n. 1858.
Celle espèce est l’une des tfaoins élevées de ce genre ( et se
distingue de toutes les espèces voisines, parce qu’elle est couverte
de poils mous , couchés et presque soyeux dans toute
la partie supérieure de la plante) ses feuilles radicales sont
D E S B O ft R A G I N É E S. 6a5
très - grandes , ovales , pétiolées et semblables à celles du
plantain) les tiges sont simples, longues de 1 - 2 décimètres,
très-velues; les feuilles florales sont un peu en coeur à la
base; les fleurs sont grandes, violettes, deux fois au moins
plus longues que le calice ; les étamines sont glabres, un peu
plus longues que la corolle, q , Linn.; g , AU. Elle est commune
le long des routes et dans les terreins secs, aux environs
de Nice (Àll. ).
C D X X V I . GREMI L . L I T H O S P E R M V M.
Lithospermum. r£ourn. Linn. Juss. Lam. Goerin.
Cax. Le calice est à cinq parties j la corolle en entonnoir, à
cinq lobes ; le stigmate est bifurqué; les noix sont tantôt lisses
et osseuses, tantôt un peu ridées.
Obs. Ce genre sera sans doute divisé; il offre des plantes
très-rudes et d’autres qui le sont à peine, des fleurs rouges et
blanches, des noix ridées ou lisses, etc.
2712. Grerail officinal. Lithospermum officinale.
Lithospermum officinale. Linn. spec. 189. Lam. Illustr. t. 91.—
Blackw. t. 436-
Ses tiges sont hautes de 5 décim., droites, rudes , cylindriques
et branchues ; ses feuilles sont lancéolées , sessiles et
assez fermes ; les fleurs naissent le long et vers l’extrémité
des rameaux ; elles sont blanches ou d’une couleur pâle , placées
dans les aisselles des feuilles et portées sur de très-courts pédoncules;
ses noix blanches, lisses et ovoïdes , lui ont fait donner
le nom d'herbe aux perles. On trouve cette plante dans les
terreins incultes.
2713. Gremil des champs. Lithospermum arvense.
Lithospermum arvense. Linn. spec. 190. Lam. Dict. 3. p. 29.-—
FJ. dan. t. 4^6.
fi. Flore purpurascente.
Il se distingue facilement du précédent, par ses noix ridées
et nullement luisantes ; sa tige s’élève à peine jusqu’à 3 décim. ;
ses feuilles sont molles , d’un verd moins foncé et beaucoup plus
étroites que celles de l’espèce précédente ; ses feuilles supérieures
sont aussi grandes et même plus grandes que les autres;
les fleurs sont petites, blanches et terminales. On trouve
cette plante dans les champs cultivés. O.