a 185. Thésion a feuilles Thesium linophyllum.
de lin.
Thesium linophyllum. Linn. spec. 3oi. Wild. spec. i. p. I2 iî.
et, Thesium pratense. HofFm. Germ. 82.
jg. Thesium intermedium. Schrad. Spic. l.p . ajh
y . Thesium montanum. HofFm. Germ. 82.— Thesium É au arum.
Schrank. Bav. n. 420.
S e s t ig e s sont m e n u e s , g la b re s , a n g u le u s e s , fe u illé e s , plus
o u mo ins d ro ite s e t longu e s de 2 - 5 d é c im . ; ses feu ille s sont
a lterne s , é tro ite s - lin é a ir e s , e t q u e lq u e fo is la n c é o lé e s - lin é a ir e s ;
ses fleurs sont p édonculées et com m u n ém en t à c in q lob es. L a
v a r ié té a. a ses b ra c té e s lé g è r em e n t c rén e lé e s ; la v a r ié té $ se
d istin gu e à ses t ig e s g r ê l e s , ro id e s e t d r o ite s ; la v a r ié té y a
la tig e f o ib l e , le s feu ille s lan c éo lé e s e t à tro is n e rvu re s . O n
t ro u v e c e t te p lan te su r le s co llin e s e t dans le s p r é s secs e t
m on ta gn eu x , ty .
2x86. Thésion des Alpes. Thesium Alpinum.
T hesium Alpinum. Linn. spec. 3oi. Jaccp Yind. t. 400* Ger.
Gallopr. 422. t. 17. f. 1.
0. Thesium ramosum. Hayne. Journ. Schrad. 1801. p. 3i . t. 7.
f. 1.
S e s tig e s son t n om b r e u s e s , trè s -m en u e s , simples , feu illé e s
e t hautes de 2 -3 d é c im . ; ses feu ille s sont toutes é tro ite s , l i néaire
s , e t les su pé rieu re s sont aussi longues ou quelqu e fo is
plus longu e s que le s autres ; ses fleu rs sont fo r t p e tite s , la plup
a r t à quatre lob es e t p resqu e sessiles ou por té e s sur des pédoncu
le s longs de 3 m illim . ; ce s pédoncules sont ch arg és d ’ une
lo n g u e feu ille e t sou v en t d e d eu x autres beaucoup plus p e tite s .
O n tro u v e c e tte plante dans les m onta gne s de, la P r o v e n c e , du
D a u p h in é , du P iém o n t , de la S a v o i e , du Jura , d e l A u v e r g n e y
des P y r é n é e s . •
C Ç C I I . O S Y R I S . O S Y R 1 S .
Osyris. Linn, Juss. Lam. Casia. Tourn.
C a.r . L e s fleurs sont dioïques p a r a v o r tem e n t ; le p é r ig o n e
e st à tro is d iv is io n s ; les mâle s ont tro is é tam in es cou rte s e t le
m dim ent de l ’o v a ir e ; les fem elle s ont tro is stigm a te s : le f r u it
es iune b a ie s è c h e , globu leu se , om b iliq u é e , qui ren fe rm e un
n^yau m ono sp e rm e.
O b s . L es fleurs so n t q uelq uefo is h e rm a p h ro d ite s. 3187.
2187. Osyris blanc. Osyris alba.
Osyris alba. Linn. spec. i 45o. Lam. Illustr. 't. 802. — Cam.
Epit. 28. Ic.
L ’osyris blanc ou 1 erouvet, est un arbrisseau de 7-8 décim.,
dont la tige est très-branchue , et dont les rameaux sont relevés
de cotes saillantes qui sont les prolongemens des nervures longitudinales
des feuilles; celles-ci sont presque sessiles, oblongues,
étroites, pointues et entières : les fleurs sont petites, pédicel-
lees , ramassées vers le sommet des rameaux , entremêlées avec
les feuilles , d’une couleur verdâtre ou jaunâtre et d’une odeur
agréable; les baies sont rouges à leur maturité. On trouve celté
plante dans les environs de Sorrèze -, de Montpellier, à Castelnau
et la Yalletté ( Gou. ); en Provence ( Gér. ). Jy.
C C C I I I . A R G O U S S I E R . H I P P O P H A Ë .
Hippophaë. Linn. Juss. Lam.— Rhamnoides. Tourn.
C a r . Les fleurs sont dioïques; les mâles ont un périgone h
deux divisions profondes , et quatre anthères dont les filamens
sont presque nuis; les femelles ont le périgone à deux divisions
moins profondes que dans les mâles : le stigmate est épais; lé
fi uit est une baie globuleuse a une loge j à une graine.
3x88. Àrgoussier faux- Hippophaë rhamnoides.
nerprun.
Hippophaë rhamnoides, Linn, spec, 1452. Lam. Illustr. t. 808.
—, Duh. Arb. 2. t. 49.
Arbrisseau très - rameux, ordinairement tortu , dont les
branches sont épineuses à l’extrémité , et dont l’écorce est d’un
gris tirant sur le brun: les fleurs> soit mâles * soit femelles
naissent par grouppes , entremêlées avec les feuilles naissantes ,
et s’épanouissent avant le développement des feuilles; celles-ci
Sont oblongues , étroites , presque obtusés | d’un verd grisâtre
fen dessus ; d un gris argenté et parsemées d’écailles rousses et
rayonnantes en dessous ; les pieds femelles produisent des baies
d un jaune un peu orangé. Cet arbrisseau croît dans les sables
humides , dans les dunes du bord de la Méditerranée , dans les
Alpes le long des fleuves et des torrens. Il est commun à Genève
sur les bords de l ’Arve; on le cultive dans les bosquets à
cause de sa teinte grise qui contraste avec le verd des autres
feuillages. î>.
Tome l i t s jg