
 
        
         
		Tremfclemens  
 3e terre. 
 Tonnerre. 
 Grêle, 
 Plujes. 
 Rivières. 
 donne  une  nouvelle  vigueur au  soi,  et  rend  l’atmosphère  pfqs  
 salubre :aiï}si  la  nature ,  jtis<|ue  dans  ses, écafts^se>inoüntresgën|-  
 reuse,  et  rend  le mai  lui-même  l’un de& plus  puissans  agehs Me  
 ,sgs bienfaits, 
 ; Les  trembiembns  de  terre  sont  excessivement  rares  àr.ïll©-dè-  
 Francé; il&n’y  sont,  cependant- pas  toüt-à-fait  inconnus.  Dans  la  
 matinée  du  4  aolft  1786*  on  en  éprouva  deux  secousses.assez  
 vives,  qui  ne  produisirent  toutefois  aucun  dommage.- 
 Le tonnerre, sans y être bien fréquent, ny est néanmoins pas rare ;  
 comme  dans  nos -climats  il  ne,  se  fait guère entendre  que^duraot  
 les mpjslespiùs chauds, c’escà-drre, octobre, novembre, défêpibxe  
 et  janvier,  Le terme  moyen  de  neuf annéesf d’observations  à c e t  
 égard,  donne  environ  quinze  jours, de  tonnerre pour, ..chacune. 
 La grêle y-est un phénomèneextrèmement peutommam, mais  
 dont  on a cependant  quelques  
 il  pn  tombal dans  les pJamest|de Mocka. 
 Les pluie&y son tjgénéral eiruemt très-fré qu en tes et arès-aboncla^qs:.  
 Au Port N. O ., les j o u i s   de pluteig^ppAnt par,an, de  1  
 dans Tes  plaines  de Mocka  ils  sont  plus  nombreux  encore;,  en  
 l’an 7,  on m   compta  j-^8;  en l’an 8 l^equi ifait,Eoiranæg  
 J’on voit.,  dans  l’un  et l’autre  cas-, ;pbas  de  la moitié jdes.jours.jde  
 l’année  pour la  pluie. 
 Cette fréquence des pluies, la  hauteur des montagnes* les forêts  
 qui  couvrent ’encore  leur sommet, la nature basaltique du .sg|||qm  
 s’oppose à l’infiltration trop-profonde  des  eaux >  paroisseirt deivoir  
 être  considérées nomme  les  causes  principales de  la  multiplicité  
 des Eivières,  qui,  indépendamment  des  ruisseaux  pius. petits^,  des  
 sources  et des  torrens  taès^mufeipfcés aussi  sur tons  les, points  ;de  
 File, sont ellesr-mêmes  au nombre-de plus deyjuar-ante,.routses pem  
 considérables il est vrai, mais qui n’en roulent pas moins une masse  
 d’eau.prodigieuse 2 si  l’on  réunit, par la  pensée,  toute,celle  que  
 chacune  de  ces  rivières  fournit  isolément.  Ce  grand ’nombre  de 
 rivières: ët .dê  riïisséànx Contribue  puissamment  à-  cette  fertilité  du  
 so l,  à?.èétté  viguÊürde  la Afgêtationf dont  nous ne  saurions  avoir  
 unt^ttez? belle  idée dans nos êlifrâfefrïc^-fiyôris(É!'& lafrature.! 
 Quelque abondantes que les plbies’-soidnt encore à l’He-dé-France,  
 c’est-une  opinions généralement  établli'e?,îd,àîîs  tout  le  pays,  qu’elles  
 o n tb e aù ëo u p d im in u é depi$is:vîng#cinq: o u   trente  ans-,  et  tout  le  
 monder en   accuse  lës^défrichemens 'Considérables,  qui,  dans  ces  
 derniers  temps  sur-tout,  ont  été  faits  d’une man ière  trop  ind iscrè te.  
 CêîSem|imei®t®St'pamgê pâr :ious:i§#-:'éuit#àt®ai:.iesï plus  éclairés  
 efêàipéqiÉiè* aîudeM.  Æous ’ prétendent  que lés  rivièresTOulentiaiê-  
 jourd’hui - serïsiblernènt  moifife  d’eau,  qu’apiægfafe 4« que  . plusieurs  
 sources o n t  tari;  que  la  végétation  n’est  pkiszafissé'activé“, e t  ce  
 demieftieffet,  iis,  l’attribuent  bien  moins  à'  l’épuisement  du  soi,  
 qu au- défàuï?dihumid tté  HabdÉefiedCdfetesÿii  n ’estvpas  impossible  
 que' l’abattage -in'dïSôrebdékfrïrêts ait effectivement  contribué beam  
 coup à  diminuer  la  quantité ?&bsofuei-des''pluiêsTmaisdd' est  bien  
 possible  que  cette* -qu æntîté' 'E sta n t i. là? v même $ -Aile ®e’'soit  
 dépendant  plus'suffis'àkre  aux  besoins»de  la  végétation’, ’parce  que  
 le ptemiél^eÉeï'dèdléêénudation du  soi*/ esfdè  rendre 1’évp.poratioîi  
 plus  prompte;'?et;sü--tout plus consMérable. ;lmai>s- quéfle.qimpuÊsse  
 être  la  valeur de  cette dernière ©Bservatiôrt.?$sife n'en’-ïèsbe pas moins  
 »contestable  que  les  défrichemens  ont  ébé'/vBUr'fpr'Êsrjue. to^ i les  
 po|||g^deïïfifey poursuivis  d’une manière  véritablement  coupable.  
 Déjà-îEtêmë  les iboi® sont Tares  dans  lesfenviions'dtrPoçti NUO.,  et  
 M^Céré mîa  dftiavoir -vu pdans sa jeuîadssé.j  coûte  la  grande plaine  
 des Pamplemousses  coirvercede forêts.-’ ..- Elfes cont  été'(remplacées  
 partorit  pardes  habitations. 
 *  'La températum de l’# é :d©^France n’est pas*-?à'beaufcodp.pï'ês, aussi  
 forte  que  sa  position  en  latitude -semblerait  devoir  la  rendre.’  Ert  
 effet,  d’après  une  suite  d-Observatiùns:  journâlfières  fàitesj:avec  soin,  
 pendant  trois  ansi/sur  l’habitation  de  Minisb^, appartenant  à  l’un  
 de ces  frères Moî^keron,  dont  le  nom  dansTTnde  n’èst  pastmoins 
 :  H   ’ 
 Température.