du Jura; dans les Ardennes Sur les bords de la Meuse (Hauy);
en Belgique (Lest.); en Dauphiné (Y ill•); dans les Landes
< Thor. ) ; à Nantes ( Bon. ) ; etc. Elle fleurit en été.
2349- Lysimaque lin- Lysimachia linwn—'
étoilé. stellalum.
Lysimachia linum-stellatum. Linn. spec. a i t , Lam. Dict. 3. p.
Goertn. Frnct. 1. p. 339. t. 5o. f. 4. -Mang . Monsp. i63. 1C.
Ses tiges sont droites, hautes de 5- i 5 centim. , très-bran-
chues, entièrement glabres, garnies de feuilles opposées, ses-
siles, étroites et pointues ; les pédicelles sont axillaires , umflores ,
ordinairement plus courts que les feuilles; la fleur est très-
petite, d’un blanc verdâtre (Magn.), composée de pétales
étroits moins grands que le calice (L am .); la capsule est globuleuse,
s’ouvre en cinq valves et renferme des graines profondément
striées en travers et fortement ombiliquées sur une
de leurs faces. G. Cette petite plante croît dans les lieux secs
et herbeux du midi de la France, aux environs de Montpellier
à Gramont (Magn.); à Castelnau et Selleneuve (Gou.); en
Provence (Gér.); aux environs de Nice , de Suze (A il.) ; de
Sorrèze , etc. Son port, la couleur de sa fleur et la structure de
sa graine, semblent l’éloigner de ce genre ; sa fleur n’est pas
encore bien connue.
C C C X X X Y I . H O T T O N E . H O T T O N I A .
Holtonia. Linn. Jnss. Lam. — St ratio tes. Yaill. non Linn.
C a r . L e calice e s ta cin q p a rtie s ; la co ro lle a u n tu b e co u rt-,
un lim b e p lan e à cin q divisions ; les étam in e s so n t au n o m b re d e
c in q , p re sq u e sessiles v ers le h a u t d u tu b e ; le s tig m a te est glob
u leu x ; la cap su le g lo b u le u s e , u n p eu p o in tu e .
255o. Hottone aquatique. Holtonia palustris.
Hottonia palustris. Linn. spec. 208. Lam. Dict. 3. pilîâj*
Illustr. t. joo.
C e tte p lan te ram p e d an s l’e a u , où elle s’é te n d p a r des d rag eo n s
g arn is de feuilles v ertic illées , p in n atifid es e t à lo b es lin é a ire s ;
sa tig e e st n u e , fistuleu se , sim p le , e t s’élèv e au -d essu s de 1 eau
à la h a u te u r d ’en v iro n 2 d éc im . ; elle p o rte à son so m m e t tro is
o u q u a tre v ertic illes d e fleu rs b lan ch es ou q u elq u efo is ro u g e â tre s ;
e h a q u e fleu r est p o rté e su r u n p éd o n cu le lo n g d e 1 -2 c e n lim . ;
les div ision s d u calice so n t co u rte s e t lin é a ire s ; celles d e la
co ro lle so n t p ro fo n d es e t un p e u ja u n â tre s à le u r b ase in té rie u re ,
et les verticilles sont garnis de bractées linéaires moins longues
que les fleurs. On trouve cette plante dans les étangs et les fossés
aquatiques. Elle porte le nom de. plumeau. %■ .
C C C X X X V I I . C O R I S. C O R I S.
Coris. Linn. Jus.«. Lam.
C a r . Le calice est ventru , g cinq dents , de la base desquelles
naissent des pointes épineuses et divergentes; la corolle est
tubuleuse , irrégulière, déjetée d’un côté , à cinq divisions courtes
et échancrées; les étamines sont au nombre de cinq, déjetées
du côté opposé au limbe de la corolle, insérées sur le tube; le
stigmate est simple ; la capsule globuleuse , cachée dans Le -
calice , à cinq valves.
2 3 5 1. Coris de Montpellier. Coris Monspeliensis.
Coris Monspeliensis. Linn. spec. 25a. Lam. Illustr. t. io2.Desf.
Ail. i .p . i 85. — Cam. Epit. 699. ic.
Ses tiges sont hautes de 1-2 décim., rameuses à la base, à-
peu-près droites , cylindriques , èendrées ou un peu rougeâtres ,
presque ligneuses dans le bas; elles sont garnies dans toute leur
longueur de feuilles éparses , petites, linéaires, un peu ciliées ;
les fleurs sont rouges ou d’un pourpre bleuâtre , presque sessiles,
disposées en grappes serrées au sommet des tiges; les dents du
calice sont marquées chacune d’une tache purpurine. Cette
plante croît dans les lieux maritimes sur les collines incultes
des provinces méridionales, près Nice (A il.) ; en Provence
(Gér. ); près Montelimar et Crest ( Yill. ) ; aux environs de
Montpellier, etc. O (Linn. Desf. ) , Af (Lam. Yill. )■
CÇCX X XVIII. ANDROSACE. A N D R O S A C E -
Andmsace. ïourn. Lam, Vill. — Aretia et Andtosace. Lien.
Hall. — Aretia et Am a d ea . Adans.
C a r . Le calice est persistant, fendu au moins jusqu’au milieu-
en cinq divisions pointues ; la corolle a son tube un peu resserré à
son orifice et muni de cinq protubérances glanduleuses; les étamines
sont courtes , au nombre de cinq; la capsule s ouvre en
cinq valves.
O b s . Ce genre comprend les Androsaces de Linné, dont les
fleurs sont disposées en ombelle au sominey d une hampe et munies
d’un involucre à plusieurs feuilles , et les Areties du meme
auteur, qui ont les fleurs solitaires et sans involucre. A l’exemple
de Tournefort, de Lamarck , e tc ., je n’ai pu me résoudre
à séparer en deux genres des plantes aussi voisines , d apiès un
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