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 et «le^orobrepgi&sîroupes de Malais «traient  ooGupés-sîp'ses‘bords  
 à  recueillir'  lies  animaux  divers-.-abandonnés  par  tes'ittotsft Jamais  le  
 tableau d’une  aussi  grande  fécondité  ne  s’ëtoit  offert  à^mes-^esux :  
 pq^^QB.^4 ^mollusques-,  testaséfes*; éfSustacéesy  & c .,  tout  sembioit  
 pulluterl^t feani  sur  ces- bordsv îmais  rien ^n-égafoit  la  richesse; et  
 la -singülarité  du  spectacle  que présentolent  les  zo#phy*®s/ solides,  
 vulgairement  comau& sous  le  nom  de  Madréperes^F o\Lt\e.  "rivage  
 étoit  formé  par  eux;  toutes  tes^roeteésdsur  lesquelles  on  marc&ôir  
 aipp  à  pied  étaient vivantes,  animées-, eî'.seqsré^tpientT©us  
 tant de  fonnesjteizaiaeseît.'^iBgulièros^avec'.deitcouteurB  sï!vari%s;  
 si riches  et  si  pures t  que>lçsr^ux  en  é-toient-commeiéldours.  Ic i,  
 l’amimal•■ ■ du* Wuiipara Mmicoe,  -tout  lige  dedéciat  de^ssa^sdemeure,  
 étalon-sosy beaux  tentacules-verts,et  frangé§;don  eât dit^èn voyant  
 aite<testea<; (tetjfiots ies grandes massée  forme, 
 dautant  de,pelouses  de-x'érdupg  reposant,-suf  un #ol  de  corail:  
 a ilteiks^^ pi^ietotesat  d’énormes- ^èchei^imstdréporiques{,3de|^»|,  
 g é>4-décimètres,  de\diamèt®çffe^rTà~^o .qjfedsÿyaussj; durs-iqucde  
 marbre,  affectant.tes, couleurs les plus variéesËn| les^plus délimites-.  
 Qp^|çnt';ie#ix * qui ïjouen'trteifSîole  principal  (bÉi.s^d’^eWKbrement  
 progressif de la baie deffBaMô,pihéPG®nè®é renaarquabledont apûs  
 parlerons  a illeiirsiic^ so n t  pc^-masses |  gigantesques ^qniïifornieri t  
 toutes  tes petites  des  de -cette  baie*  et  qui  sétendent -chaque =jtea-r  
 davantage  par.les  memps,  agens  qui  leur  donnèrent  nateance.iAu  
 milieu  des  montagnes* de  i’intérieùr. de  Timor ;  dans  te  -sein  p ro fond  
 des -vaMéesct des to rre n s/o n  retrouve par-f@utfes ddhrfeffde  
 ces étonnans  animaux,  sans  que  l’imagination  puissusconcevoir  
 par  quels  moyens  la  nature  pufcsomfever  ces  grands  plateaux  
 madréporiques rà  des  hauteurs: aussi-  grandes  aurd.essiiis‘ d u   niveau  
 présent des mers, é  MaissCe n é s t pas le  .seul  phénomène  qiae teur  
 étude  peut  offrir :  dans 
 giques applicables&'la-théorie  de Ha autre, que  j-’ar soumis à"l’Institut, 
 , e#  --e ctaftinapisç  p a» ■v s  suffrages, 
 q»ejqtoefcau««s,  et  aous-en.-verrons  de  plus  
 iqtéres.ms se:reproduir§Alans l ’bistoiEe-de Timor,  et  sur-tout,  dans  
 la  partie  zaologjque ffe  nos  travaux>  ' 
 ■ .<fre  2 6 nous, partîmes, ,MM--’DfE|uçK',  Ber lier,  L f.sueur  et  
 jn q i, pour faire  une périmé  infu-Ry^tt dans J es  environs de^ Coup an g.  
 Rfei®;tQt nous no«Æjtr.ouYêmea.nV^|¥ts-.'d’uja;é. .charmante  habitation :  
 elfèlfiKdi'UâS^feau  roillen  d’une  beèfet/plantation- de?jtbiiotters;,un  
 ruisseau -d’eau  .ifafcbê.coulQff  avec,  un  doué^urmure  sous  leur  
 ombrage„  e t  la- maison,  entourée  d’un  î|rérisi-fe-shnple,,maisîtélé-i  
 gaita^f-dessmoi^qmmo  unhpetit  temple  antique,  4  ^extrémité  
 dune-  longue  avenue.-f-de;  bananiers-;  d’orangers:^  de  grenadiers  et  
 d’autfes-r arbres; odorapa ou  g â te u x . 
 Enchant^#d%l’asp;e.ct  de  cette  habitation,  nous  allions nous  y  
 introduire  par.  unei-grande  porte  k'  jour,  qui  -.qfafc 
 ouverte.lorsqu’un Malais, armq-duune.loïnguejsagaie^ vint  occupée  
 çepmpâ.ilêi et-nous ép -interdire jfepassage :ye>n air étoit  menaçant,-  
 ^contenance- dédaigneuse.  et.âèïe.  Tandis;qùe  noud'-cher'Cfrions. à-  
 luhîfejre - connoître  notre.  desfrbde  visiter  la  -belle' plantation  de  
 palpai§rsnq#e  -noMStïiavions.- en  face  de  nous,,  un  .second  esclave  
 aseourut,  armé-d’une  javeline  semblable -k ®elle  du  premier, * et  
 nous,  signifia-,  plus,!  insolemment  encopéy  la  défense  ;de  passer  
 qutre.,  ,  Nous nous  éloignâmes,  emportant  tousse-ne  sais  quel-  
 spntintent de prévention contre les maîtres de cetagréabteijeu. ;  .y  v  
 -  Cependant, à mesure  quemoùsno«s  enfQiu»oes dan% jintérieud  
 f e | f e ip s ;  nos  coitecrions  augmentqientrfsi  rapidement,.que. nous  
 iqttô  trouvâmes  bientot  forcés  de  chercher  un  endroit  de  repos,  
 ü n f i^tè  malaxé s’pffrit ;  .nous, y  fumes  reçus- avecvcett®' cordialité  
 franche  qui Tait:  le  cariuctère.,  fjésjîlabitimsc de-  Timor  î Doudou,  
 dmdou,,  éâé  amn  di  France ;  asseyez^ V0us,ydasseyezvyous,  bonshommes  
 ^e  France,  fut  le  premier  mot  que  prononça  celui  qui  
 pa.miâîeât  être  le  maître  de  là maison.  Nous  demandâmes:  des I SM